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15 juillet 2018

Claretie Jules

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Jules Claretie

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Jules Claretie

Nom de naissance Arnaud Arsène Clarétie
Alias
Abnot, Robert Burat, Caliban, Candide, Arnold Lacretie, Jules Clarty, Georges Duclos, Charles Geoffroy, Olivier de Jalin, Jules de Lussan, Perdican, Jules Tibyl, William
Naissance 3 décembre 1840
Limoges, Haute-Vienne, Drapeau de la France France
Décès 23 décembre 1913 (à 73 ans)
Paris, Drapeau de la France France
Activité principale
Romancier, dramaturge, historien, nouvelliste, chroniqueur, critique littéraire, critique dramatique
Distinctions
Société des gens de lettres
Académie française
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
Roman, roman policier, roman d'amour, ouvrages historiques, critique littéraire, critique dramatique, nouvelle, théâtre

Arsène Arnaud Clarétie, dit Jules Claretie ou Jules Clarétie, né le 3 décembre 1840 à Limoges et mort le 23 décembre 1913 à Paris, est un romancier, dramaturge français, également critique dramatique, historien et chroniqueur de la vie parisienne. Au cours de sa longue carrière, outre la signature Jules Claretie, il a recours à plus d'une douzaine de pseudonymes afin de publier ses œuvres littéraires et ses articles dans la presse. Il a également utilisé, avec Charles-Edmond Chojecki, le pseudonyme collectif de Jules Tibyl.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Œuvres
  • 3 Notes et références
  • 4 Sources
  • 5 Bibliographie
  • 6 Liens externes

Biographie

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Jules Claretie collabore à de nombreux journaux, notamment au Figaro et au Temps, sous plusieurs pseudonymes. Il tient la critique théâtrale à l'Opinion nationale, au Soir, à La Presse. Ami d'Étienne Arago, il publie une analyse de ses Mémoires dans Le Temps du 28 mai 18921.

Historien, il compose entre autres une Histoire de la Révolution de 1870-1871.

En littérature, il publie en début de carrière des romans sentimentaux aux accents mélodramatiques, notamment Eliza Mercœur (1864) et Le Dernier Baiser (1864), puis fait quelques incursions dans le roman policier avec Un assassin (1866), récit d'un « crime mondain qui devint l'un des grands succès de l'année, et Le Petit Jacques (1885), un mélodrame plusieurs fois adapté au cinéma, dans lequel un ouvrier se laisse accuser d'un meurtre, le coupable lui ayant promis de donner à son fils une bonne éducation »2. Parmi les autres récits appartenant au genre policier, il faut compter Jean Mornas (1885), L'Accusateur (1895), L'Obsession (Moi et l'autre) (1905-1908), et des nouvelles, « en particulier Catissou et Kadja (publiées avec le roman Jean Mornas) ; mais aussi L'Homme aux mains de cire (1878), dans laquelle le héros, persuadé que l'inconnu qui fait la cour à sa propre fiancée est un vampire, trucide son rival d'un coup de poignard béni dans le cœur ; ou encore, L'impulsion (1912), qui s'intéresse aux mobiles d'un meurtre, en apparence gratuit »2.

Jules Claretie donne également de nombreux romans sur les milieux de la bourgeoisie et du pouvoir, tels que Monsieur le Ministre (1881) et Le Million (1882), ou quelques récits dans un registre plus exotiques, comme Le Prince Zilah (1884) qui est adapté à deux reprises au cinéma. Plusieurs de ses romans, dont La Famille des Gueux (écrit avec Ferdinando Petruccelli della Gattina), sont également adaptés pour la scène.

En 1894, il écrit pour Massenet le livret de La Navarraise et celui d' Amadis, tiré d'Amadis de Gaule, roman chevaleresque de Garci Rodríguez de Montalvo, qui n'est créé qu'après la mort des deux artistes, le 1er avril 1922 au Grand Théâtre de Monte Carlo3.

Il est élu président de la Société des gens de lettres, puis, en 1882 et 1883, il devient vice-président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, avant d'être nommé, de 1885 à 1913, administrateur général de la Comédie-Française, dont il ouvre les portes à des auteurs contemporains, tels que Paul Hervieu4, Henry Bataille et Octave Mirbeau, dont il fait jouer Les affaires sont les affaires et, à contre-cœur et contraint par une décision de justice, Le Foyer.

Il est élu membre de l'Académie française le 26 janvier 1888.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (4e division)5.

Il est l'oncle de Léo Claretie. Par sa mère, il cousine également avec le peintre Jules Dupré.

Œuvres

Caricature de Jules Claretie
par Alfred Le Petit parue en 1881
L'Américaine de Jules Claretie

Les papiers personnels de Jules Claretie ainsi que ceux de sa famille sont conservés à la Bibliothèque historique de la ville de Paris ; ils se composent de correspondances, de manuscrits de sa main, de son journal et de différents articles. La bibliothèque de la Fondation Dosne-Thiers a acheté en 1917 les ouvrages composant sa bibliothèque personnelle.

Notes et références

  1. Rapportée par Louis-Jules Arrigon dans Les Débuts littéraires d'Honoré de Balzac, p. 184-185.
  2. a et b Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières, vol. 1, p. 435.
  3. H. Robert Cohen, Marie-Odile Gigou, Association de la Régie théâtrale (France), Cent ans de mise en scène lyrique en France (env. 1830-1930), Éditeur Pendragon Press, 1986, p. 6 [archive]
  4. Jules Claretie est représenté aux côtés de Paul Hervieu sur un grand tableau peint par le peintre Chabas à la demande de l'éditeur Alphonse Lemerre. Cette peinture, Chez Alphonse Lemerre à Ville D'Avray exprime le souhait de l'éditeur parisien d'immortaliser les parnassiens ou amis qu'il édite. On retrouve aussi sur cette toile, José-Maria de Heredia, Leconte de Lisle, Marcel Prévost ou l'écrivain et académicien français Paul Bourget. Voir Histoire du Parnasse, Yann Mortelette, éd. Fayard, 2005, tableau reproduit partiellement en couverture ; et Leconte de Lisle ou la passion du beau, Christophe Carrère, éd. Fayard, 2009, tableau reproduit en intégralité.
  5. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, 2006 (ISBN 978-2914611480), p. 206

Sources

  • Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières, vol. 1 : A - I, Nantes, Joseph K, coll. « Temps noir », 2007, 1054 p. (ISBN 978-2-910-68644-4, OCLC 315873251), p. 435.

Bibliographie

Liens externes

 

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