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Vendée Militaire et Grand Ouest
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31 décembre 2022

de Clermont-Tonnerre François

 Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

François de Clermont-Tonnerre

Député de la Somme

Député de la Somme
3 mai 1936 - 31 mai 1942
Maire de Bertangles
Biographie
Naissance
19 septembre 1906
8e arrondissement de Paris
Décès
2 décembre 1979 (à 73 ans)
4e arrondissement de Paris
Nom de naissance
François Marie Amédée Joseph de Clermont-Tonnerre
Nationalité
Français
Domicile
Château de Bertangles
Formation
Établissement Gerson
Sorbonne
Lycée Henri-IV
Lycée Janson-de-Sailly
École des chartes
Activités
Homme politique, résistant
Famille
Maison de Clermont-Tonnerre
Fratrie
Thierry de Clermont-Tonnerre
Autres informations
Parti politique
Parti agraire et paysan français

François de Clermont-Tonnerre, né le 19 septembre 1906 à Paris et mort le 2 décembre 1979 à Paris est un homme politique français.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Origines et jeunesse
    • 1.2 Carrière politique
    • 1.3 Rôle pendant la Seconde Guerre mondiale
    • 1.4 Après-guerre
  • 2 Notes et références
  • 3 Sources
  • 4 Liens internes

Biographie

Origines et jeunesse

Issu de la maison de Clermont-Tonnerre, l’une des plus grandes familles nobles du royaume de France remontant au XIe siècle, François Amédée Marie Joseph de Clermont-Tonnerre est le fils de Marie Amédée Henri Louis, comte de Clermont-Tonnerre né à Bertangles le 13 décembre 1877 et mort à Orvillers-Sorel le 30 mars 1918, marié à Paris le 5 décembre 1905 avec Jeanne Marie-Josèphe Thaïs de Kergorlay née le 28 août 1881 et morte à Paris le 28 novembre 1941.

Il fait ses études à l’École Gerson puis au lycée Janson-de-Sailly, au lycée Henri-IV et enfin à la Sorbonne, avant d'entrer à l’École nationale des chartes, où il obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1932 grâce à une thèse intitulée Histoire technique de l'agriculture anglo-normande au XIIIe siècle1

À Josselin le 31 juillet 1929, il épouse Charlotte Marie Auguste Herminie de Rohan-Chabot née à Paris le 15 août 1907 et morte à Bruxelles le 15 février 1997, fille du duc et de la duchesse de Rohan2, avec qui il a quatre enfants :

  • Louis François Amédée Marie de Clermont-Tonnerre, né à Paris le 21 février 1934, mort le 12 mars 2017, marié à Paris le 16 juin 1959 avec Yolande Marie Gabrielle Alix de Cressac de Soleuvre née à La Touche le11 octobre 1934 ; ils ont pour enfants :
    • Véronique Marie Amédée Gabrielle de Clermont-Tonnerre, née à Boulogne-Billancourt le 29 octobre 1960, mariée à Bertangles le 1er septembre 1990 avec Laurent Henry-Guy né à Paris le 18 mai 1966,
    • Sandrine Marie Amédée de Clermont-Tonnerre née à Boulogne-Billancourt le 14 avril 1963, mariée à Bertangles le 1er septembre 1984 avec Charles-Emmanuel Ferrand de la Conté né à Neuilly le 13 juin 1960,
    • Stanislas Amédée Régis de Clermont-Tonnerre né à Paris le 29 mars 1967, marié à Paris le 14 juin 2008, religieusement le 6 septembre 2008 avec Alexa Marie Amélie Béatrice de La Rochefoucauld née à Paris le 11 mai 1977 et a pour enfants Thaïs de Clermont-Tonnerre née le 5 décembre 2009 et Alix né le 9 décembre 2011.
    • Caroline Marie Amédée Isabelle de Clermont-Tonnerre née à Paris le 16 avril 1970, mariée avec François Boer ;
  • Claude Marie Amédée Thérèse Gabrielle de Clermont-Tonnerre née à Bertangles le 25 septembre 1937, mariée à Bertangles le 20 octobre 1967, religieusement le 21 octobre 1967 avec André, vicomte de Spoelberch né à Londerzeel le 2 août 1925 ;
  • Charles de Clermont-Tonnerre né à Bertangles le 6 juillet 1945, mort le 30 mai 1996, marié à Esquelbecq le18 septembre 1970 avec Elizabeth Morael morte le30 mai 1996 ; ils ont deux enfants :
    • Jean-François de Clermont-Tonnerre né à Suire (Suisse), le 2 septembre 1971, marié avec Marie-Laure Epuran ; ils ont un fils : Gaspard de Clermont-Tonnerre né à Genève le 26 mars 2007,
    • Emmanuelle de Clermont-Tonnerre née à Paris le 26 mars 1974 ;
  • Thérèse de Clermont-Tonnerre née à Saanen le 19 septembre 1946, mariée à Bertangles le 14 septembre 1974 avec Armand-Ghislain, comte de Maigret né à Paris le 3 avril 1946.

Il mène à cette époque une vie aventureuse de jeune homme riche : aviation, golf, archéologie en Syrie en 1932 et même une traversée du Sahara en avion de tourisme en 1933.

Carrière politique

Il se passionne ensuite pour l'agriculture. Exploitant agricole dans la Somme, il devient vice-président de l'Union des syndicats agricoles de la Somme, et secrétaire général de l' Association syndicale betteravière de la Somme. Il publie également en 1936 un Manifeste paysan.

Cette même année, il se porte candidat aux élections législatives sous les couleurs du Parti agraire et paysan français. Déjà maire de Bertangles3 depuis 1935, il est élu député. Il est élu, au deuxième tour de scrutin, député de la troisième circonscription d'Amiens par 8 338 voix — contre 7 745 à M. Dujardin sur 16 828 votants — et s'inscrit au groupe agraire indépendant. Il n'a alors que 29 ans.

Rôle pendant la Seconde Guerre mondiale

Le 10 juillet 1940, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Peu après, il s'engage activement dans la Résistance sous le pseudonyme de François Tallard, nom d'emprunt qu'il conserve après la guerre pour signer articles et tribunes dans diverses publications.

Au début de l'Occupation, François de Clermont-Tonnerre a connaissance de l'intention des Allemands d'annexer le Nord de la France et la Picardie. Il en informe le gouvernement de Vichy mais la politique de ce dernier le conduit à rallier l'Afrique du Nord. Déchu de son mandat parlementaire puis révoqué de ses fonctions de maire, il est condamné à mort par contumace.

Adjoint au commandant du débarquement allié en Afrique du Nord, il devient chef d'état-major du général Giraud, prend part à la campagne de Tunisie et effectue trois missions aériennes sur Berlin.

Après-guerre

Après la Libération, son comportement lui vaut le grade de chevalier de la Légion d'honneur et d'être relevé, par la décision du Jury d'honneur en date du 23 juin 1945, de l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du 10 juillet 1940 accordant les pleins-pouvoirs à Pétain.

Réélu maire de Bertangles en 1945, 1947 et 1953, Il tente, à plusieurs reprises, de retrouver un mandat parlementaire, sans succès. Il se présente au Conseil de la République dans la Somme aux élections de 1948 et de 1952, aux élections législatives du 17 juin 1951 à Constantine (Algérie) et enfin à celles du 2 janvier 1956 où, dans la Somme il obtient 9 420 voix à titre personnel alors qu'en moyenne sa liste en recueille 6 900 soit 2,8 % des suffrages exprimés.

François de Clermont-Tonnerre gère ses terres et administre différentes sociétés. Il se consacre aussi à l'édition et au journalisme. Il a été le co-directeur de l’hebdomadaire Le Monde illustré (1945-48). Directeur politique et éditorialiste d'un petit périodique de province (l'hebdomadaire L'Authie-journal, à Doullens) dans les années 1960, il est vice-président d'une agence de presse, l'Agence coopérative interrégionale de presse (ACIP)4, liée au Centre d'études politiques et civiques dont il est proche5 et dont il devient au début des années 1970 l'un des vice-présidents6.

Ce catholique pratiquant est le co-fondateur avec le professeur Marois de l'Institut international de la vie et son vice-président7. C'est un organisme scientifique regroupant des prix Nobel, créé en 1960 dans le contexte de réflexions sur la bombe atomique, qui avive les craintes du mauvais usage des découvertes scientifiques8.

Enfin, il préside en 1963 le comité français de la Fondation des anciens combattants du monde, fondée en 1957 à Luxembourg et à Paris en 1959 pour sa branche française9.

En 1975 est publié à Genève aux éditions Farnot un recueil de textes dont la première partie, son texte "Les grandes heures de l'archéologie africaine", comprend diverses dénominations à caractère raciste. François de Clermont-Tonnerre y utilise notamment à plusieurs reprises le terme de « négroïde » suite à ses entrevues avec diverses populations sahariennes attenantes aux populations ethniquement et culturellement conservatrices du Sahara.

Il meurt le 2 décembre 1979 à Paris, à l'âge de 73 ans.

Notes et références

  1. Institut de la vie, Documents pour l'histoire, Volume 1, Éditions Rive Droite, 1997

Sources

  • « François de Clermont-Tonnerre (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • « François, Marie, Amédée, Joseph DE CLERMONT-TONNERRE », La Documentation française, Dictionnaire des parlementaires français (1940-1958), 1988-2005 [détail des éditions] (lire en ligne [archive])

Liens internes

  • Maison de Clermont-Tonnerre
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