Charpentier Constance-Marie
Dijon, musée Magnin.
Naissance | 4 avril 1767 Paris ( Royaume de France) |
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Décès | 3 août 1849 (à 82 ans) Paris ( République française) |
Nom de naissance | Constance-Marie Bondelu |
Nationalité |
Française
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Activité |
Peintre
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Parentèle |
Antoinette Gabrielle Danton (belle-sœur)
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Maîtres |
Jean-Baptiste Regnault, Jean-Georges Wille, Jacques-Louis David
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Genre artistique |
Portrait
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Constance-Marie Charpentier, née le 4 avril 1767 à Paris et morte dans la même ville le 3 août 1849, est une peintre française.
Biographie
Constance-Marie Bondelu est la fille unique d'Alexandre Hyacinthe Bondelu (mort en 1786), épicier cour du Commerce à Paris, et de son épouse Marie Angélique Debacq. En 1787, après la vente du commerce, Constance-Marie Bondelu et sa mère s'installent dans un logement rue des Cordeliers.
On sait peu de choses de sa formation artistique et seul son style permet d'identifier de ses potentiels maîtres : Jean-Georges Wille, Jacques-Louis David, Louis Lafitte, François Gérard et Pierre Bouillon.
Ses parents sont aisés et peuvent l'inscrire aux cours de dessin de Johann Georg Wille en 1777, cours qu'elle ne quittera qu'en 1787 année où elle essaie d'entrer à l'Académie des beaux-arts. Le 5 avril 1787, elle intègre l'atelier de Jacques-Louis David, son atelier étant connu pour accepter des étudiantes au delà du quota de quatre étudiantes par enseignant imposé par l’Académie des beaux-arts.
Constance-Marie-Charpentier peint des scènes de genre et des portraits, essentiellement d'enfant et de femmes. Une suite de quatre œuvres sur le thème de Sémire et Mélide est interprété à l'aquatinte en couleurs par Louis-François Mariage.
En 1798, elle reçoit un prix d'encouragement du ministère de l'Intérieur pour La Veuve d’une journée et La Veuve d’une année. Son tableau Mélancolie est remarquable car les femmes peintres ne s'attaquent habituellement pas à un travail de cette complexité et sont cantonnées à peindre des natures mortes, des portraits ou des scènes de genres. De 1798 à 1821 (ou de 1795 à 1819), elle expose environ 50 peintures dans divers Salons, gagnant une médaille d'or en 1814 au Salon de Paris et une médaille d'argent et en 1821 au Salon de Douai. En 1801, elle est remarquée pour son tableau La Mélancolie que l'État français achète « à titre d’encouragement ».
Elle est considérée comme l’un des meilleurs portraitistes de son époque.
À partir de 1821, elle se consacre à enseigner la peinture aux femmes peintres dans son atelier rue du Pot-de-Fer-Saint-Sulpice.
Certaines de ses œuvres seraient attribuées à tort à son maître David à l'instar du portrait de Marie Joséphine Charlotte du Val d'Ognes désormais attribué à Marie-Denise Villers.
En avril 1793, elle épouse François Victor Charpentier, un fonctionnaire de la préfecture de Paris, frère d'Antoinette Gabrielle Danton et beau-frère du révolutionnaire Georges Danton. Le couple s'installe au 17, rue du Théâtre-Français où elle habite en 1795. Cette rue est renommée rue du Théâtre de l'Odéon en 1798 et elle y habite au no 35 en 1806.
Collections publiques
- Amiens, musée de Picardie : La Mélancolie.
Salons
- Salon de Paris :
- 1795 :
- La petite Friandise (no 82) ;
- Portrait d'homme et Portrait de femme (no 83).
- 1798 :
- Portrait en pied du C. F…, ex-représentant du peuple au Conseil des Anciens (no 79) ;
- Portrait d’une femme et de son enfant (no 80) ;
- Portrait d’une femme peintre(no 81) ;
- Portrait de l’auteur (no 82) ;
- Portrait d’homme (no 93).
- 1799 :
- La Veuve d'une journée et son pendant La Veuve d'une année (no 708), prix d'encouragement ;
- Portrait de l'auteur et de sa fille (no 709) ;
- Portrait de femme (no 710) ;
- Portrait de femme (no 711).
- 1800 :
- Portrait de Mme Delille, artiste de l’Odéon' (no 85) ;
- Portrait d'une petite fille (no 86) ;
- plusieurs Portraits (no 87).
- 1801 :
- La Mélancolie (no 58, achat de l'État) ;
- La Jeunesse bienfaisante (no 59) ;
- Plusieurs Portraits (no 60).
- 1804 : Une mère convalescente soignée par ses enfants ;
- 1806 : Un aveugle entouré de ses enfants est consolé de la perte de la vue par les jouissances des quatre autres sens (no 94).
- 1808 :
- Première cure d’un jeune médecin (no 114) ;
- Portraits et Études (no 115) ;
- 1810 : plusieurs Portraits (no 155).
- 1812 :
- Une mère recevant la confidence de sa fille (no 183) ;
- Une jeune Fille tenant un nid de fauvettes (no 184) ;
- L’Absence, étude de femme (no 185) ;
- Portrait de Mme la baronne Dupin (no 186) ;
- Portrait de Mlle Aug. Jodot (no 187) ;
- Portrait de M. Larey, major de cavalerie, et de son épouse (no 188) ;
- plusieurs Portraits (no 189).
- 1814, le jury lui décerne une médaille d'or :
- Première cure d’un jeune médecin (no 197) ;
- Une dame recevant la confidence de sa fille (no 198) ;
- Une jeune Personne dessinant le paysage (no 199) ;
- Portrait de deux jeunes filles de M.C., statuaire (no 200) ;
- Portrait de la fille de M. B., peintre (no 201) ;
- Tête de vieillard (no 202) ;
- Tête de vieille femme (no 203) ;
- plusieurs Portraits (no 204).
- 1819 :
- Portrait de Mme A… en paysanne suisse (no 212) ;
- Portrait de Mlle G…, peintre (no 213) ;
- Portrait d'une petite fille (no 214) ;
- plusieurs Portraits (no 215).
- 1795 :
- Salon de Douai de 1821,le jury lui décerne une récompense.
-
Portrait de Georges Danton (1759-1794), orateur et homme politique (vers 1790), Paris, musée Carnavalet.
-
La Servante paresseuse (vers 1800), localisation inconnue.
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Portrait de la barone Dubois (vers 1800), localisation inconnue.
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La Mélancolie (1801), Amiens, musée de Picardie.
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Une mère convalescente soignée par ses enfants (Salon de 1804), localisation inconnue.
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Une mère recevant la confidence de sa fille (vers 1812), localisation inconnue.
Expositions
- 2009 : Paris, galerie Terrades, Portrait d'une jeune femme.
Notes et références
- Valerie Mainz en estime une trentaine dans “Charpentier, Constance,” in Dictionary of Women Artists, ed. Delia Gaze (London, 1997), vol. 1, pp. 381 – 82.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Constance-Marie Charpentier » (voir la liste des auteurs).
- Hélène Meyer, « Charpentier Constance-Marie » [archive] , sur https://www.culture.gouv.fr [archive] (consulté le 21 février 2022).
- « Charpentier, Constance-Marie », dans Benezit Dictionary of Artists, Oxford University Press, 31 octobre 2011 (DOI 10.1093/benz/9780199773787.article.b00035979, lire en ligne [archive]).
- Amiens Métropole, « Notice - Constance Charpentier » [archive], sur Amiens Métropole (consulté le 21 février 2022).
- (en) « Louis-François Mariage » [archive], sur FAMSF Search the Collections, 21 septembre 2018 (consulté le 21 février 2022).
- (en-US) « Royalists to Romantics: Spotlight on Constance Marie Charpentier | Broad Strokes Blog » [archive], sur NMWA, 30 mai 2012 (consulté le 21 février 2022).
- Marie Denise Villers (French, Paris 1774–1821 Paris (?)), « Marie Joséphine Charlotte du Val d'Ognes (1786–1868) » [archive] , sur www.metmuseum.org (consulté le 21 février 2022).
- Actuel 21, rue de l'Odéon.
Annexes
- Gildas Dacre-Wright, « Constance Charpentier (1767-1849) » [archive] , septembre 2017 (consulté le 21 février 2022) : « avec quelques attributions erronées »
- (en) Alexandra K. Wettlaufer, Portraits of the Artist As a Young Woman : Painting and the Novel in France and Britain, 1800-1860, Ohio State University Press, 2011, 338 p., (ISBN 978-0-8142-1145-8)
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library [archive]
- (en) Bénézit [archive]
- (en) Grove Art Online [archive]
- (en) MutualArt [archive]
- (en + sv) Nationalmuseum [archive]
- (nl + en) RKDartists [archive]
- (en) Union List of Artist Names [archive]
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