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Vendée Militaire et Grand Ouest
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28 mars 2023

de Lamoignon de Bâville Chrétien-François

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

chretien_francois

Chrétien-François II de Lamoignon
Fonctions
Garde des sceaux de France
13 avril 1787 - 14 septembre 1788
Armand Thomas Hue de Miromesnil
Charles de Paule de Barentin
Président à mortier
Parlement de Paris
Titre de noblesse
Marquis
Biographie
Naissance
18 décembre 1735


Paris

Décès
15 mai 1789 ou 16 mai 1789
Nom dans la langue maternelle
Chrétien François de Lamoignon de Bâville
Nationalité
Français
Activités
Homme d'État, magistrat
Famille
Famille de Lamoignon
Père
Chrétien-Guillaume de Lamoignon
Conjointe
Marie-Élisabeth Berryer (d)
Enfants
Mère Saint-Louis
René-Chrétien-Auguste de Lamoignon
Anne-Pierre-Chrétien de Lamoignon
Autres informations
Propriétaire de
Château de Baville
Distinctions
Officier de l'ordre du Saint-Esprit
Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

Chrétien-François de Lamoignon de Basville est un magistrat et homme d'État français, né le 18 décembre 1735 et mort le 16 mai 1789 en son château de Basville, commune de Saint-Chéron1.

Chevalier, Marquis de Basville, Baron de Saint-Yon, Seigneur de Saint-Chéron, Virmaize, Saint-Sulpice, Bruix, Breuilles, Torfou, Boissy-sous-Saint-Yon, garde des sceaux de France, chancelier et commandeur des ordres du Roi1.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Titres et possessions
    • 2.1 Marquis de Milhars (1759-1766)
  • 3 Généalogie
  • 4 Notes et références
  • 5 Voir aussi
    • 5.1 Articles connexes
    • 5.2 Liens externes

Biographie

Fils de Chrétien-Guillaume de Lamoignon et de Louise Madeleine Henriette Bernard, petit-fils, par sa mère, du financier Samuel-Jacques Bernard, il devint magistrat au Parlement de Paris en 1755. Président à mortier en 1758, il est exilé en janvier 1771 dans le Beaujolais2. Il anime la résistance du Parlement contre la réforme du chancelier Maupeou en 1772.

Lamoignon a évolué depuis 1771, car le monde a été bouleversé par la Révolution américaine et les déclarations des droits en Virginie et d'indépendance3. Nommé garde des sceaux de France le 13 avril 1787, il s'efforce en vain de réformer l'organisation de la justice. Inspiré par les idées du siècle des Lumières, il parvient à abolir la torture des condamnés en attente d'exécution (question préalable). Il est à l'origine de « l'édit de tolérance » de Versailles, (promulgué en 1788) qui restitue un état civil aux protestants.

Garde des Sceaux en 1787, il soumet au roi Louis XVI de France un mémoire alarmant sur la situation où il annonce des lendemains dangereux pour le pays.

Victime de l'opposition des parlements, sa réforme du 8 mai 1788 (coup d'Etat de Lamoignon) visant à réduire les pouvoirs au profit d'une « Cour plénière », qui aurait privé les Cours souveraines du droit de vérifier et d'enregistrer les lois de portée générale, entraîne une première émeute le mois de juin suivant à Grenoble surnommée la journée des Tuiles. Sa réforme ayant été abandonnée, il démissionne le 14 septembre 1788 (remplacé par Charles Louis François de Paule de Barentin). Il est retrouvé mort dans le parc de son château de Baville le 16 mai 1789 au matin3 — une semaine après l'ouverture des États généraux.

Titres et possessions

Marquis de Milhars (1759-1766)

Héritant de la terre et marquisat de Milhars, au décès de son père, le 23 mai 1759, il vend, suivant acte en date du 29 janvier 1766, à Clément de Rey de Saint-Géry, pour le compte de sa mère, Marie-Anne de Foucaud-Villars, veuve de Jean Jacques de Rey de Saint-Géry, le marquisat de Milhars ainsi que les terres et rentes qui en dépendent sur Noailles, Montrozier, Lexos, Arnac et une partie de Feneyrols, pour la somme de 360 000 livres4,5.

Généalogie

Mme le présidente de Lamoignon et ses enfants.

Il épouse le 4 septembre 1758 Marie-Élisabeth Berryer, fille de Nicolas-René Berryer. Il est le père de :

  • Marie Catherine (1759-1849) qui épousera, le 18 janvier 1775, Henri Cardin Jean Baptiste d'Aguesseau de Fresne ;
  • Marie Gabrielle Olive (1761-1842) qui épousera, le 14 décembre 1778, Charles Henri Feydeau, Marquis de Brou ;
  • Marie-Louise-Élisabeth (1763-1825) qui épousera, le 9 février 1779, Édouard François Mathieu Molé, comte Molé de Champlâtreux et fondera l'œuvre des Sœurs de la Charité de Saint-Louis avec Mgr Mayneaud de Pancemont ;
  • René-Chrétien-Auguste (1765-1845) qui épousera, le 24 août 1784, à Caen, Marie Henriette d'Augerville d'Aurcher, fille de Louis Robert Guillaume d'Augerville d'Aurcher et de Marie Catherine de Bernières6 ;
  • Marie Charles Guillaume (1767-1795), mort en 1795 exécuté par la Convention thermidorienne ;
  • Anne-Pierre-Chrétien de Lamoignon (1770-1827) qui épousa, en février 1802, sa nièce, Marie-Louise-Félicité Molé, avec laquelle il eut une fille, Marie-Louise-Augustine-Félicité, qui épousa Adolphe de Ségur-Lamoignon. Le couple n'eut pas d'enfant.
  • Marie-Constance (1774-1823) qui épousera, le 30 avril 1788, François Philibert Bertrand Nompar de Caumont,duc de La Force.

Notes et références

  • Archives départementales de l'Essonne - registre des baptêmes, mariages et sépultures (4 E 2488 - p. 178/210)
  1. Archives départementales du Calvados (4 E 1287)

Voir aussi

Articles connexes
  • Garde des sceaux de France
  • Famille de Lamoignon
Liens externes
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