Delaunay Jules-Élie
Naissance |
13 juin 1828
Nantes |
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Décès |
5 septembre 1891
Paris |
Nationalité |
France
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Activité |
Peintre
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Formation |
École nationale supérieure des beaux-arts
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Maître |
Hippolyte Flandrin
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Élève |
Émile Dezaunay
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Distinctions |
Second prix de Rome de 1853 et de 1856
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Jules-Élie Delaunay, né le 13 juin 1828 à Nantes, mort le 5 septembre 1891 à Paris, est un peintre français, connu pour ses peintures murales et ses portraits.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Galerie
- 3 Prix
- 4 Collections publiques
- 4.1 Peintures
- 4.2 Édifices religieux
- 4.3 Édifices civils parisiens
- 5 Élèves
- 6 Notes et références
- 7 Liens externes
Biographie
Jules-Élie Delaunay entre en 1848 à l'École des beaux-arts de Paris, où il est l'élève d'Hippolyte Flandrin et de Louis Lamothe. Second grand prix de Rome en 1856, avec Henri-Pierre Picou, il séjourne quatre ans à la Villa Médicis. À son retour à Paris, il se spécialise dans les grandes compositions et reçoit d’importantes commandes de l'Église ou de l'État. On peut admirer ses œuvres à l’Opéra Garnier, dans l’escalier d’honneur de l’Hôtel de ville de Paris et dans la nef du Panthéon (Paris) où se trouvent les panneaux représentant sainte Geneviève et Attila. Il met tant d’application dans la réalisation de cette dernière commande qu'au bout de quinze ans, l'œuvre n’est toujours pas achevée1.
Delaunay est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1879 et devient chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris en 1889. Ami du mélomane fortuné et académicien, Ernest Legouvé, Delaunay est chargé de l’éducation artistique de son petit-fils George Desvallières, le futur peintre. Ensemble, ils visitent le Tessin en 1884. Plus tard Delaunay le présente à Gustave Moreau. Ce dernier et Delaunay sont les témoins du mariage de George Desvallières et Marguerite Lefebvre en 18902.
Galerie
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Portrait de Mademoiselle Stéphanie Brousset (1871), Musée d'arts de Nantes.
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Ixion précipité dans les Enfers (1876), Musée d'arts de Nantes.
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Portrait de Madame Georges Bizet (1878), musée d'Orsay, Paris.
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Portrait de Madame Georges Guiard, née Fanny Goüin (1883), Musée d'arts de Nantes.
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Sapho embrassant sa lyre, musée des beaux-arts de Brest.
Prix
- Second prix de Rome de 18533 pour Jésus chassant les vendeurs du Temple
- Second grand prix de Rome de 1856 pour Le Retour du jeune Tobie
Collections publiques
- La nymphe Hespérie pleurée par Esacus, 1859, Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague
- Charles Hayem, vers 1838-1902, musée d'Orsay, Paris
- La Peste à Rome, 1869, musée d'Orsay, Paris
- Portrait de Mademoiselle Stéphanie Brousset, 1871, Musée d'arts de Nantes
- Diane, 1872, musée d'Orsay, Paris
- Sainte Geneviève rend le calme aux Parisiens à l'approche d'Attila, 1874-1891, Panthéon
- Portrait de Madame Georges Bizet, 1878, musée d'Orsay, Paris
- Portrait du peintre Auguste Toulmouche, 1880 - 1890, musée Magnin, Dijon
- Portrait de l'abbé Egidio Sotta, 1887, musée Gustave-Moreau, Paris
- Abbaye Notre-Dame de Blanche-Couronne à La Chapelle-Launay
- Couvent de la Visitation à Nantes
- Église Saint-François-Xavier de Paris
- Église de la Sainte-Trinité de Paris
- Panthéon
- Palais-Royal
- Opéra Garnier
- Cour de cassation
- Conseil d'État
Élèves
- Jules-Gustave Besson
- Henri Courselles-Dumont (vers 1873-1878), devient son assistant
- Henri Dabadie (1867-1949)
- Émile Dezaunay
- Raoul du Gardier
- Edgard Maxence (vers 1890-1894)
- Marcel Paul Meys
- Louis Ridel (1866-1937)
- George Desvallières (1877-1880)
- Georges Rouault
- José Maria Veloso Salgado
- Silas Broux
- Honoré Broutelle (1866-1929)
Notes et références
- Béatrice Fontanel, , Daniel Wolfromm, Quand les artistes peignaient l’histoire de France, De Vercingétorix à 1918, Seuil, Paris, 2002.
- Le Renouveau de l'art sacré [archive], in Le Monde de la Bible
- Avec Henri-Pierre Picou.