Roederer Antoine-Marie
Pair de France | |
---|---|
Naissance |
1782
Metz |
---|---|
Décès |
1865
Ménilles |
Activité |
Homme politique
|
Antoine-Marie baron Roederer (1782-1865) est un préfet français du Premier Empire. Auteur de nombreux ouvrages d'histoire et d'économie1, il devint pair de France en 1845.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Publications[1]
- 3 Distinctions
- 4 Blasonnement
- 5 Sources
- 6 Notes et références
Biographie
Second fils du comte Pierre-Louis Roederer et d'Eve de Guaita, le baron Antoine Marie Roederer naît le 14 mai 1782, à Metz2, dans la province des Trois-Évêchés.
Il porte le même prénom que son grand-père maternel et parrain, Antoine-Marie de Guaita.
Il est nommé auditeur au Conseil d’État.
il assiste son père lors du coup d'État de Brumaire.
Il devient attaché à la Cour et à l’administration du royaume de Naples sous Murat. Il est nommé Préfet du Trasimène, fonction qu'il conserve de 1809 à 1814. À ce poste, il reçoit la Légion d'honneur, le 30 juin 18112. Préfet de l’Aube pendant les Cent-Jours.
En 1838, il achète le château de Ménilles pour 82 500 francs, un bien immobilier qui sera vendu par ses quatre filles en 1874 à la marquise de Choiseul-Praslin. En 1845, Roederer devient pair de France. Le 24 septembre 1858, il est promu Officier de la Légion d’honneur2.
Il écrit plusieurs comédies et études sur l'impôt et les douanes et fait éditer les nombreux ouvrages de comédies historiques et de mémoires écrites par son père.
Antoine-Marie Roederer décéda le 15 mars 1865, à Ménilles en Haute-Normandie. Il y est enterré avec sa femme, née Adélaïde Berthier, fille du général César Berthier.
Il était le beau-père de l'industriel et homme politique Thomas Louis Mercier, époux de sa fille aînée Alexandrine, et du général Charles-Édouard Delarue de Beaumarchais, petit-fils de l'écrivain Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et époux de sa fille cadette Marthe.
Les papiers personnels d'Antoine-Marie Roederer et de son père Pierre-Louis Roederer sont conservés aux Archives nationales sous la cote 29AP3.
Publications1
- Réfutation d'un passage des Mémoires posthumes du Cte Miot de Mélito, Paris : impr. de Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1859.
- La Famille Roederer de 1676 à 1790, Paris : impr. de Firmin-Didot frères, 1849.
- De l'Impôt progressif, impr. de A. Guyot et Scribe 1848.
- Études sur les deux systèmes opposés du libre échange et de la protection , éditions Guillaumin, 1851.
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur, le 30 juin 18112.
- Officier de la Légion d’honneur, le 24 septembre 18582.
Blasonnement
Armoiries : écartelé : au 1, d’argent au chêne arraché de sinople (brisé des armes de son père Pierre-Louis comte Roederer) ; au 2, d’or à la tour de sable, ouverte et ajourée du même ; au 3, de gueules à la tête de lion arrachée d’argent ; au 4, échiqueté d’or et d’azur de six tires ; au franc-quartier brochant des barons tirés du Conseil d’État.
Sources
- « Antoine-Marie Roederer », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition]
Notes et références
- Notice d'autorité sur bnf.fr [archive]
- Dossier de légionnaire sur Base Leonore [archive] (cote LH/2365/21).
- site des Archives nationales [archive]