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Vendée Militaire et Grand Ouest
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29 juillet 2023

Bréard Jean-Jacques

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Jean-Jacques Bréard

BREARD_Jean-Jacques

Jean-Jacques Bréard
Fonctions
Président du Corps législatif
6 - 21 janvier 1801
Antoine Bourg-Laprade
Jean François Philibert Rossée
Député de la Charente-Maritime
25 décembre 1799 - 14 août 1802
Président du Conseil des Anciens
21 novembre - 21 décembre 1796
Jean-Girard Lacuée
Boniface Paradis
Président de la Convention nationale
7 - 21 février 1793
Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne
Edmond Louis Alexis Dubois de Crancé
Président de la Convention nationale
7 - 21 février 1793
Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne
Edmond Louis Alexis Dubois de Crancé
Député de la Charente-Maritime
28 août 1791 - 26 octobre 1795
Maire de Marennes (d)
31 janvier - 7 juillet 1790
Biographie
Naissance 11 octobre 1751
Québec (Nouvelle-France)
Décès 2 janvier 1840 (à 88 ans)
Paris (Royaume de France)
Nationalité Française
Activité
Homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jacques-Michel BréardVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de Comité de sûreté générale
Club de la Réunion
Comité de salut public (1793)Voir et modifier les données sur Wikidata

Sommaire

  • 1Biographie
  • 2Sources
  • 3Références
  • 4Liens externes

Biographie

Jean-Jacques Bréard est le fils de Jacques-Michel Bréard, un contrôleur de la marine, qui avait pris part à la désastreuse administration (voir : Affaire du Canada) avec le dernier intendant de la colonie, François Bigot. Jean-Jacques Bréard quitta le Canada avec son père et arriva en France vers 1758.

Fervent adepte de la Révolution, devenu maire de Marennes, il fut élu à l'Assemblée législative, puis à la Convention nationale. Il vota la mort du roi Louis XVI, qu'il motiva ainsi : « Je demande, sans craindre les reproches de mes commettants, sans craindre le jugement de la postérité qui ne peut blâmer celui qui fait son devoir, je demande la peine de mort contre Louis ». Il est le seul Canadien à avoir voté en faveur de la condamnation à mort du monarque déchu de France.

Secrétaire de l'assemblée, il la présida du 7 au 21 février 1793. Membre du premier Comité de sûreté générale, il fut également élu au premier Comité de salut public, le 6 avril 1793 où il s'occupa de la marine. Il en démissionna le 5 juin 1793.

Détestant la noblesse, quoique se qualifiant écuyer pendant la monarchie, notamment lors de son mariag et fils d'un titulaire d'une charge anoblissante, il appuya le 15 avril 1794, le décret de Saint-Just qui ordonnait l'expulsion des nobles, ceux-ci ne disposant que de huit jours pour quitter le territoire national. Il proposa également l'expulsion des prêtres réfractaires.

Il s'attaqua à Maximilien de Robespierre le 9 Thermidor (27 juillet 1794), puis se consacra à organiser des fêtes funèbres en l'honneur des victimes de la Terreur.

Il devient président du conseil des Anciens, puis Substitut à la poste aux lettres, sous le Directoire. Nommé au Sénat conservateur un mois après le coup d'État du 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte, il devint contrôleur des droits réunis sous l'Empire. Lors des Cent-Jours, il signe l'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire de 18151.

À la Restauration, il dut s'exiler en Belgique et ne revint en France qu'après 1830.

Sources

  • « Jean-Jacques Bréard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

Références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Joyal, Serge (2013). Le mythe de Napoléon au Canada français, Montréal : Del Busso Éditeur.
  2. ↑ AD Charente maritime: registre paroissial de Rochefort

Liens externes

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