Le Luc Maurice
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Maurice Le Luc | ||
L'amiral Le Luc (au premier plan, à droite, de profil) avec les généraux Huntziger et Bergeret lors de la signature de l'armistice en juin 1940 dans le wagon de Rethondes. |
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Nom de naissance | Maurice-Athanase Le Luc | |
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Naissance | 14 juillet 1885 Lorient |
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Décès | 7 avril 1964 (à 78 ans) 4e arrondissement de Paris |
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Origine | Français | |
Allégeance | France État français |
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Arme | Marine nationale | |
Grade | Vice-amiral d'escadre | |
Années de service | 1902 – 1964 | |
Commandement | Colbert | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Grand-officier de la Légion d'honneur | |
Maurice-Athanase Le Luc (1885-1964) est un vice-amiral d'escadre français de la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Notes et références
- 3 Bibliographie
- 4 Voir aussi
Biographie
Né le 14 juillet 1885 à Lorient, ce fils de commerçant1 était adjoint au commandant en chef des Forces maritimes françaises, l'amiral Darlan, lorsqu'il fut promu vice-amiral en novembre 1939 et commandant des forces maritimes.
Le 22 juin 1940, il fut l'un des signataires de l'armistice dans la clairière de Rethondes, où il représentait la Marine aux côtés du général Charles Huntziger (armée de Terre) et du général Jean Bergeret (armée de l'Air).
Maurice Le Luc est considéré comme l'un des responsables de l'échec des négociations entre l'amiral britannique Somerville et son homologue français Gensoul, échec qui provoqua la bataille de Mers el-Kébir. En effet, dans l'après-midi du 3 juillet 1940, un compromis était sur le point d'être trouvé, mais Le Luc fit savoir par radio à Gensoul que les escadres françaises de Toulon et d'Alger se portaient à son secours. Les Britanniques captèrent ce message et Londres ordonna à Somerville d'ouvrir le feu. Le Luc sert ensuite le gouvernement de Vichy et prend rang et appellation de vice-amiral d'escadre en mars 19412, restant le commandant des forces maritimes jusqu'en septembre 1941 puis de nouveau de novembre 1942 à début avril 1943.
Après guerre, il est condamné à deux ans de prison pour collaboration le 25 février 1950. Amnistié en 1951, il est réintégré dans la deuxième section des officiers généraux de la marine en septembre 19613. Il meurt le 7 avril 1964 à Paris, dans le 4e arrondissement4.
Il fut décoré de la Francisque5.
Notes et références
- État-civil en ligne de Lorient, année 1885, acte de naissance no 591.
- Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », 2002, 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 118.
Bibliographie
- Bernard Costagliola, La marine de Vichy, Blocus et collaboration, Paris, Taillandier, 1959
- Jacques Mordal, La Marine à l'épreuve : de l'armistice de 1940 au procès Auphan, Paris, Édition d'histoire et d'art, 1956
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », octobre 2002, 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 323-324
Voir aussi
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