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Vendée Militaire et Grand Ouest
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9 août 2019

Meynier Charles

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 


Charles Meynier

Charles_Meynier

Louis-Léopold Boilly, Portrait du peintre Charles Meynier (détail), Palais des beaux-arts de Lille1.

Naissance
1768
Paris
Décès
1832
Paris
Nationalité
Drapeau de la France France
Activité
Peintre
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
Élève
Louise Marie-Jeanne Hersent (1784-1862)
James Pradier (1790-1852)
Aimée Brune-Pagès (1803-1866)
Lieu de travail
Paris
Mouvement
néo-classique
Distinctions
Grand prix de Rome 1789

Charles Meynier, né à Paris le 24 novembre 17682 et mort à Paris le 6 septembre 1832, est un peintre néo-classique français.

Élève de François-André Vincent, il remporta en 1789 un second premier grand prix de Rome. On lui doit des dessins pour les bas-reliefs et statues de l'arc de Triomphe du Carrousel.

Il fut membre de l'Académie des beaux-arts dès 1816.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Collections publiques
  • 3 Élèves
  • 4 Bibliographie
  • 5 Notes et références
  • 6 Voir aussi
    • 6.1 Liens externes

Biographie

Peintre d'histoire, Charles Meynier naquit à Paris le 24 novembre 1768. Enfant d'une famille nombreuse, son père le destinait à la profession de tailleur, mais se sentant du goût pour les arts du dessin, il préféra entrer chez le graveur en taille-douce Pierre-Philippe Choffard. Quoi qu'il y fit de rapides progrès, son plus grand désir était de devenir peintre. L'un de ses frères aînés, Maynier-Saint-Phal, acteur de la Comédie-Française, se chargea de le placer à ses frais dans l'atelier de l'académicien François-André Vincent, qui jouissait alors d'une brillante réputation. Plein de zèle et de constance, Meynier mit si heureusement à profit les leçons de son maître, qu'au bout de quatre ans, en 1789, il remporta le second premier grand prix de Rome en peinture3, ce qui lui valut de partir pour Rome en qualité de « pensionnaire du Roi ». Ce fut durant son séjour dans cette ville, qu'il dessina avec une fidélité scrupuleuse des ouvrages de sculpture antique, et il fit de ces études une grande collection, dont il ne voulut jamais se défaire.

De retour en France, à l'époque de la Terreur, il passa une partie de cette période à composer un grand nombre d'esquisses, dans l'intention d'en faire un jour de grand tableaux. Après le 9 thermidor, ne craignant plus autant les dénonciations auxquelles les élèves de Vincent étaient en butte, il s'empressa de mettre à exécution une partie de ses projets.

Le talent de Meynier consistait en une parfaite connaissance des formes anatomiques, un grand art de peindre les nus et une excellente maîtrise de la peinture de plafond, tant sous le rapport de la disposition pittoresque que sous celui de la perspective aérienne.

Meynier n'a pas eu la renommée qu'il aurait méritée. Il tenait un chez lui un atelier de peinture exclusivement consacré aux femmes, et il comptait notamment parmi ses élèves Madame Hersent. Il fut nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris, le 7 novembre 1819 en remplacement de Louis Jean François Lagrenée l'Aîné et eu pour successeur Merry-Joseph Blondel, en 18324.

Il est mort le 6 septembre 1832, victime du choléra, tout comme sa femme qui venait elle aussi d'en être frappée quelques jours plus tôt.

Collections publiques

Détail : Napoléon sur l'île de la Lobau.
Le 76e de ligne retrouvant ses drapeaux dans l'arsenal d'Innsbruck (1807), musée de la Révolution française.

Un ensemble de neuf toiles représentant les muses fut conservé en Suisse au château de Wallenreid, (Jura)5. Un autre ensemble de quatre toiles représentant des statues antiques d'Apollon, de Diane, de Mercure et de Polymnie est exposé au musée de la Révolution française.

  • Le 76e de ligne retrouvant ses drapeaux dans l'arsenal d'Innsbruck (Vizille).
  • L'Entrée des Français dans Berlin (Versailles).
  • Les Français dans l'île de Lobau (Versailles).
  • Dédicace de l'Église de Saint-Denis en présence de Charlemagne (dans la sacristie de cette même église).
  • Phorbas présentant œdipe à la reine de Corinthe (Louvre).
  • Saint-Vincent-de-Paul (à l'Église de Saint-Jean à Lyon).
  • Alexandre et Campaspe (au musée de Rennes).
  • Le Triomphe de saint Michel sur le démon (possesseur en 1843 : l'hospice de Saint-Mandé).
  • Portrait du Cardinal Joseph Fesch (1806; ministère des finances puis château de Versailles).
  • Rome donnant à la terre donnât le Code de Justinien (plafond au musée du Louvre).
  • La France protégeant les beaux-arts sous les auspices de paix (ibidem).
  • Le Génie préservant de la faux du temps des chefs-d'œuvre de nos grands maîtres (ibidem).
  • Les Nymphes de Parthénope emportant leurs pénates sur les bords de la Seine (plafond du musée Charles X, musée du Louvre, 1827).
  • Job sur le fumier ou Job raillé par sa femme, musée Muséum départemental des Hautes-Alpes.
  • La France en Minerve protège les arts, musée Magnin, Dijon.
  • Ensemble de grisailles représentant les villes de France, complétée d'une frise représentant les différentes bourses d'Europe (Palais Brongniart).
  • La mort d'Atys, musée Magnin, Dijon.
  • Milon de Crotone voulant essayer sa force est surpris et dévoré par un lion, 1795, huile sur toile, 61 × 50 cm, musée des beaux-arts de Montréal.

Élèves

  • Madame Louise Marie-Jeanne Hersent (1784-1862), née Mauduit
  • James Pradier (1790-1852), sculpteur et peintre
  • Aimée Brune-Pagès (1803-1866), peintre

Bibliographie

  • Isabelle Mayer-Michalon, Charles Meynier 1763-1832, Paris, Arthena, 2008, 328 p. (ISBN 978-2-903239-39-8)
  • Biographie Universelle Supplément

Notes et références

  1. Notice sur le site de la RMN [archive]
  2. Certaines sources indiquent la date de 1763.
  3. Réserve de 1786, année sans prix.
  4. Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts ( 1794-1873) », dans Romantisme, 1996, no 93, p. 95-101.
  5. Ghislain de Diesbach, « Un nid de souvenirs en Suisse », in Connaissance des arts, no 192, février 1968, p. 62–67.

Voir aussi

Liens externes
  • Article sur une exposition organisée à Boulogne-Billancourt du 14 mars au 21 juin 2008, puis à Dijon, au Musée Magnin, du 11 juillet au 12 octobre 2008, consultable sur le site de La Tribune de l'Art [archive]
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