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13 juillet 2019

Fragonard Jean-Honoré

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 


Jean-Honoré Fragonard

260px-Jean-Honoré_Fragonard_023

Autoportrait vers 1760-1770 au musée Fragonard de Grasse.

Naissance
5 avril 1732
Grasse
Décès
22 août 1806 (à 74 ans)
Paris
Nom de naissance
Jean-Honoré Nicolas Fragonard
Activités
Peintre, graveur, dessinateur
Formation
École royale des élèves protégés
Académie de France à Rome
Maîtres
Jean Siméon Chardin, François Boucher
Élève
Jean-Baptiste Le Brun
Mouvement
Rococo
Conjoint
Marie-Anne Fragonard
Enfant
Alexandre-Évariste Fragonard
Parentèle
Honoré Fragonard (cousin germain)
Distinction
Prix de Rome (1752)
Œuvres réputées
La Liseuse, Les Hasards heureux de l'escarpolette, Le Colin-Maillard, Le Verrou

Jean-Honoré Nicolas Fragonard, né le 5 avril 1732 à Grasse et mort le 22 août 1806 à Paris, est un des principaux peintres classiques français du XVIIIe siècle. Peintre d'histoire, de genre et de paysages, il se spécialise assez rapidement dans le genre libertin et les scènes galantes, comme le montre son célèbre tableau Le Verrou.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Famille
  • 2 Œuvre
    • 2.1 Le Verrou
    • 2.2 Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille
    • 2.3 Autres œuvres
    • 2.4 Œuvres disparues
  • 3 Galerie
  • 4 Expositions récentes
  • 5 Philatélie
  • 6 Notes et références
  • 7 Annexes
    • 7.1 Sources
    • 7.2 Bibliographie
    • 7.3 Liens externes

Biographie

Détail du Monument à Jean-Honoré Fragonard (1907) par Auguste Maillard à Grasse.

Jean-Honoré est fils de François Fragonard, garçon gantier, et de Françoise Petit. Après la mort, à dix mois, de son petit frère Joseph, il reste enfant unique. Il quitte sa ville natale à l'âge de six ans pour s'installer avec sa famille à Paris, où se déroule la plus grande partie de sa carrière1.

Les dispositions artistiques de Fragonard sont précoces et c'est le notaire chez qui il devient clerc à treize ans qui remarque ses dons artistiques. Après avoir quelque temps travaillé avec Jean Siméon Chardin, il entre comme apprenti, à l'âge de quatorze ans, dans l'atelier de François Boucher. C'est grâce à lui que le jeune Fragonard affirme ses dons et apprend à copier les maîtres. Boucher le présente bientôt au prestigieux Grand prix de Peinture de l'Académie royale qu'il remporta en 1752 grâce à son tableau Jéroboam sacrifiant aux idoles2. Une carrière dans la peinture d'histoire lui semble alors toute tracée. Il entre ainsi durant trois années à l'École royale des élèves protégés alors dirigée par le peintre Carle Van Loo. Fragonard effectue son Grand Tour et part en 1756 pour l'Académie de France à Rome en compagnie de son ami Hubert Robert (un autre peintre ayant remporté le prix de Rome) et l'architecte Victor Louis. Il y résidera jusqu'au mois d'avril 1761 et y est notamment influencé par le peintre Giambattista Tiepolo et le style baroque de Pierre de Cortone, mais il s'épuise à pasticher les grands maîtres selon un style encore académique. Jean-Claude Richard de Saint-Non devient, à cette époque, son protecteur et principal commanditaire. Il quitte dès lors la Ville éternelle pour la France durant un long périple achevé en septembre à travers les villes de Florence, Bologne et Venise notamment3.

Il obtient un atelier au Louvre où il vit et est chargé de décorer la galerie Apollon4. En 1765, son tableau Corésus et Calirhoé, commandé pour la manufacture des Gobelins pour la tenture des amours des dieux, le fait entrer à l'Académie5. Mais, désespérant d'atteindre le premier rang dans ce genre classique, il le quitte pour le genre érotique, dans lequel ses toiles galantes obtiennent le plus grand succès auprès de la Cour licencieuse de Louis XV. Il devient bientôt le peintre à la mode, peint des paysages illusionnistes et des portraits puis des tableaux de cabinets. En 1769, il se marie avec Marie-Anne Gérard (1745-1823), une peintre en miniature aussi originaire de Grasse, belle-sœur de Marguerite Gérard. Cette même année nait leur première fille Rosalie (1769-1788).

En 1773, après un voyage en Flandre pendant l'été, le fermier général Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret de Grandcourt lui propose d'être son guide pour un voyage en Italie, puis en Europe centrale, qui débutera en octobre. Bergeret de Grandcourt était comte de Nègrepelisse, et l'itinéraire du voyage, à l'aller, passe par cette localité, où la petite troupe de voyageurs séjourne une quinzaine de jours. Fragonard y dessine le château, propriété de Bergeret6. Le voyage prend fin en septembre 1774 après les visites successives de Vienne, Prague, Dresde, Francfort et enfin Strasbourg.

En 1780, le couple Fragonard donne naissance à un nouvel enfant Alexandre-Évariste Fragonard (1780-1850), qui deviendra lui aussi artiste. Huit ans plus tard, à seulement 19 ans, leur fille Rosalie meurt, au château de Cassan en région parisienne. Durant la Révolution, il séjourne à Grasse (1790-91) chez son cousin Alexandre Maubert (cette bastide est devenue la villa-musée Jean-Honoré Fragonard en 1977)7. Fragonard devient membre de la Commune des Arts en 1793. Par la suite, Fragonard est nommé l'un des conservateurs du musée du Louvre par l'Assemblée nationale à la suite de l'intervention de Jacques-Louis David.

Autoportrait (v. 1800-1806), musée du Louvre.

En 1805, tous les artistes résidents, dont Fragonard, sont expulsés du Louvre par décret impérial, consécutif à la réorganisation de l'édifice en musée Napoléon. La disparition de l'aristocratie commanditaire (ruinée ou exilée) lui fait perdre sa grande fortune. Il s'installe alors chez son ami Veri, au Palais Royal. L'année suivante, il meurt, apparemment terrassé par une congestion cérébrale dans son nouveau logement situé aux galeries du Palais-Royal, dans l'indifférence quasi-totale de ses contemporains8. Les funérailles sont célébrées à l'église Saint-Roch. Il est inhumé dans l'ancien cimetière de Montmartre, où sa tombe remplacée a disparu vers le milieu du XIXe siècle, une plaque cénotaphe en marbre étant apposée sur le mur de l'emplacement où se trouvait sa tombe (19e division)9.

Famille

La famille de Fragonard comprenait de nombreux artistes :

  • Marguerite Gérard, sa belle-sœur et élève peintre intimiste ;
  • Marie-Anne Gérard, son épouse, miniaturiste ;
  • Alexandre-Évariste Fragonard, son fils ;
  • Théophile Fragonard, son petit-fils, fils d'Alexandre.

Son cousin, Honoré Fragonard, est un anatomiste célèbre dont les « écorchés » sont conservés dans le musée Fragonard (École Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort).

Il est l'arrière-grand-oncle de la célèbre artiste-peintre impressionniste du siècle suivant Berthe Morisot.

Œuvre

À l'instar de François Boucher, Fragonard est considéré comme le peintre de la frivolité, du rococo, bien qu'il ait peint dans de nombreux autres registres : grands paysages inspirés de peintres hollandais, peintures religieuses ou mythologiques, ou scène de bonheur familial notamment.

Le Chat angora (vers 1783-1785) - Wallraf museum, Cologne.

D'un trait virtuose, Fragonard savait montrer le tourbillonnement du monde par des gestes expressifs et gracieux ou des drapés pleins de vigueur. Fragonard est le dernier peintre d'une époque sur le déclin, ses scènes de genre seront bientôt rendues obsolètes par la dureté néoclassique de David, par la cruauté de la Révolution et celle de l'Empire.

Les scènes de genre de Fragonard sont volontiers égrillardes, comme Les Hasards heureux de l'escarpolette, fantasme d'un commanditaire libidineux (M. de Saint-Julien, receveur général des biens du clergé) qui donna à l'artiste des conseils de mise en scène : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu'un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau. »

Mais même ces scènes effectivement frivoles peuvent être lues à un niveau différent, on peut y voir percer, souvent, une inquiétude, un sentiment de fin de fête parfois (et cela rappelle Watteau ou encore le roman Point de lendemain de Vivant Denon), ou encore une menace diffuse : les couples dans l'intimité, les belles qui s'épouillent, les endormies, tout ce petit monde de grâce et de sympathie est observé par un peintre qui nous rappelle que la jeunesse ne dure pas et que les moments de tendresse lascive sont fugaces et rares.

Fragonard avait travaillé notamment avec Hubert Robert (1733-1808), leur collaboration fit l'objet d'une exposition à Rome à la Villa Médicis10.

Le Verrou
Le Verrou, (vers 1774-1778) - musée du Louvre, Paris.

Malgré les multiples analyses effectuées sur ce tableau, conservé au musée du Louvre, il n'y a pas eu une explication, mais plusieurs éventualités, en ce qui concerne sa signification. S'agit-il d'un viol, ou d'une scène d'amour ?

Une esquisse de taille réduite (26 × 32,5 cm) de ce tableau a été vendue chez Christie's le 17 décembre 1999 pour la somme de 5 281 500 £, lot no 95, soit environ 8 080 000 €11.

La version originale du Verrou a été acquise12 par le musée du Louvre en 1974. Elle fut conçue par le peintre comme pendant à l'Adoration des bergers (offerte au Louvre en 1988 par monsieur et madame Roberto Polo13). Sont ainsi opposés l'amour sacré et l'amour profane.

Le Verrou a fait l'objet d'un arrêt classique de la première chambre civile de la Cour de cassation du 24 mars 1987, qui a fait jurisprudence sur la théorie de l'erreur en Droit des obligations français.

Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille

Ce projet fut commencé en 1771 à la suite d'une commande de Madame du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV. Il consistait en quatre tableaux intitulés La Poursuite, La Surprise (ou La Rencontre), L'Amant couronné et La Lettre d'amour et destinés à être installés au pavillon de Louveciennes dans le salon de forme ovale (appelé aujourd'hui le salon Fragonard). Mais, quelque temps après l'installation, les tableaux furent rejetés car ils ne s'accordaient pas avec le style d'architecture néoclassique du pavillon.

Ainsi, Fragonard conserva tous les tableaux dans son atelier et les apporta avec lui quand il retourna à Grasse, sa ville natale. Il décida alors de les installer dans l'un des salons de la villa de son cousin, mais les murs restant encore vides après cette installation, Fragonard décida de peindre dix tableaux supplémentaires afin de meubler l'espace.

Les panneaux qui sont aujourd'hui à Grasse, dans la villa qui est devenue le musée Jean-Honoré Fragonard, sont des copies réalisées par Auguste de La Brély, avant la vente des originaux au collectionneur américain Pierpont-Morgan (ensuite achetés par Frick en 1915, ils se trouvent aujourd'hui dans la collection Frick de New York).

Cela fait au total quatorze tableaux que l'on peut diviser en trois groupes.

  • Six scènes d'amour :
    • La Poursuite
    • La Surprise ou La Rencontre
    • L'Amant couronné
    • La Lettre d'amour
    • L'Abandonnée
    • L'Amour triomphant
  • Quatre allégories des amours :
    • L'Amour en sentinelle
    • L'Amour folie
    • L'Amour poursuivant une colombe
    • L'Amour assassin
  • Quatre peintures décoratives.
Autres œuvres
L'Adoration des bergers, 1775 - Musée du Louvre, Paris.
L'Armoire, 1778 - Metropolitan Museum of Art, New York.
L'Abreuvoir, vers 1765 musée des beaux-arts de Lyon.
  • Le Colin-Maillard, huile sur toile, 116,8 × 91,4 cm, vers 1750-1752, Toledo Museum of Art, Toledo (Ohio), États-Unis.
  • Renaud dans les jardins d'Armide, huile sur toile, 72 × 90 cm, 1763, musée du Louvre, Paris.
  • L’Abreuvoir, 51,5 × 63 cm, vers 1765, musée des beaux-arts, Lyon
  • Les Hasards heureux de l'escarpolette, huile sur toile, 81 × 64 cm, 1767-1768, Wallace Collection, Londres.
  • Les Débuts du modèle, huile sur toile, 50 × 63 cm, 1769, musée Jacquemart-André, Paris.
  • Portrait de M. Meunier, dit autrefois Portrait de Diderot, vers 1769, huile sur toile, 81 × 65 cm, Musée du Louvre, Paris14.
  • Jean-Claude Richard de Saint-Non habillé à l'espagnole, (v.1769), Musée national d'art de Catalogne, Barcelone.
  • L'Amour embrasant l'Univers, huile sur toile, 116 × 145 cm, vers 1770, Musée d'art, Toulon.
  • La Poursuite, huile sur toile, vers 1771, 67 × 38 cm, musée des beaux-arts, Angers.
  • La Surprise, huile sur toile, vers 1771, 67 × 38 cm, musée des beaux-arts, Angers.
  • La Liseuse, vers 1770–1772, National Gallery of Art, Washington.
  • L'Adoration des bergers, huile sur toile, 73 × 93 cm, 1775, musée du Louvre, Paris.
  • Le Rocher, 53 × 62,5 cm, vers 1780, musée des beaux-arts de Lyon.
  • L'Abreuvoir, 51,5 × 63 cm, vers 1765, musée des beaux-arts de Lyon.
  • La Naissance de Vénus, Musée Grobet-Labadié, Marseille.
  • Le Baiser à la dérobée, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
  • Jeune fille aux petits chiens, huile sur toile, 61 × 50 cm, collection particulière15.
  • Conversation galante, huile sur toile, 62 × 74 cm, Wallace Collection, Londres
  • La visite de l’atelier, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • La Fuite en Égypte, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Récit d’un naufrage, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Une femme et un religieux devant un monastère, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Un seigneur forçant une dame à signer un papier, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Un coin de parc, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Le petit Montreur de singe savant, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Deux motifs d’après des œuvres italiennes, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Le peintre, vu de dos, à son chevalet, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Un joueur de cornemuse, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Jeune femme en costume Renaissance fuyant, épouvantée à la vue d’un miroir, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Cavalier en costume de Louis XIV présentant un tableau d’architecture à un jeu de dame, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Le Faucon, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Bienfaits et sévices des volcans, dessin préparatoire, Musée Magnin, Dijon
  • Les collecteurs de taxe, eau-forte, 1778, Metropolitan Museum of Art, New York.
  • L'Armoire, eau-forte, 1778, Metropolitan Museum of Art, New York
  • Le Guerrier,16 , c. 1770, huile sur toile, 81.5 x 64.5 cm, Clark Art Institute, Williamstown
Œuvres disparues

Une couple de tableaux de Fragonard intitulés Le Jeu de la palette et Le Jeu de la bascule (75 × 93 cm), et datant probablement de 1761, avait disparu au début du XIXe siècle, à la mort de Bergeret de Grandcourt17. Ces deux œuvres, représentant des personnages jouant dans des paysages de ruines antiques, ont été retrouvées par l’étude Tajan en 2016 à l'occasion d'un inventaire dans un château en Normandie17.

Galerie

   

Expositions récentes

  • Fragonard, un provençal aux Pays-Bas, Villa-Musée Jean-Honoré Fragonard, Grasse, du 1er juillet au 30 septembre 2016
  • Jean-Honoré Fragonard, dessins du Louvre, Musée du Louvre, du 3 décembre 2003 au 8 mars 200419.
  • Fragonard, les plaisirs d'un siècle, Musée Jacquemart-André, Paris, du 3 octobre 2007 au 13 janvier 2008 20
  • Les Fragonard de Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon, du 8 décembre 2006 au 2 avril 200721.
  • Fragonard Dessinateur; Exposition au musée des beaux-arts de Caen du 17 octobre 2009 au 18 janvier 2010. Il s'agit sous un autre titre de l'exposition de Besançon en 2006-200722.
  • De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes, Musée Jacquemart-André, Paris, du 14 mars au 21 juillet 2014 23.
  • Fragonard amoureux, Musée du Luxembourg, Paris, du 16 septembre 2015 au 24 janvier 2016 24.

Philatélie

  • En 1939, un premier timbre en faveur de la création d'un musée postal, d'une valeur de 40 centimes et surtaxe de 60 centimes, brun-lilas et brun et sépia, représentant l’Inspiration favorable d'après Fragonard25 est émis par la poste. Il porte le n° YT 446
  • En 1962, deux timbres sont émis au profit de la Croix-Rouge, le premier, lilas-brun d'une valeur de 20 centimes et 10 centimes de surtaxe représente Rosalie, et le second, vert, d'une valeur de 25 centimes et 10 centimes de surtaxe, représente L'enfant en Pierrot. Ils sont mis en vente 1er jour le 8 décembre à Angoulême. Ils portent les n° YT 1366 et 1367.
  • En 1972, un timbre de 1 franc, polychrome, représentant L'étude est émis par la poste. Il est mis en vente 1er jour à Paris le 22 janvier. Il porte le n° YT 170226.

Notes et références

  1. Marie-Anne Dupuy-Vachey, Fragonard : les plaisirs d'un siècle, Snoeck, 2007, 183 p. (ISBN 978-9-05349-655-8, lire en ligne [archive]), p. 13.
  2. Jean Pierre Cuzin, Dimitri Salmon, Fragonard. Regards croisés, Société des Editions Mengès, 2007, p. 110.
  3. Jean Honoré Fragonard [archive].
  4. Marie-Anne Dupuy-Vachey, Fragonard : les plaisirs d'un siècle, Snoeck, 2007, p. 32.
  5. Corésus et Calirrhoé [archive].
  6. En souvenir de cet arrêt, un collège de cette ville porte le nom de Fragonard.
  7. Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Côte d'Azur - Monaco, Petit Futé, 2013, p. 465.
  8. Félix Naquet, Fragonard, Librairie de l'art, 1890, p. 70.
  9. Jean Pierre Cuzin, Dimitri Salmon, Fragonard. Regards croisés, Société des Editions Mengès, 2007, p. 220.
  10. Jean-Pierre Cuzin, références exactes à venir.
  11. Sur quelles bases est faite cette conversion ? La valeur de la livre par rapport au franc en 1974, puis l'actualisation en euros, ou l'actualisation en livres puis la conversion en euros ?.
  12. Pour 5 150 000 francs du marchand François Heim qui l'avait acheté aux enchères 50 000 francs environ, la majeure partie de la somme provenant d'une subvention exceptionnelle du ministère des Finances, alors dirigé par Valéry Giscard d'Estaing. Celui-ci, devenu candidat à la présidence de la République, n'apprécia pas vraiment d'être traité par la Presse de Pigeon de la rue de Rivoli.
  13. La société d'investissement fondée par Roberto Polo ayant fait faillite, ses créanciers essayèrent, vainement, de faire annuler ses donations, un diadème de l'Impératrice Eugénie avait été aussi offert.
  14. Nouveau titre donné à l'œuvre par le Musée du Louvre à la suite du travail de Carole Blumenfeld : Une facétie de Fragonard, les révélations d'un dessin retrouvé, éd. Gourcuff-Gradengo, 2013 (source : Grande Galerie - Le Journal du Louvre, mars/avril/mai 2013, n° 23).
  15. Collection privée de Jeff Koons (journal Le Monde du 5 novembre 2011).
  16. (en) « Museum / Collections / The Warrior » [archive], sur www.clarkart.edu (consulté le 4 octobre 2017)
  17. a et b « Deux tableaux de Fragonard découverts dans un château normand » [archive] sur ouest-france.fr, 13 mai 2017.
  18. Contes de La Fontaine illustrés par Fragonard, Paris, Diane de Selliers, 1994.
  19. http://www.lyc-fragonard-isle-adam.ac-versailles.fr/frago.pdf [archive] lien de l'exposition.
  20. Musée Jacquemart-André, exposition "Fragonard, les plaisirs d'un siècle", du 3 octobre 2007 au 13 janvier 2008 [archive].
  21. http://www.musee-arts-besancon.org/pages.php?idMenu=3&idPage=2&idExpo=8 [archive].
  22. http://www.mba.caen.fr/expos/2009/DPFragonard.pdf [archive].
  23. http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/evenements/watteau-fragonard-fetes-galantes [archive].
  24. « Fragonard amoureux. Galant et libertin | Musee du Luxembourg » [archive], sur museeduluxembourg.fr (consulté le 22 septembre 2015).
  25. Gravé par Piel, d'après une estampe de Louis Michel Halbou reprenant plus chastement une composition peinte de Fragonard.
  26. Catalogue Yvert et Tellier, t. 1.

Annexes

Sources
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Jean-Honoré Fragonard » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
  • Florian Rodari, Fragonard, l'instant désiré, (1994)
  • Jean-Pierre Cuzin, Fragonard, 2003
Bibliographie
  • Jacques Thuillier, Fragonard, Paris, Skira, coll. : « La Peinture », (éd. anglaise et allemande), 1967.
  • Philippe Sollers, Les surprises de Fragonard, monographie illustrée, Gallimard, 1987; texte repris dans La guerre du goût, Gallimard, 1994, (existe en poche collection Folio).
  • Jean-Pierre Cuzin, Jean-Honoré Fragonard. Vie et œuvre. Catalogue complet des peintures, Fribourg-Paris, éd. Herscher, 1987 (éd. anglaise et allemande, 1988).
  • Jean-Pierre Cuzin, Dimitri Salmon, Fragonard, Regards croisés. Mengès, novembre 2007. 240 pages, 365 illustrations. (ISBN 978-2-85620-478-8). [1] [archive]
  • Martin Schieder, Jean-Honoré Fragonard und der Pariser Kunstmarkt im ausgehenden Ancien Régime, in: Kritische Berichte 21-3/1993, p. 10–20.
  • Étienne Jollet, Les figures de la pesanteur - Newton, Fragonard et « Les hasards heureux de l'escarpolette », Éditions Jacqueline Chambon, 1998.
  • Pierre Rosenberg, Fragonard, exposition Paris, Grand-Palais et New York, Metropolitan Museum of Art, 1987-1988
    La dédicace du catalogue est Gens, honorez Fragonard !
  • Pierre Rosenberg, Tout l'œuvre peint de Fragonard, Paris, Flammarion, 1989, coll.: " Les classiques de l'art ".
  • C.- A. Klein, Le grand Fragonard : du berceau de Grasse aux galeries du Louvre, Paris, Équinoxe, 1996, coll.: " Mémoires du sud ".
  • Fragonard, Paris, Musée du Louvre, département des arts graphiques, Paris, 5 continents éditions-musée du Louvre, 2003, coll.: " Louvre-cabinet des dessins, 3 ".
  • Guillaume Faroult, Le Verrou, Ed. Le Musée du Louvre, Paris, novembre 2007, collection solo, (ISBN 978-2-7118-5387-8).
  • Alain Jaubert, Le Verrou, collection Palettes.
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 5, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 270003015X), p. 626-629
  • Sophie Chauveau, Fragonard. L'Invention du bonheur, Paris, Télémaque, 2011, 413 p.
  • Georges Wildenstein, Fragonard Acquafortiste : Études et documents pour servir à l'histoire de l'art français du dix-huitième siècle, Paris, 1956
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