Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 295 295
7 mai 2023

Jalabert Charles

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

 

Charles Jalabert

520px-Charles_Francois_Jalabert

Charles Jalabert, photographie publiée par la Maison Goupil.
Naissance 25 décembre 1818Voir et modifier les données sur Wikidata
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 8 mars 1901Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles-François JalabertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Paul Delaroche, Alexandre ColinVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Paris (1839-1901)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Prix de Rome (1841)
Officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

Buste de Charles Jalabert par Pierre-Nicolas Tourgueneff (copie, collection particulière).
Souvenir de Carnaval 1861, huile sur panneau, 29 x 18,5 cm (collection particulière Pays-Bas)

« Jalabert Charles-François est né à Nîmes le 25 décembre 1818, quoique l'état civil porte la date du 1er janvier 1919. »

Il est l'élève du peintre Alexandre Colin à l'école de dessin de Nîmes. Son père, trouvant qu'une carrière commerciale serait plus lucrative, l'envoie à Paris à cette fin. C'est son employeur qui l'encourage à poursuivre sa vocation. En 1839, il est admis dans l'atelier de Paul Delaroche, mais est contraint de le quitter lorsque celui-ci ferme après un bizutage tragique. Il gardera une amitié indéfectible à son professeur jusqu'à la mort de celui-ci. Lauréat du deuxième prix de Rome en peinture de 1841, il ne réussit pas à obtenir le premier prix malgré trois tentatives, et part à ses frais à Rome en 1843.

De retour en France en 1847, Charles Jalabert expose au Salon de peinture et de sculpture un Virgile qui est acquis par l'État pour le musée du Luxembourg, à Paris. Il devient rapidement un artiste de renom dans la haute société parisienne, et fréquente notamment le salon d'Apollonie Sabatier. Il expose alors régulièrement au Salon des sujets religieux et historiques. À partir de 1863, il devient un peintre portraitiste de renom et travaille notamment pour la famille d'Orléans.

Jean-Léon Gérôme présenta Jalabert à l'éditeur parisien Adolphe Goupil, qui lui assura une large diffusion de son œuvre et une stabilité financière.

Charles Jalabert meurt le 8 mars 1901 à son domicile parisien, rue Chaptal dans le 9e arrondissement.

En 1903, Émile Reinaud, ancien maire de Nîmes et époux de la nièce de Charles Jalabert, lui consacre un important ouvrage biographique primé par l'Académie française.

En 1904, la ville de Nîmes fait élever un monument à sa mémoire. Aujourd'hui disparu, ce monument était notamment composé d'un buste réalisé par Pierre-Nicolas Tourgueneff.

Distinctions

  • Legion Honneur Officier ribbon.svg Officier de la Légion d'honneur
  • Lauréat du prix de Rome (1841) pour sa toile La Robe de Joseph rapportée à Jacob (collection particulière)

Collections publiques

Œdipe et Antigone, 1842, musée des Beaux-Arts de Marseille.
Nymphes écoutant les chants d'Orphée, 1855, Walters Art Museum de Baltimore.
Charles Jalabert par A. Bergeret & Cie.
En France
  • Angers, musée des Beaux-Arts : Italienne surveillant le sommeil d'un enfant, 1846, dessin à la mine de plomb.
  • Alès, Cathédrale Saint-Jean : L'Annonciation, huile sur toile
  • Chantilly, musée Condé : Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, 1880, huile sur toile.
  • Douai, musée de la Chartreuse : Jésus au jardin des oliviers, avant 1885, huile sur toile.
  • Eu, musée Louis-Philippe :
    • La Comtesse de Paris, 1865, huile sur toile ;
    • Le Comte de Paris, 1865, huile sur toile.
  • Glisy, église Saint-Léger de Glisy : Jésus marchant sur les eaux, 1866, gravure.
  • Marseille, musée des Beaux-Arts : Œdipe et Antigone, 1842, huile sur toile.
  • Montpellier, musée Fabre : Italienne, 1846, aquarelle.
  • Nîmes :
    • Hôtel de ville : La République, huile sur toile ;
    • Musée des Beaux-Arts :
      • Virgile lisant ses géorgiques chez Mécène, 1847, huile sur toile,
      • Marie des Abbruzes, huile sur toile.
  • Paris :
    • Musée du Louvre : Madame Paul Rattier, 1862, huile sur toile ;
    • Musée du Luxembourg : Virgile ;
    • Théâtre-Français : Émile Augier, huile sur toile.
  • Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau : Louis-Bonaparte en uniforme du colonel du 5e régiment de dragons, 1852, huile sur toile, copie d'après Jean-Baptiste Isabey.
Aux États-Unis
  • Baltimore, Walters Art Museum :
    • Nymphes écoutant les chants d'Orphée, 1855, huile sur toile ;
    • Le Martyr chrétien noyé dans le Tibre, après 1853, huile sur toile, par Paul Delaroche, achevé par Charles Jalabert ;
    • Moïse sauvé des eaux, après 1853, huile sur toile, par Paul Delaroche, achevé par Charles Jalabert ;
    • Le Réveil ou Femme à l'enfant, 1863, huile sur toile ;
    • Maria Pasqua, 1863, huile sur bois.

Estampes d'après Charles Jalabert

  • Galatée, 1847, gravé par Marie-Alexandre Alophe (1812-1883), édité par Adolphe Goupil dans la Revue des Arts.
  • Jésus marchant sur les eaux, 1866, gravé par Amédée Varin et Eugène Varin, imprimée et publiée par Goupil.
  • Roméo et Juliette , édition Goupil.

Salons

  • 1847 : Virgile.
  • 1852 : Villanella ; Saint-Luc ; Portrait de M. M.
  • 1853 : Nymphes écoutant les chants d'Orphée.
  • 1863 : Marie des Abbruzes.

Expositions

  • 1981 : musée des Beaux-Arts de Nîmes, « Charles-François Jalabert (1819-1901) ».
  • 2005 : Paris, galerie Talabardon et Gautier, « Le xixe siècle ».
  • 2012 : Paris, galerie Alexis Bordes, Galatée.

Élèves

  • Adolphe Jourdan, avant 1844
  • Pierre-Napoléon-Eugène Relin
  • Paul Désiré Trouillebert
  • Adolphe Weisz

Notes et références

  1. ↑ Reinaud 1903, p. 1 (note de bas de page).
  2. ↑ Catalogue de la Galerie Alexis Bordes, novembre 2012, p.15-16.
  3. ↑ État civil de Paris, Acte de décès no 328 dressé le 9 mars 1901 [archive], page 16/31.
  4. ↑ « Émile Reinaud » [archive], sur academie-francaise.fr
  5. ↑ « Italienne & son enfant » [archive], notice no 07480020641, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. ↑ « Marie-Amélie de Bourbon-Siciles » [archive], notice no 00000076545, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. ↑ « Jésus au jardin des oliviers » [archive], notice no 00000060651, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. ↑ « Comtesse de Paris » [archive], notice no 07140001415, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. ↑ « Comte de Paris » [archive], notice no 07140001414, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. ↑ « Œdipe et Antigone » [archive], notice no 000PE013941, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. ↑ « Italienne » [archive], notice no 000DE021650, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. ↑ « Mme Paul Rattier » [archive], notice no 00000106568, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. ↑ « Louis-Bonaparte » [archive], notice no 50160000029, base Joconde, ministère français de la Culture
  14. ↑ Ministère de la Culture, 2006, inventaire topographique de l'église Saint-Léger de Glisy  [archive]

Voir aussi

Bibliographie
  • Émile Reinaud (préf. Jean-Léon Gérôme), Charles Jalabert : l'homme, l'artiste – D'après sa correspondance, Paris, Hachette, 1903 (lire en ligne [archive] sur Gallica)
  • Musée des beaux-arts de Nîmes, Charles-François Jalabert (1819-1900), catalogue d'exposition, Nîmes, 1981.
  • Dictionnaire Bénézit
Liens externes
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité