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Vendée Militaire et Grand Ouest
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6 décembre 2020

Leprince-Ringuet Louis

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Louis Leprince-Ringuet

260px-AAACADEMIE_FRANCAISE_(71)

Biographie
Naissance
27 mars 1901
Alès
Décès
23 décembre 2000 (à 99 ans)
Paris
Nationalité
Drapeau de France Français
Formation
École polytechnique
Télécom ParisTech
Collège Stanislas
École supérieure d'électricité
Activités
Physicien, ingénieur, historien, essayiste, universitaire, professeur, essayiste, physicien nucléaire
Père
Félix Leprince-Ringuet
Parentèle
Auguste Émile Leprince-Ringuet (arrière-grand-père côté paternel)
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (1959-1972)
Membre de
Académie de Nîmes
Académie pontificale des sciences
Académie des sciences
Académie française (1966)
Distinctions  
Liste détaillée

Louis Leprince-Ringuet, né le 27 mars 1901 à Alès et mort le 23 décembre 2000 à Paris, est un physicien, ingénieur en télécommunications, historien des sciences et essayiste français.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Famille
    • 1.2 Études
    • 1.3 Physicien, chercheur et enseignant
    • 1.4 Écrivain et vulgarisateur
    • 1.5 Activités dans la société
    • 1.6 Divers
    • 1.7 Fiction
  • 2 Liens entre les membres de la famille
  • 3 Distinctions et hommages
  • 4 Ouvrages
  • 5 Notes et références
  • 6 Voir aussi
    • 6.1 Liens externes

Biographie

Famille

Louis Marie Edmond Leprince-Ringuet, fils de Félix Leprince-Ringuet, directeur de l'École des mines, et de Marie Stourm, petit-fils de René Stourm, de l'Institut, et arrière-petit-fils du sculpteur Victor Paillard, a été élève à l'École polytechnique (X1920N, sorti 28e en 1922 sur 205 élèves). Une bonne partie de sa famille est aussi issue de Polytechnique : Leprince-Ringuet, Félix Adrien Louis (X 1892 ; père ; 1873-1958), Leprince-Ringuet, Henri René André (X 1899 ; oncle ; 1878-1961), Leprince-Ringuet, Jean Marie Gabriel (X 1923 ; frère ; 1904-1992).)

Il se marie avec Denise Paul-Dubois, petite-fille de Paul Dubois et d'Hippolyte Taine. Veuf au bout de sept mois, il se remarie avec Jeanne Motte en 1929. Ils auront ensemble sept enfants.

Études

Il poursuit ses études à Supélec de 1920 à 1923, puis à Télécom Paris (promotion 1925, année de sortie)1, avant de devenir ingénieur au Service des câbles sous-marins.

Physicien, chercheur et enseignant

À partir de 1929, il travaille avec Maurice de Broglie au laboratoire de physique des rayons X. C'est grâce à ce dernier — qu'il qualifiera plus tard de « père spirituel » — qu'il commence à travailler sur ce qui deviendra sa spécialité, la physique nucléaire. Il crée son propre laboratoire de physique nucléaire. On lui doit la découverte du « méson U »[réf. nécessaire].

Il enseigne la physique à l'École polytechnique de 1936 à 1969 (succédant à Charles Fabry) et au Collège de France de 1959 à 1972. À partir de 1949, il est membre de l'Académie des sciences. En 1958, il obtient la nomination d'un 3e professeur de physique à Polytechnique : Bernard Gregory.

Il est de 1951 à 1971 commissaire à l’Énergie atomique.

Il obtient de nombreux titres de reconnaissance par ses pairs tels que plusieurs prix de l'Académie des sciences et de la Société française de physique (prix Félix-Robin 1942). Il se définit lui-même comme physicien expérimentateur et accorde une grande importance à l'expérimentation.

Catholique pratiquant, il réfléchit beaucoup aux relations entre la science et la religion. Dès 1949, il est président de l'Union catholique des scientifiques français. En 1961, il devient membre de l'Académie pontificale des sciences.

Écrivain et vulgarisateur

Auteur de plusieurs livres (sur des sujets politiques et de société) et lauréat du prix littéraire Ève Delacroix en 1958, il est élu membre de l'Académie française en 1966.

Il anime à la télévision (chaîne unique) un Quart d'heure de 1967 à 19692.

Activités dans la société

Il a été président des Jeunesses musicales de France de 1971 à 1983.

Son engagement en faveur de l'Europe l'amène à être président de l'Organisation française du Mouvement européen de 1974 à 1990.

Divers

On peut aussi citer ses passions pour deux autres domaines où son talent était reconnu : la peinture3 (il a été président-fondateur de Arplastix) et le tennis4,5.

Fumeur de pipe, il attribuait sa longévité à sa consommation quotidienne de pommes6.

Fiction

Il a joué son propre rôle dans Pauline et l'ordinateur, le film de Francis Fehr sorti en 19787.

Liens entre les membres de la famille

  • Paul François Martin Pierre Leprince (10 novembre 1761 à Laval[Lequel ?] - 10 juin 1820) x le 26 mai 1788 à Laval[Lequel ?] Jeanne Jarry (1771-1840)
    • Auguste Émile Leprince-Ringuet (25 mai 1801 à Laval[Lequel ?] - 4 mars 1886 à Paris 8e) x le 19 septembre 1835 à Valognes Marie Félicité Marcotte (1819-1892)
      • Paul Émile Leprince-Ringuet (3 août 1841 à Paris 8e - 11 août 1900 à Pougues-les-Eaux) x le 9 décembre 1873 à Paris 8e Gabrielle Beauvalet (1856-1909)
        • Pierre Émile Leprince-Ringuet (1874-1954) x Marie-Louise Vatry (1880-1952)
      • Edmond Adrien Leprince-Ringuet (1845-1929 x 1872 Marie Anne Michèle Paillard (1851-1938)
        • Félix Adrien Louis Leprince-Ringuet (1873-1958) x 1900 Renée Marie Berthe Stourm (1876-1956), tertiaire de Saint-François, fille de René Stourm
          • Louis Leprince-Ringuet (1901-2000) x le 13 avril 1926 Denise Paul-Dubois-Taine (1902-1926) puis xx le 6 mai 1929 Jeanne Motte (1905-1990)
            • Francois Leprince-Ringuet (1938- ) x Geneviève Noël
          • Jean Marie Gabriel Leprince-Ringuet (5 avril 1904 à Arras - 26 février 1992 à Boulogne-Billancourt), polytechnique 1923, officier de l'ordre de la Légion d'honneur, x le 3 janvier 1929 à Meudon Suzanne Loiret (1905-1978)
            • René Leprince-Ringuet x Thérèse Deldique
              • Antoine Leprince-Ringuet x Anne Le Coutour
                • Grégoire Leprince-Ringuet (1987)

Distinctions et hommages

Professeur honoraire au Collège de France et à l'École polytechnique, membre de l'Académie française, membre de l'Académie des sciences en 1949 dans la section Physique.

  • Legion Honneur GO ribbon.svg Grand officier de la Légion d'honneur
  • Ordre national du Merite GC ribbon.svg Grand-croix de l'ordre national du Mérite
  • Palmes academiques Commandeur ribbon.svg Commandeur des Palmes académiques8
  • Ordre du Merite Postal Chevalier ribbon.svg Chevalier dans l'Ordre du Mérite postal par décret du 15 janvier 1954 9
  • GRE Order Redeemer 1Class.png Grande médaille d'or avec plaquette d'honneur Arts-Sciences-Lettres

Son nom a été donné à un collège à La Fare les Oliviers (Bouches du Rhône) et également à Genas (Rhône). Le Laboratoire Leprince-Ringuet, qu'il a fondé en 1936, a également été nommé en son honneur en 2002, étant auparavant connu sous le nom de Laboratoire de physique nucléaire des hautes énergies (LPNHE-X).

Il est également mentionné de façon assez transparente dans la chanson Alligator 427 d'Hubert-Félix Thiéfaine où le chanteur dit : « sur mon compteur électrique, j'ai le portrait du Prince Ringard ».

Ouvrages

  • 1933 : Les Transmutations artificielles (Hermann)
  • 1937 : Cours de physique de l'École polytechnique (avec révisions annuelles) (École polytechnique)
  • Les rayons cosmiques: les mésotons (préf. Maurice de Broglie, nouvelle édition en 1949 dans la même collection avec le titre:"Les rayons cosmiques: les mésons"), Paris, Albin Michel, coll. « Sciences d'aujourd'hui », 1945, 373 p. (notice BnF no FRBNF32375116)
  • 1952 : Les Inventeurs célèbres (en collaboration avec son père, Félix Leprince-Ringuet) (Editio)
  • 1956 : Des Atomes et des hommes (Fayard)
  • 1957 : Les Grandes Découvertes du XXe siècle (en collaboration) (Larousse)
  • 1959 : Cours de physique nucléaire au Collège de France (cours publié chaque année par le laboratoire du Collège de France)
  • 1963 : collection de vulgarisation « Le Bilan de la Science » (direction de cette collection)
  • 1965 : La Science contemporaine. Les Sciences physiques et leurs applications (en collaboration, 2 tomes) (Larousse)
  • 1973 : Science et Bonheur des hommes (Flammarion)
  • 1976 : Leprince-Ringuet -- Le bonheur de chercher, interview par Jean Puyo, Le centurion, (ISBN 2-7654-0142-X)
  • 1978 : Le Grand Merdier ou l'espoir pour demain ? (Flammarion)
  • 1981 : La Potion magique (Flammarion)
  • 1982 : L'Aventure de l'électricité (Flammarion)
  • 1985 : Les Pieds dans le plat (Flammarion)
  • 1991 : Noces de diamant avec l'atome (Flammarion)
  • 1996 : Foi de physicien (Bayard)

Notes et références

  1. Annuaire des anciens élèves de l'ENST.
  2. http://www.leparisien.fr/societe/louis-leprince-ringuet-pionnier-de-la-vulgarisation-25-12-2000-2001848970.php [archive]
  3. Emmanuel Bénézit: Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999. Voir Louis Leprince-Ringuet au tome 8 page 548.
  4. Louis Leprince-Ringuet dans Revue économique française Volumes 112-113 Société de géographie commerciale et d'études coloniales, 1990 « Je suis venu disputer les finales de différents Corps d'Armée à Paris ; j'ai battu un joueur classé en seconde série, puis un autre, et je suis tombé en demi-finale contre un certain Paul Féret… »
  5. Louis Leprince-Ringuet Noces de diamant avec l'atome 1991 «… qui eurent lieu à Paris, après avoir passé plusieurs tours je fus éliminé honorablement par le jeune Paul Féret… »
  6. entretien avec Bernard Pivot dans Apostrophes
  7. http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=102234.html [archive]
  8. J.R. no 34 janvier 1951 ; no 200 ; no 210 1966 et notices de l'Académie des sciences.
  9. BO PTT 1954, 54 Cab 4, Page 21

Voir aussi

Liens externes
  • Notices d'autorité
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