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Vendée Militaire et Grand Ouest
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25 octobre 2013

Bataille de Locminé (1796)

 

La bataille

Le 7 avril 1796, sur ordre de Georges Cadoudal, général de l'armée catholique et royale du Morbihan, le colonel Pierre Robinault de Saint-Régeant, commandant de la division de Loudéac se porte dans les environs de Locminé avec 800 hommes. Les Chouans s'arrêtent dans un village à proximité de la ville mais ils y sont repérés et surpris par les 1 200 soldats républicains en poste à Locminé commandés par le général de brigade Julien Mermet[1],[2].

Les Chouans se rassemblent et parviennent à résister pendant plus d'une heure, mais dépassés par le nombre et sur le point d'être encerclés, ils doivent battre en retraite sur l'ordre de Saint-Régeant. Les derniers bataillons chouans menés par Garnier de Villesbret sont un temps encerclés mais réussissent finalement à effectuer une percée. Cependant les hommes de Saint-Régeant rejoignent 200 hommes de la division de La Trinité-Porhoët du colonel de Troussier. Les fuyards se rallient à la vue de ces renforts mais le colonel de Saint-Régeant est blessé à l'épaule lors de la retraite. Le combat reprend et au bout d'une demi-heure, alors que les Républicains sont sur le point de mettre les Chouans en déroute, 1 000 hommes de la division de Bignan commandés par Pierre Guillemot font leur apparition sur le champ de bataille[2].

Les Républicains cessent leur avancée tandis que les hommes de Loudéac et de La Trinité-Porhoët se réorganisent. Les Chouans lancent alors une charge générale à la baïonnette. Mermet se retrouve avec une ligne trop étiré suite à ses manœuvres d'encerclement. Les Républicains, désormais en infériorité numérique, reculent. Néanmoins 500 hommes venus de Vannes arrivent bientôt en renfort[1]. Cela ne suffit pas, Closmadeuc à la tête de plusieurs centaines d'hommes de la division de Ploërmel et Malestroit arrive à son tour sur le champ de bataille. Pressés sur plusieurs points, les Républicains battent en retraite et se réfugient dans la ville de Locminé[2].

Les pertes

Cadoudal, à la tête de la division d'Auray, était trop éloigné pour prendre lui-même part au combat. La réunion qu'il avait ordonné avait vraisemblablement pour but d'accueillir un débarquement d'armes. Mais cette opération fut annulée pour une raison inconnue et Cadoudal donna l'ordre à ses officiers de regagner leurs pays.

Selon les Mémoires de Pontbriand, qui reprit les notes du chef chouan morbihannais François Le Chevalier, les pertes furent de 80 tués et plus de 100 blessés pour les Chouans et de 1 000 hommes pour les Républicains[2]. Cependant le rapport républicain du général Pierre Quantin, bien que reconnaissant la défaite, ne fait mention que de 23 morts et 17 blessés pour les Républicains[1]. Selon le chef chouan du Bot les Chouans déplorent 200 morts ou blessés, dont 44 officiers, et les Républicains 250 hommes[1].

Bibliographie

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