Frochot Nicolas
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Préfet des Bouches-du-Rhône | |
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1815 | |
Liste des préfets de la Seine | |
2 mars 1800 - 23 décembre 1812 | |
Gaspard de Chabrol
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Député de la Côte-d'Or | |
25 décembre 1799 - 2 mars 1800 | |
Député aux États généraux de 1789 | |
25 mars 1789 - 30 septembre 1791 | |
Conseiller d'État |
Comte |
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Naissance |
20 mars 1761
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Dijon
Décès |
29 juillet 1828
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(à 67 ans)
Rouvres-sur-Aube
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise
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Nationalité |
Français
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Activité |
Homme politique
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Distinction |
Grand officier de la Légion d'honneur
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Nicolas Thérèse Benoît Frochot est un haut fonctionnaire français, conseiller d'État ; il a été le premier préfet de la Seine. Il est né le 20 mars 1761 à Dijon et mort le 29 juillet 1828 à Rouvres-sur-Aube. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 37).
Sommaire
- 1 Avant la Révolution
- 2 Durant la Révolution
- 3 Durant le Consulat et le Premier Empire
- 4 Durant la Restauration
- 5 Notes et références
- 6 Voir aussi
- 6.1 Bibliographie
- 6.2 Liens externes
Avant la Révolution
Issu d'une famille bourgeoise, Nicolas Frochot acquiert par son mariage (en 1785, avec Denise (1757-1832), sœur du baron Claude-Auguste Petit de Beauverger) une charge de notaire et de prévôt royal.
Durant la Révolution
Élu député des États généraux le 25 mars 1789, il est chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers état de sa province, avant de siéger à la Constituante, où il se lie d'amitié avec Mirabeau qui fait de lui son exécuteur testamentaire. Il est l'auteur du titre VII de la Constitution, publié sous le titre De la souveraineté nationale dont l'exercice n'est pas constamment délégué.
D'abord administrateur de la Côte-d'Or, il est emprisonné sous la Terreur. Libéré à la suite de la chute de Robespierre, il occupe divers postes administratifs avant d'être élu député de la Côte-d'Or en décembre 1799.
Durant le Consulat et le Premier Empire
Quelques mois plus tard, le 22 mars 1800 (1er germinal an VIII), nommé préfet de la Seine par Bonaparte, il démissionne de son mandat de député. Il devient ainsi le premier Préfet de la Seine et de Paris (Étienne Mejan lui est adjoint comme secrétaire général de la préfecture).
Il propose de nombreuses réformes à caractère social (prisons, hôpitaux, Mont-de-piété et service des enfants abandonnés), qu'il ne parvient toutefois pas à mettre totalement en application. Il réalise les premiers embellissements et aménagements de voirie décidés par Napoléon, dont la numérotation des immeubles. Il fait percer de nouvelles rues, voies, ponts et marchés. Il fait acheter des terrains, hors des limites du Paris de l'époque, qu'il fait transformer en 4 cimetières : cimetière du Père-Lachaise, cimetière de Montmartre, cimetière du Montparnasse et cimetière de Passy. Il est mis en retraite en 1812, à la suite de la Conspiration de Malet.
Durant son administration de la Seine, c'est lui qui passera commande du tableau La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime auprès de de Pierre-Paul Prud'hon et aujourd'hui exposé au Musée du Louvre.
Il est nommé comte d'Empire.
Durant la Restauration
Conseiller d'État honoraire sous la première Restauration, il se rallie à Napoléon qui le nomme préfet des Bouches-du-Rhône durant les Cent-Jours. Il est destitué lors de la deuxième Restauration pour être remplacé par le comte de Vaublanc. Il se retire alors définitivement de la vie publique. Il gère ensuite son domaine d'Etufs à Rouvres-sur-Aube.
Il est grand officier de la Légion d'honneur et a donné son nom à l'avenue et à la rue Frochot à Paris. Il repose au cimetière du Père-Lachaise (division 37).
Son fils Étienne (1798-1828) fut sous-préfet puis agent de change1.
Notes et références
- Site gw.geneanet.org, fiche sur Étienne Frochot [archive], consulté le 4 juin 2020.
Voir aussi
- « Nicolas Frochot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Louis-Paulin Passy, Frochot, préfet de la Seine, Évreux : à l’imprimerie d'Auguste Hérissey, 1867, 572 p. [1] [archive]
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Notices d'autorité