Girot-Pouzol Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Girot-Pouzol | |
Fonctions | |
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Président du Corps législatif | |
20 février 1800 – 7 mars 1800 | |
Prédécesseur | abbé Grégoire |
Successeur | Claude-Pierre de Delay d'Agier |
Biographie | |
Date de naissance | 19 janvier 1753 |
Lieu de naissance | Vodable Royaume de France |
Date de décès | 29 janvier 1822 (à 69 ans) |
Lieu de décès | Le Broc |
Nationalité | Française |
Parti politique | Plaine puis modéré |
Jean-Baptiste Girot-Pouzol ou Girot de Pouzol, né le 19 janvier 1753 à Vodable et mort le 29 janvier 1822 au Broc, est un avocat, homme politique et fonctionnaire français, révolutionnaire modéré.
Sommaire
- 1 Origine
- 2 Carrière
- 3 Descendance
- 4 Sources
- 5 Notes et références
Origine
Né à Vodable le 19 janvier 1753, Jean-Baptiste Girot-Pouzol est avocat à Riom, en Auvergne, en 17891.
Carrière
Le 21 mars 1789, il est élu représentant du Tiers-État aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée de Riom par 202 voix sur 360 votants2. Présent au serment du Jeu de Paume2, il se fait remarquer par ses nombreuses prises de parole1,2.
À la fin de son manda, Girot-Pouzol devient juge puis président du tribunal du district d'Issoire1,2.
Élu le 7 septembre 1792 à la Convention nationale3, septième sur douze députés du Puy-de-Dôme2, il siège parmi la Plaine3. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour l'appel au Peuple1 et pour la détention puis l'exil3. Après la chute de Robespierre, il est élu secrétaire de la convention4 et s'attaque à d'anciens partisans de la Terreur2. Envoyé en mission dans le Gard et l'Hérault en février 1795, il s'attache à ramener la paix civil après les excès de la Terreur5.
Élu le 14 octobre 1795 au conseil des Anciens par 410 voix sur 4372, il passe le 12 avril 1798 au conseil des Cinq-Cents3. Il s'y fait remarquer en proposant de supprimer les fêtes nationales tombant en désuétude et de ne conserver que le 14 juillet et le 22 septembre3.
Rallié au 18 brumaire, il siège à la commission intermédiaire puis est désigné le 4 nivôse par le Sénat conservateur pour représenter le Puy-de-Dôme au Corps législatif2. Il préside cette assemblée du 20 février au 7 mars 18003. Au cours de sa présidence, le corps législatif vote la clôture de la liste des émigrés et la réforme judiciaire3. Il conserve son siège jusqu'au 29 novembre 18022.
Jean-Baptiste Girot-Pouzol est alors nommé sous-préfet d'Issoire et conserve ce poste jusqu'en 18141.
Il décède au Broc, le 29 janvier 18221.
Descendance
Jean-Baptiste Girot-Pouzol est le père de Maurice Girot-Pouzol, député du Puy-de-Dôme sous la monarchie de Juillet et la IIe République3. Il est par conséquent le grand-père de François Girot-Pouzol, député puis sénateur sous la IIIe République3.
Sources
- « Jean-Baptiste Girot-Pouzol », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Fayard, octobre 1999 (ISBN 2-213-60485-1), p. 876
- Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny) [archive]
- Philippe Séguin, 240 dans un fauteuil : la saga des présidents de l'Assemblée, Seuil, 1995 (ISBN 2-02-025670-3), p. 673-674
- Les conventionnels : listes par départements et par ordre alphabétique des deputés et des suppléants à la Convention nationale, dressées d'après les documents originaux des Archives nationales, avec nombreux détails biographiques inédits / par Jules Guiffrey [archive]
- Béziers pendant la révolution, 1789-1800 [archive]