Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 295 197
15 juin 2021

Quoy Jean René Constant

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Jean René Constant Quoy

Jean_René_Constant_Quoy_1790—1869

Biographie
Naissance
10 novembre 1790


Maillé

Décès
4 juillet 1869

(à 78 ans)
Rochefort

Abréviation en botanique
Quoy
Nationalité
Français
Activités
Médecin militaire, botaniste, zoologiste, ornithologue, malacologiste, chirurgien, ichtyologiste, entomologiste
Autres informations
Membre de
Académie des sciences
Académie nationale de médecine
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur‎

Jean René Constant Quoy est un chirurgien de marine, anatomiste, ornithologue et zoologiste français, né le 10 novembre 1790 à Maillé, près de Maillezais, et mort le 4 juillet 1869 à Rochefort.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Dédicaces
  • 3 Notes et références
  • 4 Source
  • 5 Liens externes

Biographie

Il est issu d'une famille de médecins1, d’origine nivernaise2. Pour lui éviter les troubles de la guerre de Vendée, ses parents le confient chez une tante, dans un hameau de la commune de Saint-Jean-de-Liversay. A l’âge de six ans il est pensionnaire à Marans, chez un instituteur qui l’emmène aux fêtes républicaines dont il restera très marqué. Une fois la famille réunie (parents avec leurs six enfants) à Saint-Jean-de-Liversay en 1799, son père l’initie aux plantes médicinales, lui apprend à doser les médicaments, faire des saignées, des pansements3.

Son père le destine à la médecine mais n'est assez fortuné pour l'envoyer faire de longues études de médecine civile, Jean-René opte pour l’école de médecine navale de Rochefort où il est admis en novembre 1806. Il est nommé le 24 août 1807 chirurgien auxiliaire de troisième classe. Il embarque dès novembre sur la corvette Le Département des Landes puis, en 1810 sur Le Jemmapes et en 1811 sur le brick Flibustier. En 1812, il est nommé chirurgien de deuxième classe, est définitivement admis dans le corps rémunéré des chirurgiens de la Marine en 1813 puis devient docteur en médecine à Montpellier en 1814 avec une thèse intitulée Epistola dominae G. de nonnulis pavoris effectibus4. C'est dans cette ville qu'il est fait franc-maçon. En 1815, il sert à l’hôpital maritime de Rochefort2.

Il sert comme naturaliste et chirurgien-major aux côtés de Joseph Paul Gaimard (les deux sont zoologues tandis que le botaniste embarqué est le pharmacien Charles Gaudichaud-Beaupré) à bord de la corvette L’Uranie commandée par le capitaine Louis Claude des Saulses de Freycinet. Cette circumnavigation commencée le 17 septembre 1817 s’achève, sur La Physicienne, le 9 novembre 1820. Nommé à nouveau à l’hôpital de Rochefort, il travaille sur le compte rendu de l’expédition. En 1821, il devient chirurgien de première classe. En 1824, il devient professeur d’anatomie à l’école de médecine navale de Rochefort, en en avril 1824 il est nommé membre correspondant de l’Académie de Médecine et en 1825 est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Il part à nouveau à bord de L’Astrolabe sous le commandement de Jules Dumont d'Urville. Son deuxième voyage autour du monde débute le 25 avril 1826 pour s’achever en 1829. Dès son retour à l’hôpital de Rochefort, il commence à travailler sur un nouveau compte rendu. Tout en continuant ses cours d’anatomie à l’École navale de Rochefort, il participe à la vie académique parisienne où il devient en mai 1830 membre correspondant de l’Académie des sciences. En 1835, il devient premier médecin en chef de l’hôpital maritime de Toulon et est transféré en 1838 à Brest où il sert pendant dix ans.

En 1848, il est promu Inspecteur en chef de santé de la Marine et est fait officier de la Légion d’honneur puis commandeur en 1852. En 1858, il prend sa retraite. Il se retire les dix dernières années de sa vie dans la commune de Saint-Jean-de-Liversay2.

Dédicaces

Les genres et les espèces suivante lui ont été dédiés :

  • Quoya Labbé, 1934
  • Quoyia Gray, 1839
  • Terebra quoygaimardi Cernohorsky, 1976
  • Pilumnus quoyi H. Milne-Edwards, 1834
  • Ischnochiton quoyanus J. Thiele, 1910

Notes et références

  1. Sa grandmère paternelle, Anne Guérin, se voit, en 1760, décerner le titre de maîtresse en chirurgie « pour servir dans le bourg de Maillé ». Son père est chirurgien, comme le seront ses trois frères.
  2. a b et c Françoise Thibaut, « Qui est Quoy ? Naturaliste, médecin de la marine à voile, et correspondant des académies trop méconnu ! », Canal Académie, 2 décembre 2012
  3. Jean Guillard, « J.R.C. Quoy, médecin naturaliste », Le Picton, no 212,‎ mars avril 2012, p. 2
  4. "Lettre à Madage G. sur quelques effets de la peur".

Source

  • Marc Fardet (1995). Jean René Quoy. Un chirurgien navigant. in Aventures scientifiques. Savants en Poitou-Charentes du XVIe au XXe siècle (DHOMBRES J., dir.), Les éditions de l’Actualité Poitou-Charentes (Poitiers) : 172-183. (ISBN 2-911320-00-X)

Liens externes

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité