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Vendée Militaire et Grand Ouest
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30 décembre 2021

Arnault François-Alphonse

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Alphonse-François Arnault

520px-Alphonse-François_Arnault

Portrait d’Arnault dans les Cosaques par Alexandre Collette d’après Eustache Lorsay en 1856.
Fonction
Directeur
Théâtre Michel
1857-1860
Biographie
Naissance 14 juillet 1819Voir et modifier les données sur Wikidata
Montreuil-BellayVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès Décembre 1860Voir et modifier les données sur Wikidata (à 41 ans)
Saint-PétersbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Conservatoire national supérieur d'art dramatique (1843-1845)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Acteur, dramaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle Antoine-Vincent Arnault
Lucien ArnaultVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre de l'Odéon, théâtre de la Porte-Saint-Martin, théâtre de l'Ambigu-Comique, théâtre de la Gaîté-MontparnasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Pierre François BeauvalletVoir et modifier les données sur Wikidata
Sommaire
  • 1Biographie
  • 2Notes et références
  • 3Œuvres
  • 4Liens externes

Biographie

D’abord commis voyageur, Arnault a parcouru, de 1838 à 1842, la Bretagne, l’Auvergne et le Midi. Entré au milieu de 1843, au Conservatoire de Paris, dans la classe de Pierre-François Beauvallet, il est sorti, deux ans après, avec le second prix de tragédie. Il s’est ensuite produit au théâtre à la fois comme acteur et dramaturge1.

Pendant une courte apparition sur la scène de l’Odéon, il a épousé Gabrielle-Geneviève Planat, avec laquelle il est allé jouer quelques mois à Bruxelles. Revenu débuter à l’Ambigu, en octobre 1816, il a compté une vingtaine de créations originales, dont Reynaold du Fils du diable, Philippe III de Piquillo, Claude Frollo de Notre-Dame de Paris, Guillaume de Poitou de Un mystère, Raphaël de la Peau de chagrin. Il a également créé quelques rôles à la Porte-Saint-Martin, et a appartenu à la Gaîté, où il s’est applaudir pour sa création de Satan, dans les Œuvres du démon, Picheric de l’Âne mort, de 1852 à 18572. À la fin de cette dernière année, il a été engagé, ainsi que sa femme, pour Saint-Pétersbourg, ville dont il a dirigé le grand théâtre Michel de 1857 à 18602, et où il devait achever ses jours.

Comme dramaturge, sa pièce les Cosaques a dû à son titre d’actualité un des plus complets succès de son époque. Dans cette dernière pièce, il a mis tant de vérité dans son jeu dans son rôle de Manzaroff, au point qu’il réussit à soulever le public contre lui. Il était le frère cadet de Lucien Arnault, le fondateur et directeur de l’Hippodrome de Paris et des Arènes nationales.

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, Paris, Hachette, 1865, 3e éd., 1862 p. (lire en ligne [archive])p. 61.
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique, littéraire, artistique, scientifique, etc.t. 1, Paris, Librairie classique Larousse et Boyer, 1866, 1115 p. (lire en ligne [archive])p. 674.

Œuvres

  • Chatterton mourant, drame en 1 acte et en vers, avec Louis Judicis, Odéon, 20 mai 1847.
  • Sur la gouttière, comédie-vaudeville en 1 acte, 1852.
  • Les Pâques véronaises, drame en 4 actes, avec Louis Judicis, Odéon, 4 avril 1852.
  • Constantinople, grande pièce en cinq actes, Cirque-impérial, 1853.
  • Les Cosaques, drame en neuf tableaux, théâtre de la Gaîté, 1853, lire en ligne [archive] sur Gallica.
  • La Garde impériale, musique de Léon Fossey, théâtre de la Gaîté, 30 décembre 1855.
  • Les Zouaves, drame en cinq actes et huit tableaux, musique de Léon Fossey, 1856.
  • Les Aventures de Mandrin, mélodrame en 4 actes et 5 tableaux, 23 mai 1856.
  • La Vielle de Marengo, drame en 6 actes et 7 tableaux, avec Louis Judicis et Jules Delahaye, musique de Léon Fossey, Épilogue. Un ouragan de zouaves, Gaîté, 9 juin 1859.

Liens externes

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