Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 295 213
11 août 2020

Vincent François-André

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 


François-André Vincent

Adélaide_Labille-Guiard_001

Adélaïde Labille-Guiard, Le Peintre François-André Vincent
(1795), Paris, musée du Louvre.

Naissance
30 décembre 1746
Paris
Décès
3 août 1816 (à 69 ans)
Paris
Activité
Peintre
Formation
Académie de Saint-Luc
Académie royale de peinture et de sculpture
Maîtres
François-Élie Vincent, Joseph-Marie Vien
Élèves
François-Édouard Picot, Henri-François Riesener
Mouvement
Néo-classicisme
Père
François-Élie Vincent
Conjoint
Adélaïde Labille-Guiard (1799)
Distinctions
Prix de Rome
Académie des beaux-arts de l'Institut de France
Légion d'honneur

François-André Vincent, né le 30 décembre 1746 à Paris où il est mort le 4 août 1816, est un peintre français.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Œuvres
    • 2.1 Œuvres dans les collections publiques
    • 2.2 Œuvres dans collections particulières
  • 3 Élèves
  • 4 Exposition
  • 5 Iconographie
  • 6 Galerie
  • 7 Notes et références
  • 8 Annexes
    • 8.1 Bibliographie
    • 8.2 Liens externes

Biographie

Portrait de Pierre Rousseau (1774), Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin.

Élève de son père, le miniaturiste François-Élie Vincent1, professeur à l'Académie de Saint-Luc, puis de Joseph-Marie Vien, François-André Vincent est lauréat du prix de Rome de 1768, et séjourne en Italie de 1771 à 1775. Il est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1777 et, à partir de cette date, expose régulièrement au Salon.

Il est nommé professeur de l'École des beaux-arts de Paris le 7 juillet 1792 et confirmé le 30 novembre 1794, c'est sa première nomination, et succède à Anne-Louis Girodet2.

En 1799, il épouse Adélaïde Labille-Guiard, qui a été formée par son père à la miniature et par lui-même à l'huile.

De 1809 à 1815, il est professeur de dessin à l'École polytechnique3.

Considéré comme l’un des principaux rivaux de Jacques-Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci. À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David.

Il devient l'un des premiers membres de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France, qui remplace l'Académie royale en 1795. Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels. Il était décoré de la Légion d'honneur4 et membre de plusieurs académies européennes.

François-André Vincent est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (11e Division)5.

Œuvres

Œuvres dans les collections publiques
Portrait de Mademoiselle Duplant (1793), Lisbonne, musée Calouste-Gulbenkian.
En Allemagne
  • Cassel, Museumslandschaft Hessen Kassel (de) : Allégorie de la libération des esclaves d’Alger par Jérôme Bonaparte, 1806, huile sur toile, 132 × 200 cm6.
En France
  • Angers, musée des beaux-arts : Les Sabines, ou Combat des Romains et des Sabins interrompu par les femmes Sabines, 1781, huile sur toile, 325 × 423 cm6.
  • Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie :
    • Portrait de Bergeret de Grancourt, 1774, 61,5 × 47,5 cm6 ;
    • Diane, « portrait » de la chienne de Bergeret, 1774, huile sur toile, 61 × 73,5 cm6.
  • Bordeaux, musée des beaux-arts : L’Agriculture, dit La Leçon d’agriculture ou La Leçon de labourage, 1798, huile sur toile, 213 × 313 cm6.
  • Marseille :
    • château Borély, musée des arts décoratifs et de la mode : Le Temple de la Sibylle, vers 1773, huile sur toile, 57 × 38,5 cm6.
    • musée des beaux-arts :
      • Portrait de Lemonnier à la tête bandée, 1774-1775, huile sur toile, 57 × 38 cm6 ;
      • Portrait du comédien Dazincourt, 1792, huile sur toile, 73 × 60 cm6.
  • Montpellier, musée Fabre :
    • Alcibiade recevant des leçons de Socrate, ou Alcibiade et Socrate, 1777, huile sur toile, 98,6 × 131 cm6 ;
    • Saint Jérôme dans le Désert écoutant la trompette du Jugement dernier, 1777, huile sur toile, 177,6 × 242 cm6.
  • Nancy, musée historique lorrain : Le Marquis de La Galaizière créé chancelier de Lorraine au château de Meudon par Stanislas Leszczynski le 18 janvier 1737, 1778, huile sur toile.
  • Paris :
    • Assemblée nationale : Molé et les factieux, ou Le Président Molé, saisi par les factieux, au temps des guerres de la Fronde, 1779, huile sur toile, 325 × 325 cm7,6.
    • École nationale supérieure des beaux-arts : Germanicus apaisant la sédition dans son camp, 1768, huile sur toile8.
    • musée du Louvre :
      • Zeuxis choisissant pour modèles les plus belles filles de Crotone, 1789, huile sur toile ;
      • Triple portrait de l’artiste, de l’architecte Pierre Rousseau et du peintre Coclers dit van Wyck, 1775, huile sur toile, 81 × 98 cm6 ;
      • Portrait de madame Boyer-Fonfrède et de son fils, 1796, huile sur toile, 96 × 79 cm6.
      • François Ier faisant entrer des vivres dans Paris, 1783, huile sur toile, 157 x 192 cm.
  • Pau, musée national du château : Henri IV rencontrant Sully blessé, vers 1783, huile sur toile, 535 × 390 cm6.
  • Rennes, musée des beaux-arts : L’Enlèvement d’Orithye par Borée, huile sur toile.
  • Rueil-Malmaison, Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau : La Mélancolie, 1800-1801, huile sur toile, 78 × 63 cm6.
  • Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin : Portrait de Pierre Rousseau, 1774, huile sur toile, 82 × 68 cm.
  • Toulouse, musée des Augustins : Guillaume Tell renversant la barque sur laquelle le bailli impérial Gessler traversait le lac de Lucerne, huile sur toile9.
  • Tours, musée des beaux-arts : Orithye enlevée par Borée, vers 1781, huile sur toile, 68,5 × 54,5 cm6.
  • Versailles, musée national du château : Monsieur et Madame Boyer-Fonfrède et leurs enfants, 1801, huile sur toile6.
Œuvres dans collections particulières
  • La Leçon de dessin ou Un jeune Homme, donnant une leçon de dessin à une Demoiselle, 1774, huile sur toile, 61,4 × 74 cm, Paris, collection particulière6.

Élèves

Comme son rival David, François-André Vincent était à la tête d'un important atelier où il a formé de nombreux élèves, entre autres :

  • Jean Alaux (1786-1864) ;
  • Jean-Joseph Ansiaux (1764-1840) ;
  • Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863) ;
  • Jean-Bruno Gassies (1786-1832) ;
  • Louis-Marie Guichard (1770-1832), sculpteur ;
  • François-Joseph Heim (1787-1865) ;
  • Charles Toussaint Labadye (1771-1798) ;
  • Charles Paul Landon (1761-1826) ;
  • Charles Meynier (1768-1832) ;
  • Pierre-Antoine Mongin (1761-1827) ;
  • Louis-Alexandre Péron (1776-1855) ;
  • François-Édouard Picot (1786-1868) ;
  • Isabelle Pinson (1769-1855), née Proteau ;
  • Charles Thévenin (1764-1838) ;
  • Louis Thomassin, actif de 1796 à 1810 ;
  • Horace Vernet (1789-1863).

Exposition

Le musée des beaux-arts de Tours a présenté la première rétrospective de l'artiste du 19 octobre 2013 au 19 janvier 201410. Cette exposition a connu une itinérance au musée Fabre de Montpellier du 8 février au 11 mai 201411.

Iconographie

  • Louis-Marie Guichard, François-André Vincen, 1816, médaillon en marbre ornant le tombeau du peintre dont Guichard fut l'élève. Paris, cimetière du Père-Lachaise5.

Galerie

Notes et références

  1. (en) Extrait de la notice de François-André Vincent [archive] dans le dictionnaire Bénézit sur le site Oxford Index. 2006, (ISBN 9780199773787)
  2. Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts, (1794-1873) », dans Romantisme, no 93, 1996, p. 95-101.
  3. [PDF] musees.regioncentre.fr [archive]
  4. Jean-Pierre Cuzin, François-André Vincent : Catalogue raisonné de l’œuvre, Paris, Arthena, 2013, p. 20
  5. a et b Domenico Gabrielli, Dictionnaire historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Paris, éd. de l'Amateur, 2002, 334 p. (ISBN 978-2-85917-346-3, OCLC 49647223, notice BnF no FRBNF38808177)
  6. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q et r Œuvre présentée aux expositions de 2014 à Tours et Montpellier.
  7. Le peintre obtient un très grand succès au Salon de 1779 avec ce tableau. Dépôt du musée du Louvre.
  8. Ce tableau remporte le prix de Rome de 1768.
  9. Une esquisse se trouve au musée de la Sénatorerie de Guéret.
  10. http://www.mba.tours.fr/include/viewFile.php?idtf=7386&path=0e%2FWEB_CHEMIN_7386_1379594230.pdf [archive] dossier de presse
  11. Jean-Pierre Cuzin, « François-André Vincent - Une redécouverte », in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, décembre 2013-janvier-février 2014, no 26, p. 96-97.

Annexes

Bibliographie
  • Jean-Pierre Cuzin, François-André Vincent (1746-1816), entre Fragonard et David, Éditions Arthena, 2013 (ISBN 978-2-903239-51-0).
    Catalogue raisonné des œuvres de François-André Vincent.
Liens externes
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité