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Vendée Militaire et Grand Ouest
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16 mars 2015

de Botherel du Plessis René-Jean

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

René-Jean de Botherel du Plessix (1745 à La Chapelle-du-Lou - 6 août 1805, Londres), connu sous le nom de comte de Botherel ou de Monsieur de Botherel, est un contre-révolutionnaire breton.

Il épousa le 23 janvier 1767 Anne-Charlotte de Saint-Genys et eut une fille et cinq fils.

Nommé en 1786 procureur général syndic des États de Bretagne. En 1788, il est à la tête de la défense des prérogatives du parlement de Bretagne contre les empiètements du pouvoir royal. il est chargé par son serment de garder les Droits et constituions de la Bretagne et de "...nous opposer en conséquence à ce qu'il soit enregistré dans les cours souveraines de la Province aucun édit qui attaqueraient ses Droits..." . Il échoue dans son combat pour la conservation des structures administratives bretonnes en 1789. Il publie un ouvrage intitulé "Protestations" à l'Europe le 13 février 1790 publié à Nantes et Southampton 3 février 1791. " 

Extrait : « Nous protestons contre la transcription faite ou à faire sur les registres de prétendus décrets de l’assemblée ; contre toute promulgation et exécution qui pourraient en être faite par ordre de ces juges ou administrateurs, comme incompétents et sans qualités. En un mot nous protestons contre tous actes et décrets qui pourraient être préjudiciables ou attentatoires aux droits, franchises et libertés de la Bretagne, et nous déclarons formellement nous y opposer.»

Au Plessix-Botherel , le 13 Février 1790… René-Jean DE BOTHEREL DU PLESSIX .(Procureur Général, syndic des États de Bretagne)   « Nous adressons cette protestation au Roi, gardien de nos libertés, qu’il a lui-même juré de maintenir ; et n’existant plus en Bretagne de tribunal légal, nous la confions au public, à l’Europe entière, et prions les bons citoyens qui l’auront reçue de la conserver et promulguer. »

À la fin de 1790, il émigre à Jersey où il assure la correspondance entre les chouans et la Grande Armée catholique et royale, d'une part, et le comte de Provence et le comte d'Artois, d'autre part, qui se trouvent à Londres. En 1791, il sert d'intermédiaire entre les princes et le marquis de la Rouërie ; il est chargé de se procurer des armes, des cartouches, de la poudre pour la contre-révolution et il s'entend avec un capitaine de navire pour transporter en Bretagne, à un endroit convenu de la côte, 1000 fusils envoyés à Jersey par M. de Calonne, ainsi qu'une partie des effets et munitions qu'il s'était procurés. Sur le point de partir rejoindre la Rouërie le navire et la cargaison sont arrêtés, de l'ordre du lieutenant-gouverneur de l'île. Armes et munitions sont mises au château Elisabet. Malgré cette déconvenue, il entretient une correspondance avec le marquis de la Rouërie autant que les occasions le permettent.

À Jersey, il accueille les émigrés qui se présentent et conjointement avec l'évêque de Léon, Mgr de La Marche, il s'affaire pour obtenir du gouverneur anglais le secours nécessité par la détresse de beaucoup, sinon de tous.

Il prend part au débarquement de Quiberon, le 25 juin 1795, avec son fils Henri-François, né en 1777, qui est fait prisonnier et fusillé le 25 août 1795. Le comte de Botherel peut s'échapper et rentrer à Londres.

Notes et références

  1.  « Protestations le 13 février 1790 » [archive], sur www.botherel.wordpress.com (consulté le 9 mars 2015)

Article connexe

  • Familles subsistantes de la noblesse française

 

Modification de cette page le 10 mars 2015 à 18:10.
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