Bréard Jean-Jacques
Président du Corps législatif | |
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6 - 21 janvier 1801 | |
Antoine Bourg-Laprade
Jean François Philibert Rossée
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Député de la Charente-Maritime | |
25 décembre 1799 - 14 août 1802 | |
Président du Conseil des Anciens | |
21 novembre - 21 décembre 1796 | |
Jean-Girard Lacuée
Boniface Paradis
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Président de la Convention nationale | |
7 - 21 février 1793 | |
Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne
Edmond Louis Alexis Dubois de Crancé
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Président de la Convention nationale | |
7 - 21 février 1793 | |
Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne
Edmond Louis Alexis Dubois de Crancé
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Député de la Charente-Maritime | |
28 août 1791 - 26 octobre 1795 | |
Maire de Marennes (d) | |
31 janvier - 7 juillet 1790 |
Naissance | 11 octobre 1751 Québec (Nouvelle-France) |
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Décès | 2 janvier 1840 Paris (Royaume de France) |
Nationalité | Française |
Activité |
Homme politique
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Père |
Jacques-Michel Bréard
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Membre de | Comité de sûreté générale Club de la Réunion Comité de salut public (1793) |
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Sommaire
- 1Biographie
- 2Sources
- 3Références
- 4Liens externes
Biographie
Jean-Jacques Bréard est le fils de Jacques-Michel Bréard, un contrôleur de la marine, qui avait pris part à la désastreuse administration (voir : Affaire du Canada) avec le dernier intendant de la colonie, François Bigot. Jean-Jacques Bréard quitta le Canada avec son père et arriva en France vers 1758.
Fervent adepte de la Révolution, devenu maire de Marennes, il fut élu à l'Assemblée législative, puis à la Convention nationale. Il vota la mort du roi Louis XVI, qu'il motiva ainsi : « Je demande, sans craindre les reproches de mes commettants, sans craindre le jugement de la postérité qui ne peut blâmer celui qui fait son devoir, je demande la peine de mort contre Louis ». Il est le seul Canadien à avoir voté en faveur de la condamnation à mort du monarque déchu de France.
Secrétaire de l'assemblée, il la présida du 7 au 21 février 1793. Membre du premier Comité de sûreté générale, il fut également élu au premier Comité de salut public, le 6 avril 1793 où il s'occupa de la marine. Il en démissionna le 5 juin 1793.
Détestant la noblesse, quoique se qualifiant écuyer pendant la monarchie, notamment lors de son mariag et fils d'un titulaire d'une charge anoblissante, il appuya le 15 avril 1794, le décret de Saint-Just qui ordonnait l'expulsion des nobles, ceux-ci ne disposant que de huit jours pour quitter le territoire national. Il proposa également l'expulsion des prêtres réfractaires.
Il s'attaqua à Maximilien de Robespierre le 9 Thermidor (27 juillet 1794), puis se consacra à organiser des fêtes funèbres en l'honneur des victimes de la Terreur.
Il devient président du conseil des Anciens, puis Substitut à la poste aux lettres, sous le Directoire. Nommé au Sénat conservateur un mois après le coup d'État du 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte, il devint contrôleur des droits réunis sous l'Empire. Lors des Cent-Jours, il signe l'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire de 18151.
À la Restauration, il dut s'exiler en Belgique et ne revint en France qu'après 1830.
Sources
- « Jean-Jacques Bréard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
- Joyal, Serge (2013). Le mythe de Napoléon au Canada français, Montréal : Del Busso Éditeur.
- AD Charente maritime: registre paroissial de Rochefort
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Biographie de Bréard sur le site de l'Assemblée nationale. [archive]