Regnault Jean-Baptiste
Maître |
Jean Bardin
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Lieu de travail |
Paris
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Mouvement |
Néo-classicisme
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Influencé par |
Jacques-Louis David
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Distinctions |
Prix de Rome en peinture de 1776
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Jean-Baptiste Regnault, né le 9 octobre 1754 à Paris, où il est mort le 12 novembre 1829, est un peintre néo-classique français.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Œuvres dans les collections publiques
- 2.1 En Allemagne
- 2.2 À Cuba
- 2.3 En France
- 3 Galerie
- 4 Élèves
- 5 Distinction
- 6 Notes et références
- 7 Annexes
- 7.1 Source partielle
- 7.2 Liens externes
Biographie
Il est tout d'abord mousse pendant cinq ans, puis, de retour à Paris, il devient l'élève de Jean Bardin, qu'il accompagne en Italie, ainsi que de Nicolas-Bernard Lépicié et Joseph-Marie Vien. Il s'est formé chez Jean H. Bardin, et non à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts qui n'existait pas à l'époque. Son Alexandre et Diogène lui vaut le prix de Rome en 1776. Il séjourne au palais Mancini en compagnie de Jacques-Louis David et de Pierre Peyron, puis il est élu membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1782. En 1787, il habite cour du Commerce à Paris et a pour élève Louis Lafitte. Il va initier sa jeune voisine, Constance-Marie Bondelu, à la peinture.
Il multiplie les sujets antiques, puis se passionne pour la Révolution et peint pour le Salon de 1795 La Liberté ou la Mort : au centre, le Génie de la France aux ailes tricolores survole le globe terrestre exprimant l'universalité des idées de 1793 ; à sa gauche, la Mort ; à sa droite, la République avec les symboles de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
Sous le Premier Empire, Jean-Baptiste Regnault exécute de grands formats avec un formalisme hérité de l'antique. Le 7 février 1807, il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris, poste qu'il occupait depuis le 21 décembre 1805, mais sans appointements. Il succédait à Clément-Louis-Marie-Anne Belle et aura pour successeur Ingres en 18291. De 1816 à 1822 il est professeur de dessin à l'École polytechnique2. Il reçoit le titre de baron le 19 juillet 1829.
Jean-Baptiste Regnault a épousé en premières noces Sophie Meyer3, dont il a trois fils : le baron Antoine Louis Regnault4, Jean François Regnault5 et Carles Louis Regnault6.
Jean-Baptiste Regnault est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (36e division) à Paris.
Œuvres dans les collections publiques
- Düsseldorf, Museum Kunstpalast : La Mort de Cléopâtre, 1796-1797, huile sur toile ;
- Hambourg, Kunsthalle : La Liberté ou la Mort, 1795, huile sur toile ;
- La Havane, Museo Napoleónico (es) : Portrait de Napoléon au camp de Boulogne, 1804, huile sur toile ;
- Brest, musée des beaux-arts : Jupiter et Io, 1827, huile sur toile ;
- Clermont-Ferrand, Musée d'art Roger-Quilliot : La mort de Desaix à Marengo, vers 1810, huile sur toile ;
- Dijon, musée des beaux-arts de Dijon :
- Le Baptême du Christ, 1779, huile sur papier marouflé sur toile, 35 x 24.3 cm 7 ;
- Martyre des saints Procès et Martinien (copie d'après Valentin de Boulogne), 1780, huile sur toile, 306.5 x 195 cm8 ;
- Fontainebleau, château de Fontainebleau : La Justice arrêtée dans son cours par la Clémence, huile sur toile ;
- Maisons-Laffitte, château de Maisons-Laffitte :
- Pygmalion et sa statue, huile sur toile ;
- L'Origine de la Peinture, huile sur toile ;
- Meaux, musée Bossuet : L'Amour et l'Hymen buvant dans la coupe de l'Amitié, 1820, huile sur toile ;
- Paris, musée du Louvre :
- L'Éducation d'Achille, 1782, huile sur toile ;
- Déscente de Croix, 1789, huile sur toile ;
- Le Déluge, 1789/-1791, huile sur toile ;
- Socrate arrachant Alcibiade des bras de la Volupté, 1791, huile sur toile ;
- Les Trois Grâces, 1797-1798, huile sur toile9 ;
- Rouen, musée des beaux-arts : Ariane et Thésée, 1829, huile sur toile ;
- Versailles, musée de l'Histoire de France :
- Desaix recevant la mort à la bataille de Marengo, 1801, huile sur toile ;
- Mariage du prince Jérôme et de la princesse de Wurtemberg, 1810, huile sur toile.
Galerie
Élèves
- Joseph Albrier
- Jean-Hilaire Belloc
- Merry-Joseph Blondel
- Henri Joseph Boichard
- François Bouchot (1800-1842), prix de Rome en 1823
- Félix Boisselier
- Théodore Caruelle d'Aligny
- Rosalie Caron
- Louise Zoé Coste
- Alexandre
- Auguste Couder (1790-1873)
- Godefroy Engelmann
- Antoine-Claude Fleury
- Jean-Augustin Franquelin
- Emmanuel Fries
- Jean-Baptiste Germain
- Alexis-François Girard (vers 1810-1812 ?)
- Gaspard Gourgaud10
- Gabriel-Christophe Guérin
- Pierre-Narcisse Guérin
- Jean-Baptiste Guignet
- Thomas Henry
- Louis Hersent (1777-1860)
- Louis Lafitte (1770-1828)
- Charles-Paul Landon (1761-1826)
- Hippolyte Lecomte
- Robert Lefèvre
- François-Gabriel Lépaulle (1804-1886)
- Esprit-Aimé Libour
- Henriette Lorimier
- Albert Magimel
- Jean Henry Marlet
- Jean Murat
- Pierre Edme Louis Pellier
- Édouard Pingret
- Isabelle Pinson
- Jacques Réattu
- Jean-Charles-Joseph Rémond (1795-1875)
Distinction
- Chevalier de la Légion d'honneur11
Notes et références
- Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », in Romantisme, no 93, 1996, p. .95-101.
- « Regnault Jean-Baptiste » [archive] sur le site cths.fr
- Morte le 25 janvier 1825.
- Né à Paris le 14 mars 1788, mort le 13 septembre 1846, colonel au 38e de ligne, commandeur de la Légion d'honneur le 28 avril 1841 (« Cote LH/2285/24 » [archive]).
- Né à Paris le 15 juin 1789, mort le 6 août 1843 à Montereau (Seine et Marne), capitaine à la Légion de l'Aube, chevalier de la Légion d'honneur le 28 novembre 1813 puis officier du même ordre le 8 novembre 1834 (« Cote LH/2285/54 » [archive]).
- Alias baron Charles Louis Regnault, né le 15 juin 1792 à Paris, mort le 25 mai 1868 à Paris, demeurant au 6 rue Richer à Paris. Employé au Trésor Royal, chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre souverain de Malte et de l'ordre de Saint-Sylvestre.
- « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice » [archive], sur mba-collections.dijon.fr (consulté le 5 novembre 2016)
- « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice » [archive], sur mba-collections.dijon.fr (consulté le 5 novembre 2016)
- Michèle Perny - Musée du Louvre, « Les Trois Grâces » [archive], sur louvre.fr (consulté le 9 janvier 2016).
- Jacques Macé, Le général Gourgaud, Nouveau monde éditions, Paris, 2006
- « Cote LH/2285/51 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture
Annexes
- Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799.
- Notices d'autorité
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