Sapinaud de La Verrie Louis
Louis Sapinaud de La Verrie | |
Naissance | 6 novembre 1738 Saint-Hilaire-de-Mortagne |
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Décès | 25 juillet 1793 (à 53 ans) Bataille du Pont-Charron Mort au combat |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France Vendéens |
Commandement | Armée catholique et royale du Centre |
Conflits | Guerre de Vendée |
Famille | Famille Sapinaud |
Louis Célestin Sapinaud, chevalier, seigneur de La Verrie, dit Le chevalier de La Verrie, né le 6 novembre 1738 au Bois-Huguet à Saint-Hilaire-de-Mortagne et tué le 25 juillet 1793 à la bataille du Pont-Charron, est un des chefs de l'insurrection royaliste de la guerre de Vendée. Il est le cousin de Sapinaud de La Rairie.
Sommaire
- 1 Biographie
- 1.1 Sa famille
- 1.2 La révolution
- 2 Notes et références
Biographie
Il est né dans une famille noble, originaire de la région de Mauléon. Il est le fils de Charles-François Sapinaud, chevalier, seigneur de Boishuguet et de Charlotte Imbert de La Choltière.
Il épousa le 21 novembre 1775 à Thouarcé, avec Catherine du Verdier de La Sorinière, veuve de Charles Louët de Longchamps, fille de Claude du Verdier de La Sorinière.
La famille de Catherine de La Sorinière fut durement éprouvée par la révolution, car quatre membres de celle-ci furent exécutés : Rosalie (sœur de Catherine), Marie de la Dive, épouse La Sorinière (belle-sœur de Catherine) ainsi que Marie-Louise et Catherine (ses nièces, filles de Marie de La Dive). Elles furent béatifiées le 19 février 1984 par le pape Jean-Paul II.
Comme d'autres chefs de l'insurrection, le chevalier de la Verrie est un ancien militaire de carrière en retraite, il fut garde du corps pendant 25 ans1'2.
Les paysans du bocage viennent le chercher le 12 mars 1793 pour le porter à leur tête1. Il rassemble les bandes villageoises au château de l'Oie3, au nord de Chantonnay. Grâce aux armes et aux munitions prises aux Bleus, cette Armée du Centre parvient à empêcher les colonnes républicaines de pénétrer dans le bocage par le sud. La vallée encaissée du Lay sert de frontière naturelle au bocage. Mais l'action défensive de Sapinaud n'est pas coordonnée à celle de la grande armée d'Anjou et du Haut-Poitou, qui descend vers le sud en mai 1793 sans faire appel à l'armée du centre. Sapinaud ne réussit pas à prendre Luçon le 28 juin, en même temps que l'Armée catholique et royale échoue devant Nantes.
C'est Royrand et non Sapinaud qui reçoit le commandement de l'armée du centre après l'élection de D'Elbée à la tête de l'Armée catholique et royale. Ce dernier admet néanmoins le principe d'une descente vers le sud, soit pour s'emparer de Luçon, soit pour reprendre Fontenay. Le 25 juillet 1793, les Républicains regroupés à Luçon lancent une attaque nocturne vers le Lay, afin de s'emparer de Saint-Philbert du Pont-Charron, qui ouvre la route vers Chantonnay. Le chevalier de la Verrie est tué au cours du combat4'5.
Après la mort de Sapinaud, Lescure vient dans le bocage pour réorganiser la défense du Lay. Le 5 septembre les Bleus sont défaits aux Roches-Baritaud. Les restes de l'armée du centre se joignent alors à l'Armée Catholique et Royale dans les combats de Torfou et de Cholet, puis dans l'expédition au nord de la Loire. Le chef des combattants du bocage, Royrand, meurt pendant la retraite.
Notes et références
- Biographie universelle - Michaud - Tome 38 - Sap - Séj, 1864 (lire en ligne [archive]), p. 5
- Jeanne Ambroise : de Sapinaud de Boishuguet, Mémoires sur la Vendée comprenant les mémoires inédits d'un ancien ..., Baudouin Freres, 1823 (lire en ligne [archive]), p. 11, 12, 13, 14
- Sapinaud de Boishuguet, Jeanne Ambroise de (1736-1820), Mémoires de madame de Sapinaud sur la Vendée. suivis de Notices sur les généraux vendéen ; et d'un voyage dans la Vendée, Audin (Paris), 1824 (lire en ligne [archive]), p. 23
- Dictionnaire encyclopédique d'histoire, de biographie, de mythologie et de géographie... (Nouvelle éd., revue, corrigée et augmentée) / par Louis Grégoire,..., Garnier frères (Paris), 1874 (lire en ligne [archive]), p. 1735
- Généalogie de la maison de Sapinaud, Impr. de Barassé (Angers) (lire en ligne [archive]), p. 12, 13