Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 294 789
31 décembre 2022

Charner Léonard Victor

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Léonard Victor Charner

280px-Amiral_Charner


Naissance 13 février 1797
à Saint-Brieuc
Décès 7 février 1869 (à 72 ans)
à Paris
Origine Drapeau de la France République française
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Pavillon de la Marine du Premier Empire Marine impériale française
Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Ensign of France.svg Marine nationale
Dignité d'État Amiral de France
Années de service 1815-1861
Conflits Guerres de l'Empire
Guerre de Crimée
Campagne de Cochinchine
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur
Autres fonctions Sénateur du Second Empire

Léonard Victor Joseph Charner (né le 13 février 1797 à Saint-Brieuc - mort le 7 février 1869 à Paris) était un officier de marine français du XIXe siècle qui participa à de nombreuses campagnes sous la Restauration, la Monarchie de Juillet et le Second Empire, et reçut la dignité d'amiral de France. En politique, il fut député en 1849, et sénateur de 1862 à sa mort.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Restauration et Monarchie de Juillet
    • 1.2 Deuxième République
  • 2 Second Empire
  • 3 Résidences
  • 4 Hommage
  • 5 Iconographie
  • 6 Notes et références
  • 7 Bibliographie
  • 8 Liens externes

Biographie

Léonard Victor Charner était le fils d'un distillateur d'origine suisse établi à Saint-Brieuc. Il fut admis à l'école impériale de la Marine de Toulon en février 1812.

Restauration et Monarchie de Juillet

Nommé aspirant de première classe au début 1815, il est promu enseigne de vaisseau en 1820, puis lieutenant de vaisseau en 1828.

Il effectue de nombreuses campagnes et participe notamment à l'expédition d'Alger (1830), où il consigne le résultat de ses observations dans un mémoire sur la durée des évolutions navales.

Après avoir reçu (1832) la croix de la Légion d'honneur à la prise d'Ancône, il passe capitaine de corvette en 1837, et accompagne, comme second de la Belle Poule, le prince de Joinville à Sainte-Hélène, lorsque cette frégate rapporte les cendres de l'empereur Napoléon Ier. Il sera l'un des 13 Français présents lors de l'exhumation de la dépouille impériale.

Capitaine de vaisseau en 1841, et bientôt officier de la Légion d'honneur, il fut chargé, dans les dernières années du règne de Louis-Philippe Ier de divers commandements à la mer.

Deuxième République

Le 13 mai 1849, M. Charner est élu1 représentant des Côtes-du-Nord à l'Assemblée législative, le 3e sur 13 ; il siégea dans les rangs de la droite, et se rallia à la politique du prince-président. Membre de la commission d'enquête sur la marine, il se mêla souvent à la discussion des questions techniques.

En même temps que représentant des Côtes-du-Nord à la Législative, il est membre du conseil général du même département.

Second Empire

Après « le 2 décembre », il est nommé chef d'état-major du ministre de la marine, Théodore Ducos. Promu au grade de contre-amiral le 3 février 1852, puis commandant en second de l'« escadre de l'Océan » en juillet 1853.

Le Napoléon à Toulon en 1852, Barthélemy Lauvergne, vers 1860, Musée national de la Marine (Paris).

Il se distingue pendant la guerre de Crimée : il participe aux opérations de Yalta, et, le 17 octobre 1854, où il eut à soutenir contre les batteries de mer de Sébastopol, un combat des plus rudes : le Napoléon, qu'il montait, brave pendant cinq heures les feux du fort Constantin, tire 3 000 coups de canon et reçoit 100 boulets dans sa commune.

Vice-amiral le 7 juin 1855, il devient membre du Conseil des Travaux de la Marine, qu'il préside de 1858 à 1860.

Le 4 février 1860, le vice-amiral Charner reçoit le commandement en chef des forces navales dans les mers de Chine Ce lien renvoie vers une page d'homonymie (Extrême-Orient), le plus grand commandement maritime qui ait été exercé en France depuis le Premier Empire2. Il seconde les opérations du corps expéditionnaire Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, lors de la seconde guerre de l'opium et après avoir dirigé le débarquement des troupes au Peïo, il attaque avec ses canonnières (5 août) les forts qui défendaient l'entrée de la rivière. Commandant en chef et plénipotentiaire en Cochinchine du 6 février au 29 novembre 1861. Il participe à ce titre à la conquête de la Cochinchine, lors de laquelle il a pour aide de camp, attaché à son état-major, l'enseigne de vaisseau Henri Rieunier, futur amiral et ministre de la marine. Il est blessé à la bataille de Ki-Hoa, mais organise la colonie avant d'être rappelé en France à la fin de l'année 1861.

Amiral Charner (1797-1869), sénateur, par Adolphe Braun (1812-1877).

Promu grand-croix de la Légion d'honneur le 10 février 18613, l'amiral Charner est nommé sénateur le 12 février 1862 : il siège jusqu'à sa mort parmi les défenseurs du régime impérial.

Léonard Victor Charner est élevé à la dignité d'amiral de France le 15 novembre 1864.

Il meurt à Paris le 7 février 1869. Ses obsèques eurent lieu aux Invalides à Paris. Il fut inhumé dans sa ville natale de Saint-Brieuc, dans le cimetière Saint-Michel.

Résidences

En 1840, il achète la malouinière de La Haute-Motte, dans la région de Saint-Suliac (35).

En 1857, il fait construire un manoir avec chapelle et corps de garde sur des terrains alors proches de dunes mais qui seront par la suite au cœur du Val-André, partie balnéaire de Pléneuf créée à partir de 1880. Une des principales rues porte son nom et son patrimoine est devenu par achat en 1954, le parc de l'Amirauté.

Hommage

Plusieurs navires de guerre de la Marine française ont porté le nom de Léonard Victor Charner :

  • Le croiseur cuirassé, Amiral Charner torpillé par les Allemands près des côtes syriennes le 8 février 1916 (374 morts) ;
  • Un aviso colonial ;
  • Un aviso-escorteur construit à Lorient à la fin des années 1950. Lancé le 12 mars 1960 l'aviso-escorteur Amiral Charner a été affecté à la division des avisos du Pacifique et fut basé à Papeete de 1963 à 1980. Retiré du service actif en 1990, il reprend la mer en 1991, sous pavillon uruguayen, sous le nom de Montevideo.
  • L'une des principales artères de Saïgon fut baptisée en son honneur jusqu'à l'indépendance du Viêt Nam. Le Boulevard Charner s'appelle aujourd'hui Rue Nguyen Hue

Iconographie

On connaît deux portraits de l'amiral Charner :

  • un tableau d'Eugène Faure, conservé à Versailles, au musée national du Château de Versailles et des Trianons ;
  • un tableau d'Adolphe Dervaux, conservé à Saint-Brieuc, au musée d'art et d'histoire des Côtes-d'Armor.

Notes et références

  • Avec 74 242 voix (110 201 votants, 164 242 inscrits.)
  1. « Cote LH/492/78 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture

Bibliographie

  • Léopold Pallu de La Barrière, Histoire de l'expédition de Cochinchine en 1861, 365 p., Paris/Nancy, Berger-Levrault, 1888
  • « Charner (Léonard-Victor-Joseph) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore [archive]]

Liens externes

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité