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Vendée Militaire et Grand Ouest
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31 octobre 2021

Espinasse Charles-Marie-Esprit

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Charles Marie Esprit Espinasse

Espinasse

Fonctions
Ministre de l'Intérieur
7 février - 14 juin 1858
Adolphe Billault
Claude Alphonse Delangle
Sénateur
1858-1859
Aide de camp
Napoléon III
Biographie
Naissance 2 avril 1815
Castelnaudary (Aude)
Décès 4 juin 1859Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
Bataille de MagentaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École spéciale militaire de Saint-CyrVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis 1833Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Louis Napoléon Eugène Jules Jean EspinasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Forces armées françaisesVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Général de divisionVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflits Guerre d'indépendance italienne
Guerre de Crimée
Conquête de l'Algérie par la France
Campagne d'ItalieVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
afficherListe détaillée
Archives conservées par Service historique de la Défense (GR 7 YD 1335)

Sommaire

  • 1Biographie
  • 2Famille
  • 3Distinctions
  • 4Notes et références
  • 5Annexes
    • 5.1Bibliographie et sources
    • 5.2Liens externes

Biographie

Il est le fils de Jean et de Germaine Robert (fille de Guillaume-Charles Robert). Il entre à l'école militaire de Saint-Cyr en 1833 et en ressort sous-lieutenant au 47e Régiment d'Infanterie de Ligne. Il effectue la première moitié de sa carrière en Afrique, notamment dans la Légion étrangère et est blessé durant la campagne d'Algérie (1835-1849). Promu capitaine au 1er régiment de chasseurs à pied (17 janvier 1841), chef de bataillon aux zouaves (184), il passe au 22e léger puis au 42e régiment d'infanterie de ligne avec lequel il participe à l'expédition de Rome.

Promu Colonel du 42e de ligne (juillet 1851), il prend part à la répression des troubles qui surviennent à Paris lors du coup d'État du 2 décembre 1851. Caserné au camp de l'Esplanade des Invalides, le 42e régiment commandé par le colonel Espinasse, accompagné du 6e régiment, prend notamment sans coup férir l'Assemblée nationale dans la matinée du 2 décembre. Durant les jours qui suivent le 2 décembre, 26 884 personnes sont arrêtées dans toute la France. Environ 21 000 d'entre elles sont condamnées, notamment au bagne ou à la transportation en Algérie. Ces mesures de répression, qui inquiètent le président Louis-Napoléon Bonaparte, l'amènent à déléguer en mission extraordinaire Espinasse, le général Canrobert ainsi que le conseiller d'État Alexandre Quentin Bauchart, afin de réviser les décisions prises et de préparer des mesures de grâce. Au contraire de Quentin-Bauchart, Espinasse et Canrobert, chargés du Sud-Ouest et du Languedoc, font preuve de peu d'indulgence envers les condamnés avec un petit millier de grâces accordées, amenant alors Louis-Napoléon Bonaparte à user également largement de son droit de grâce.

Quelques mois plus tard, le colonel Espinasse est promu général de brigade puis devient aide de camp au sein de la maison militaire de l'Empereur Napoléon III.

Lors de la guerre de Crimée, il commande une brigade de la première division de l'armée d'Orient (1854) mais est victime du choléra. Rétabli, il assiste au combat de la Tchernaïa, ainsi qu'à la bataille de Malakoff.

Portrait du général Espinasse.

Général de division (promu le 29 août 1855), grand-officier de la Légion d'honneur, inspecteur général de l'infanterie (1857), Espinasse devient, après l’attentat d'Orsini (14 janvier 1858), ministre de l'Intérieur et de la sûreté générale (7 février-14 juin 1858). À cette fonction, il fait voter une loi de sûreté générale. Mais sa tentative pour contraindre les administrations hospitalières d'échanger leurs biens-fonds contre des rentes sur l'État trouble tellement l'opinion publique que Napoléon III se désolidarise de son ministre et, par décret du 14 juin 1858, le nomme sénateur pour l'écarter sobrement du gouvernement.

Il reçoit, en 1859, un nouveau commandement dans l'armée et participe à la campagne d’Italie. Il est tué, le 4 juin 1859, à la bataille de Magenta.

Famille

Marié en 1853 à Marie Festugière, fille de Adrien Festugière de Ruat, maître de forges, et de Julia Marie Antoinette O'Tard de La Grange, il eut trois enfants : le général Louis Napoléon Eugène Jules Jean Espinasse, Adrienne (épouse du général Philippe de Fontenilliat) et Germaine.

Distinctions

  • Légion d'honneur7,8
    • Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur en 1842
    • Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur en 1849
    • Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur en 18569
  • Ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand
  • Ordre du Bain (Royaume-Uni)
  • Médaille de Crimée de S.M. la Reine d'Angleterre

Notes et références

  1. ↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf » [archive]
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Biographie [archive], Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
  3. ↑ Voir le récit de la prise de l'Assemblée nationale dans la notice du Sénat
  4. ↑ Revenir plus haut en :a et b Les commissions mixtes de 1852 [archive], Criminocorpus.
  5. ↑ Pierre Milza, Napoléon III, Perrin, 2006, p. 268.
  6. ↑ Voir le tableau de Maurice Agulhon dans 1848 ou l'apprentissage de la République 1848-1852, Paris, Le Seuil, 1973 p. 235-236 repris par criminocorpus.cnrs.fr [archive].
  7. ↑ Le général Espinasse, article de Bernard Petit in Dictionnaire du Second Empire, dir. J. Tulard, Fayard sur le site napoleontrois.fr [archive]
  8. ↑ « Cote LH/906/54 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture, vue 1 / 27.
  9. ↑ « Espinasse » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes

Bibliographie et sources
  • « Charles-Marie-Esprit Espinasse », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Larousse du xxe siècle
Liens externes
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