Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 295 274
31 janvier 2023

Ancelot Jacques-François

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Jacques-François Ancelot

Francois_Ancelot_01

Portrait d’Ancelot par Alophe dans Portraits de Jacques Arsène François Polycarpe Ancelot.
Fonctions
Conservateur des bibliothèques
Bibliothèque de l'Arsenal
jusqu'en 1830
Fauteuil 30 de l'Académie française
Biographie
Naissance 9 janvier 1794 ou 9 février 1794Voir et modifier les données sur Wikidata
Le HavreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 7 septembre 1854Voir et modifier les données sur Wikidata
Ancien 10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Arsène Polycarpe François AncelotVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ErnestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée CorneilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Dramaturge, poète, écrivain, librettisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de 1816Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Virginie AncelotVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie française (1841)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Tragédie, comédie, vaudeville, drame (en), satire, romanVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Chevalier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Jacques-François Ancelot
Signature d’Ancelot.

Biographie

Fils d'un greffier du tribunal de commerce du Havre, Ancelot fait ses études au collèges du Havre et de Rouen, et obtient, en 1813, une place comme employé à la préfecture maritime de Rochefort — où son oncle est préfet — puis, en 1815, au ministère de la Marine.

En 1816, sa pièce Warwick est acceptée par le Théâtre-Français, mais ne sera jamais produite. Trois ans plus tard, une tragédie en cinq actes, Louis IX, est mise en scène qui connaîtra cinquante représentations et lui rapportera une pension de 2 000 livres de Louis XVIII. Trois éditions de la pièce sont rapidement épuisées. Son œuvre suivante, Le Maire du palais est jouée en 1825 avec moins de succès, mais lui vaut la croix de chevalier de la Légion d'honneur. En 1824, il produit Fiesque, une adroite adaptation du Fiesco de Schiller. En 1828, paraît Olga ou l’Orpheline russe dont l’intrigue lui a été suggérée par un voyage effectué en Russie en 1826. Vers la même période, il produit Marie de Brabant (1825), un poème en six chants ; l’Homme du monde (1827), un roman en quatre tomes, porté par la suite à la scène avec succès et, en 1829, une pièce, Élisabeth d’Angleterre.

À la Révolution de Juillet, il perd à la fois sa pension et ses postes de conservateur honoraire de la bibliothèque de l'Arsenal et de bibliothécaire du roi. Privé de revenus, il emploie, non par goût, mais par nécessité, les dix années à venir à écrire principalement des vaudevilles, des drames et des comédies légères. Une tragédie, Maria Padilla (1838), lui vaut un siège à l’Académie française en 1841.

En 1849, il est envoyé par le gouvernement à Turin, Florence, Bruxelles et d’autres capitales, pour négocier le sujet des copyrights internationaux. Les traités qu’il a conclus peu après sont, dans une large mesure, le résultat de son tact et de son intelligence.

Il était l’époux de l’écrivaine Virginie Ancelot qui tenait un célèbre salon littéraire. Leur fille Louise Ancelot (1825-1887) épouse en 1844 Charles Lachaud, célèbre avocat, union dont sont issus leur petit-fils Marc Sangnier, fondateur du Sillon et leurs arrière-petits-fils Paul Sangnier et Jean Sangnier.

Œuvres

  • Poésies, Paris, Georges Charpentier, 1853, 303 p., 20 cm (OCLC 1086745196, lire en ligne [archive]).
  • Œuvres complètes de M. Ancelot : précédées d’une notice sur sa vie et ses ouvrages par Xavier Boniface Saintine, Paris, Auguste Desrez, 1838, xv, 672, 25 cm (OCLC 803907287, lire en ligne [archive]).
  • Vie de Chateaubriand, Paris, Garnier frères, 1856, 316 p., 27 cm Illus. par Philippoteaux (OCLC 651222035, lire en ligne [archive]).
  • Six mois en Russie : lettres écrites à M.X.-B. Saintines en 1826, à l’époque du couronnement de S. M. l’Empereur, Paris, Dondey-Dupré et Ponthieu, 443 p., in-8° (OCLC 417254196, lire en ligne [archive]).
  • Pharamond (1825), opéra français, paroles d'Ancelot, Alexandre Soumet et Alexandre Guiraud, musique de François-Adrien Boieldieu (certaines sources mentionnent en plus Henri-Montan Berton et Kreutzer).
  • Il écrit de nombreux livrets de comédies "mêlées de chant" ou "de couplets", dont :

Le régent : comédie en trois actes mêlée de couplets représentée pour la première fois sur le théâtre du Vaudeville le 23 février 1832 ;

Anna : comédie en un acte, mêlée de couplets représentée, pour la première fois, à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 26 mai 1832 ;

Reine, cardinal et page : comédie en un acte, mêlée de chant, représentée pour la première fois sur le théâtre national du Vaudeville le 5 décembre 1832 ;

Les Papillottes : comédie en 1 acte, mêlée de chant, par MM. Ancelot et Jacques Arago (1790-1855) représentée pour la première fois sur le théâtre du Vaudeville le 17 janvier 1834 ;

L'Ami Grandet : comédie en 3 actes, mêlée de couplets représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Vaudeville le 24 octobre 1834 par MM. Ancelot et Alexis Decomberousse.

Vouloir, c'est pouvoir : comédie en 2 actes, mêlée de chant, par MM. Ancelot et Alexis Decomberousse représentée pour la première fois sur le théâtre du Vaudeville le 24 juin 1837

Quitte ou double : comédie en deux actes, mêlée de couplets par MM. Ancelot et Paul Duport (1798-1866) représentée pour la première fois sur le théâtre du Vaudeville le 19 septembre 1840.

Références

  1. ↑ Paris, État civil reconstitué, vue 32/51. [archive]
  2. ↑ Joseph Marie Quérard, Félix Bourquelot, Charles Louandre et Louis-Fernand-Alfred Maury, La Littérature française contemporaine : xixe sièclet. 1 ABB-BLE, Paris, Daguin frères, 1842, 631 p. (lire en ligne [archive])p. 38-42.

Bibliographie

  • Joseph Morlent, Antoine Maurin et Aglaé de Corday, Ancelot devant ses concitoyens : Notice biographique. Avec portrait et fac-simile, Paris, Jullien, 1855, 117 p. (lire en ligne [archive]).
  • Henri Frère, Ancelot, sa vie et ses œuvres, Rouen, Le Brument, 1862 (lire en ligne [archive])
    Mémoire couronné par l’Académie de Rouen du concours de 1862. (Extrait du Nouvelliste de Rouen, octobre 1862).
  • Adolphe Magen, « Notice sur la vie et les travaux de J.-A.-F. Ancelot, de l'Académie française 1794-1854 », Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agenvol. 7,‎ 1854, p. 381-399 (lire en ligne [archive], consulté le 9 juin 2019).
Liens externes

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité