Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 294 923
28 mai 2023

Giffard Henri

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Henri Giffard

Giffard_portrait_1_200

Biographie
Naissance 8 février 1825Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 14 avril 1882Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-LachaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ingénieur, inventeur, aérostierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎

Sommaire

  • 1Biographie
    • 1.1Naissance et orientation
    • 1.2Découvertes technologiques
    • 1.3Expositions et perfectionnements
    • 1.4Exposition universelle de 1878
    • 1.5Décès et testament
  • 2Honneurs
  • 3Notes et références
  • 4Liens externes

Biographie

Naissance et orientation
l'Aréostat, le dirigeable Giffard en 1852, lors d'un vol de démonstration entre Paris et Élancourt.
Injecteur Giffard

Il naît le 8 février 1825 à Paris et fait ses études au collège Bourbon. Il se passionne pour les chemins de fer naissants et devient conducteur de locomotive.

Il fait ses premières ascensions en ballon à 18 ans. Il fabrique des moteurs à vapeur à haut rendement avec M. Flaud dès 1849. Dès 1850 il imagine un nouveau système d'injecteur pour les chaudières, mais ne peut le réaliser, faute de moyens. Il dépose le 20 août 1851 un brevet (no 12226) sur l'application de la vapeur à la navigation aérienne, en collaboration avec l'École centrale.

Il teste son ballon allongé en 1851, aidé de deux centraliens : David et Sciama. Les deux meurent prématurément. Le 24 septembre 1852, il fait le premier vol propulsé et contrôlé dans un dirigeable, voyageant 27 km de Paris à Élancourt dans un ballon dirigeable de 2 500 m3, équipé d'un moteur de 3 chevaux (voir illustration).

Découvertes technologiques

Il dépose un nouveau brevet pour la navigation aérienne en 1855 (no 24057) et fait breveter une valve de régulateur le 26 novembre 1857.

Le 1er février 1858, il fait un nouveau brevet d'un système d'injecteur fonctionnant à la force centrifuge mais est menacé de procès pour plagiat. En remplacement, il brevette l'injecteur, qui fera sa fortune, le 8 mai 1858. Il s'agit d'un procédé sans aucune pièce en mouvement. Il est composé de deux cônes séparés d'un intervalle libre. La vapeur qui sert à actionner le dispositif se condense en abandonnant sa vitesse et en la transformant en pression qu'elle transmet à l'eau qui alimente alors la chaudière, sans gaspillage aucun. En effet la pression communiquée à l'eau est ainsi supérieure à la pression initiale de la vapeur.

En 1859, la première locomotive équipée du nouveau système est testée, en conservant en parallèle l'ancien procédé en cas de secours, qui ne sera jamais utilisé et vite démonté. Ce dispositif est adapté pour améliorer le procédé Triger, qui permet le creusement de zone inondée en pressurisant l'air ambiant pour faire baisser le niveau de l'eau.

Expositions et perfectionnements

Pour l'Exposition universelle de 1867, il construit un ballon à hydrogène de 5 000 m3, situé avenue de Suffren, actionné pour la première fois par un treuil à vapeur.

En 1869, il construit un ballon de 12 000 m3 à Londres.

En 1874, il dessine un système de suspension pour les wagons de chemins de fer.

Contrairement à la tendance de l'époque qui était d'utiliser le gaz de ville (plus facile à obtenir), il préfère miser sur l'hydrogène (meilleur porteur), se concentrant sur les méthodes de production.

Il perfectionne les procédés de fabrication d'hydrogène à la veille de la construction de son nouveau et gigantesque ballon.

Exposition universelle de 1878

Il construit un ballon captif de 25 000 m3 pour l'exposition universelle de Paris de 1878, capable d'emporter 40 passagers.

Ce ballon, situé aux Tuileries, sera l'une des principales attractions de l'exposition. On a dit qu'il fit voler en deux mois autant de personnes que depuis le début de l'aérostation, soit un siècle environ. Une dizaine d'ascensions par jour emmenaient les passagers jusqu'à plus de 500 mètres.

Parallèlement au ballon captif, la machine servant à produire le gaz a permis de gonfler de nombreux ballons libres, permettant des ascensions variées, parfois par groupes (jusqu'à trois ballons simultanément).

Le ballon captif d'Henri Giffard au-dessus de Paris en 1878.
Décès et testament
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Ne s'accommodant pas de sa cécité naissante, il se donne la mort le 15 avril 1882 en respirant du chloroforme, léguant son patrimoine à la nation pour qu'il serve aux pauvres et à des buts scientifiques et humanitaires. Il fut le mécène de nombreux aéronautes.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (21e division).

Honneurs

  • Il reçoit en 1859 le prix de mécanique de l'Académie des sciences sans même avoir présenté de dossier.
  • Son nom est inscrit sur la liste des soixante-douze noms de savants inscrits sur la tour Eiffel.
  • Rue Giffard dans le 13e arrondissement de Paris.

Notes et références

  1. ↑ Pierre Gauja, Les Fondations de l'Académie des sciences (1881-1915) [archive]chap. « Fondation Giffard »p. 333.
  2. ↑ Système de suspension pour les wagons de chemins de fer [archive].
  3. ↑ Gaston Tissandier, « La navigation aérienne [archive] », L'Aviation et la direction des aérostats dans les temps anciens et modernes, 1886. The Project Gutenberg EBook.
  4. ↑ Paul BauerDeux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, 2006, 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0)p. 368.

Liens externes

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité