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Vendée Militaire et Grand Ouest
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24 janvier 2022

Falguière Alexandre

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Alexandre Falguière

260px-Alexandre_Falguière_(_à_Rome)

Alexandre Falguière vers 1860.
Naissance
7 septembre 1831
Toulouse
Décès
19 avril 1900 (à 68 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise
Nom de naissance
Jean-Alexandre-Joseph Falguière
Nationalité
Drapeau de la France France
Activité
Sculpteur, peintre
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
Maître
Albert-Ernest Carrier-Belleuse
François Jouffroy
Élève
Antonin Mercié, Laurent Marqueste, Gaston Schnegg, Antoine Bourdelle
Lieu de travail
Paris
Mouvement
Réalisme
Conjointe
Blanche Falguière
Enfant
Maurice-Alexandre-Alfred Falguière
Distinctions
Prix de Rome de sculpture

Alexandre Falguière né à Toulouse (Haute-Garonne) le 7 septembre 1831 et mort à Paris le 19 avril 1900 est un sculpteur et peintre français.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Le peintre
  • 3 Œuvres dans les collections publiques
  • 4 Élèves
  • 5 Hommages
  • 6 Notes et références
  • 7 Annexes
    • 7.1 Bibliographie
    • 7.2 Iconographie
    • 7.3 Liens externes

Biographie

Élève d'Albert-Ernest Carrier-Belleuse et de François Jouffroy, Alexandre Falguière est lauréat, avec Léon Cugnot, du premier grand prix de Rome de sculpture en 1859 avec son bas-relief Mézence blessé, préservé par l'intrépidité de son fils Lausus1.

En 1882, il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris et élu membre de l'Académie des beaux-arts. Parmi les élèves de Falguière, on compte Antonin Mercié, Laurent Marqueste, Gaston Schnegg, Camille Crenier, Achille Jacopin, Maurice Bouval et Jean-Marie Mengue, le plus célèbre d'entre eux étant Antoine Bourdelle.

En 1898, Falguière reçoit la commande du Monument à Balzac après le refus de celui d'Auguste Rodin par la Société des gens de lettres, ses commanditaires. L'affaire provoque un scandale que la presse qualifie de « deuxième affaire Dreyfus » parce qu'Émile Zola soutient Rodin2. Pour faire la preuve que cet épisode n'a en rien entamé leur amitié, Falguière réalise le buste de Rodin pour l'exposition de 1897 et de son côté Rodin sculpte un buste de Falguière3.

Parmi les commandes publiques, on peut distinguer le Monument au cardinal Lavigerie pour Bayonne, dont le plâtre est exposé à Toulouse au musée des Augustins, le Monument à Goudouli de Toulouse, le Monument à Gambetta de Cahors, le Monument à La Fayette de Washington4.

Affaibli par la maladie, il se rend à Nîmes pour la mise en place de son Monument à Alphonse Daudet et meurt à son domicile du 68, rue d'Assas, dans le 6e arrondissement de Paris, quelques heures après son retour précipité5.

Le peintre

Caïn portant le corps d'Abel (1876), musée des Beaux-Arts de Carcassonne.

Parallèlement à son œuvre de sculpteur, Alexandre Falguière pratique aussi la peinture. Dans les années 1870, il réalise des toiles de grands formats comme l'étude préparatoire Diane assise (1878) actuellement conservée au musée Rodin à Paris6. Il compose Les Lutteurs (1875), conservée à Paris au musée d'Orsay7 qui s'inscrit dans l'esthétique du réalisme. Il expose Madeleine, une composition religieuse, au Salon de 18878.

Œuvres dans les collections publiques

États-Unis
  • Los Angeles, musée d'Art du comté de Los Angeles : Résistance, 18709.
  • Washington : Monument à La Fayette, 1891, bronze.
France
  • Cahors :
    • Monument à Léon Gambetta, 1884.
    • musée de Cahors Henri-Martin :
      • Masque mortuaire de Léon Gambetta, 1882, plâtre10 ;
      • Buste de Léon Gambetta, 188711.
  • Carcassonne, musée des Beaux-Arts :
    • Caïn portant le corps d'Abel, 1875, huile sur toile ;
    • Buste de Jacques Gamelin, 1898, bronze.
  • Chambéry : La Sasson, monument à la Savoie, 1892.
  • Dijon, musée Magnin :
    • Masques d'enfant et de femmes, 1870-1900 ;
    • Masque de Louise Abbéma, vers 1879.
Triomphe de la Révolution, groupe monumental représentant un char tiré par des chevaux s’apprêtant à « écraser l’Anarchie et le Despotisme », est installé au sommet de l’arc de triomphe de l'Étoile à Paris de 1882 à 1886. Il est visible sur cette photographie prise durant les funérailles de Victor Hugo, le 31 mai 1885.
La maquette du groupe monumental Triomphe de la Révolution, installée au sommet de l’arc de triomphe de l'Étoile, est visible sur cette photographie prise durant les funérailles de Victor Hugo, le 31 mai 1885.
  • Grenoble, musée de Grenoble : Triomphe de la Révolution, environ 120 cm, modèle de la maquette en bois et en plâtre en vraie grandeur (à l’échelle 1:1) du groupe monumental représentant un char tiré par des chevaux s’apprêtant à « écraser l’Anarchie et le Despotisme », érigée au sommet de l’arc de triomphe de l'Étoile de 1882 à 1886, année où elle fut démolie et enlevée car, très exposée aux intempéries, elle se dégradait et menaçait ruine12. Le bronze monumental définitif prévu ne fut jamais coulé13.
  • Marseille, jardin Puget : Monument à l'abbé Dassy, 1892, groupe en marbre.
  • Paris :
    • École nationale supérieure des beaux-arts : Mézence blessé, préservé par l'intrépidité de son fils Lausus, 1859, plâtre14.
    • Grands Magasins Dufayel : Le Travail et l'Épargne, 1892, groupe en bronze ornant une niche de la façade, localisation actuelle inconnue15.
    • musée d'Orsay :
      • Vainqueur au combat de coqs, 1864, statue en bronze16 ;
      • Tarcisius, martyr chrétien, 1868, statue en marbre17,18) ;
      • L'Asie, 1878, statue en fonte de fer, Exposition universelle de 1878 à Paris, une des six sculptures réalisées pour la série Les Six Continents qui ornait le palais du Trocadéro ;
      • La Danseuse, 1896, statue en marbre d'après un plâtre moulé sur nature sur le corps de Cléo de Mérode19 ;
      • Triomphe de la Révolution, vers 1882, maquette en cire, 97 × 130 × 99 cm20.
    • parc Monceau : Ambroise Thomas, 1902.
    • place de Breteuil : Monument à Pasteur, 1908, groupe en marbre, achevé par Victor Peter et Louis Dubois après la mort de Falguière.
    • palais de la Découverte : L'Inspiration guidée par la Sagesse, sculpture équestre et bas-relief.
  • Nemours, château-musée21 :
    • Émile Gebhart, 1861, médaillon en plâtre, 12 cm22 ;
    • Ernest Guiraud, compositeur, médaillon en plâtre, 12 cm23.
  • Reims, musée des Beaux-Arts :
    • Cléo de Mérode, 1900, marbre ;
    • Diane, 1900, marbre ;
  • Rouen :
    • fontaine-réservoir Sainte-Marie : L'Élevage, La Ville de Rouen et L'Agriculture, 1879, groupes allégoriques en pierre ;
    • fontaine Jean-Baptiste de La Salle, 1875, bronze.
  • Toulouse :
    • église Sainte-Germaine : Germaine de Pibrac, 1877, marbre.
    • Grand Rond : Vainqueur au combat de coqs, 1864, bronze.
    • musée des Augustins :
      • Vainqueur au combat de coqs, 186424 ;
      • La Suisse accueille l’Armée française, 1874, terre cuite25 ;
      • Diane, 1882, plâtre ;
      • La Musique, 1889 ;
      • À la porte de l'École, 1889 ;
      • Femme au paon, 1890 ;
      • Henri de La Rochejaquelein, 1895, statue en plâtre ;
      • Nymphe courant, marbre.
    • place Georges-Guillaumin : Monument à Balzac, 1902, pierre.
    • place Saint-Clément : Monument à Jean-Baptiste de La Salle, 1875, groupe en bronze.
    • place Wilson : Monument à Goudouli, 1898, conçu avec son élève Mercié et l'architecte Paul Pujol.
Viêt Nam
  • Hô-Chi-Minh-Ville : Monument à Léon Gambetta, 1892, réplique du monument de Cahors. Il est déposé en 1955 et n'est plus localisé26.

Élèves

Hommages

  • À Paris, une place, une rue et une station de métro portent son nom.

Notes et références

  1. (en) « Icons of old Saigon, the Gambetta monument [archive] » sur le site Historicvietnam.com.

Annexes

Bibliographie
  • Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. 1, Paris, Robert Laffont, 1987, 997 p. (ISBN 2-22105412-1).
  • Les « Toulousains » plâtres originaux et sculptures du XIXe siècle, Toulouse, Musée des Augustins, 1991, 51 p.
    Catalogue de l'exposition du 1er octobre 1991 au 6 janvier 1992 au musée des Augustins de Toulouse.
  • Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, Paris, ENSBA, 2003.
  • Serge Gérard, Rodin, l'homme d'airain, Paris, Cheminements, 2004 (ISBN 2-84478-312-0, lire en ligne [archive]).
  • Benoit Noël et Jean Houmon, Paris capitale des peintres du XIXe siècle, Paris, Presses franciliennes, 2006 (ISBN 2-95272140-8).
  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », 2012, 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, notice BnF no FRBNF43504839), p. 233-244.
Iconographie
  • Alexandre Falguière, Autoportrait, 1885, huile sur toile, musée des Beaux-Arts d'Angers.
  • Auguste Rodin, Alexandre Falguière, 1897, buste en bronze, Paris, musée Rodin.
Liens externes

 

 

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