Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 295 316
16 septembre 2022

Desbrosses Marie

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Marie Desbrosses

520px-Marie_Desbrosses_(cropped)

Marie Desbrosses, rôle de la Mère Germaine
dans La Journée aux aventures de Méhul (1816)
Biographie
Naissance 8 mars 1764Voir et modifier les données sur Wikidata
Paris
Décès 3 mars 1856Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
Paris
Activité
Artiste lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Robert Desbrosses
Fratrie
Eulalie DesbrossesVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre national de l'Opéra-Comique (1801-1829), Théâtre Feydeau (1798-1801), Comédie-Italienne (1776-1796)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
Mezzo-sopranoVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

Marie-Françoise Desbrosses est la fille de l'acteur et compositeur Robert Desbrosses, et de Marie-Françoise Petitjean; et la sœur ainée d'Eulalie Desbrosses.

À l'âge de six ans on lui fait chanter des couplets devant Louis XV, accompagnée par le frère de madame Dugazon, Joseph Lefebvre, violoniste.

En 1776, Marie Desbrosses commence sa carrière dramatique à la Comédie-Italienne, rue Mauconseil, dans le rôle de Justine dans Le Sorcier et de Colinette dans l’opérette Clochette.

Elle tient successivement l'emploi des petites filles, puis celui des travesties, des grandes amoureuses, appelées à cette époque Dugazon-Corsets, les mères Dugazon et enfin les duègnes.

En 1791, elle est la marraine du fils de Joseph Fiévée et de sa collègue de la Comédie italienne, Adélaïde Françoise Guignard, dite Mademoiselle Lescot.

Marie Desbrosses demande sa retraite en 1796, joue quelque temps en province, revient à Paris en 1798, et entre au théâtre Feydeau. A la réunion des deux théâtres en 1801, elle reprend son rang d’ancienneté dans la nouvelle société des acteurs de l’Opéra-Comique.

Marie Desbrosses se consacre spécialement aux caricatures et aux duègnes après la retraite de Madame Gonthier, en 1812.

Elle obtient du succès dans La Fête du Village voisinLa Journée aux aventures (en)Lully et QuinaultLa jeune Femme colèreLa Dame blanche, etc., etc., et surtout dans Jadis et Aujourd'huiFanfan et ColasLe Traité nulLa Caverne (en) et Ma Tante Aurore.

Madame Desbrosses donne sa représentation de retraite en 1823 ; mais sur les instances de l'autorité, et encouragée par les sollicitations de ses camarades, elle se détermine à prolonger sa carrière dramatique sept années encore, jusqu'en 1829, où elle abandonne définitivement le théâtre.

Vie privée

Marie Desbrosses entretenait une relation avec un banquier, Alexandre-Henri Tassin de Moulaine, avec qui elle eut une fille, hors mariage, Adéle-Charlotte-Henriette Tassin de Moulaine, née en 1790.

Création

  • 1779 : Les Mariages samnites, opéra comique d'André Grétry, livret en français de Barnabé Farmian Durosoy, création à la Comédie-Italienne (hôtel de Bourgogne) à Paris, le12 juin, rôle d'une jeune fille.
  • 1786 : Le mariage d'Antonio de Lucile Grétry, livret de De Beaunoir, création à la Comédie italienne, 29 juillet.
  • 1816 : La journée aux aventures, opéra-comique en 3 actes d'Etienne Mehul, sur un livret de Pierre Capelle et Louis Mézières-Miot, création à l'Opéra-Comique (salle Feydeau), 16 novembre, rôle de Germaine.
  • 1822, Fanfan et Colas ou les frères de laits de Jadin.
  • 1825 : La Dame Blanche, opéra-comique en 3 actes, livret d'Eugène Scribe d’après les romans Guy Maenering et The Monastery de Walter Scott, musique de François-Adrien Boieldieu, création à l'Opéra-Comique (salle Feydeau) le 10 décembre, rôle de Marguerite.
  • 1827, Le Colporteur d'Onslow, rôle de Valentine.

Notes et références

Notes
  1. ↑ « Robert Desbrosses (1719-1799) » [archive], sur data.bnf.fr (consulté le 17 octobre 2020)
  2. ↑ « Madame Gonthier (1747-1829) » [archive], sur data.bnf.fr (consulté le 20 octobre 2020)
  3. ↑ François-Adrien Boïeldieu (1775-1834)La fête du village voisin, 1816 (lire en ligne [archive])
  4. ↑ François-Adrien Boïeldieu (1775-1834)La jeune femme colère, 1805 (lire en ligne [archive])
  5. ↑ Pierre Gaveaux (1760-1825)Le traité nul, 1797 (lire en ligne [archive])
  6. ↑ « Ma tante Aurore, ou le Roman impromptu » [archive], sur theatre1789-1815.e-monsite.com (consulté le 20 octobre 2020)
  7. ↑ Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817)La journée aux aventures, 1816 (lire en ligne [archive])
  8. ↑ Louis Jadin (1768-1853)Fanfan et Colas ou les frères de lait, 1822 (lire en ligne [archive])
Références
  1. ↑ Relevé généalogique [archive] sur Geneanet
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e « autour de nos ancêtres » [archive] (consulté le 22 octobre 2020)
  3. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, tome XIII, Paris, Firmin-Didot frères, 1854-1866, 960 p. (lire en ligne [archive])p. 753
  4. ↑ Revenir plus haut en :a et b Théophile Lemaire et Henri LavoixLe chant : ses principes et son histoire, Paris, 1881 (lire en ligne [archive])
  5. ↑ Archives nationales, base Leonore, LH/970/56, dossier de Légion d'honneur de Adolphe Joseph Simon Fiévée (avec extrait de baptême).
  6. ↑ (en) « Alexandre Henri Tassin » [archive], sur Geneanet (consulté le 22 octobre 2020)
  7. ↑ « Marie Desbrosses, rôle de la Mère Germaine dans "La Journée aux aventures" de Méhul (1816) / Alexandre Colin » [archive], sur Gallica, 1820 (consulté le 19 octobre 2020)
  8. ↑ Charles Chasselat, « Marie Desbrosses dans "Fanfan et Colas" de Jadin (1822) » [archive], sur Gallica, 1822 (consulté le 20 octobre 2020)
  9. ↑ « Marie Desbrosses, rôle de Valentine dans "Le Colporteur" d'Onslow (1827) » [archive], sur Gallica, 1827 (consulté le 20 octobre 2020)

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne [archive]), lire en ligne sur Gallica
Liens externes
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité