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Vendée Militaire et Grand Ouest
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3 novembre 2023

Gouin Fred

Clic pour voir sa notice sur son nom couleur orange

 

Fred Gouin

Fred_Gouin

Biographie
Naissance 26 avril 1889Voir et modifier les données sur Wikidata
Le MansVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 18 février 1959Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
NiortVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ChanteurVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

Dès 1918, sous le pseudonyme de Viallard, il chante dans les cabarets. Vers 1924-1925, il reprend son nom Fred Gouin.

Petit à petit, il se fait un nom dans la chanson avec des titres comme : "L'Heure exquise", "La Veuve joyeuse", "Mary Lou", "Charmaine", "La Fille du Bédouin", "Elle danse le charleston", "Les Roses de Picardie", "Marie-Rose", "Le Petit Chapeau" et "Elle a perdu son pantalon".

C'est en 1928, qu'il chante une chanson de 1866, "Le Temps des cerises" d'Antoine Renard et Jean-Baptiste Clément. Ce fut un immense succès. On parle de 400 000 copies : du presque jamais vu. Une très grande interprétation, Fred est lancé !

Il continua avec : "La Chanson des blés d'or", "Le Mouchoir rouge de Cholet", "La Chanson des heures", "Le Vieux Mendiant", "C'est ce soir ou jamais", "L'Âme des roses" et l'un de ses plus célèbres titres : « Ramona » de L. Wolfe Gilbert traduite et adaptée en français par Saint-Granier, Jean Le Soyeux et Albert Willemetz pourtant créée par Saint-Granier.

Son répertoire s'étendit encore avec : "Le Vin de chez nous", "Ohé ! Pêcheurs", "O Mexico", "Pi... Ouit !", "Tout autour du Vel'd'Hiv", "Les Soquettes à Miquette". Il continua ainsi, jusqu'en 1935.

Le dernier disque de Fred Gouin, enregistré en mars 1936, chez Cristal. Il chante deux succès du jeune Tino Rossi.

Puis il tomba amoureux d'une chanteuse populaire : Berthe Sylva avec laquelle il enregistrera quelques duos ("Ferme tes jolis yeux", "Le conte de grand-mère"…).

La guerre éclate en 1939, le couple se réfugie à Marseille. Ils obtiennent peu de contrats, ils dépensent leur argent. Berthe décède en 1941, minée par la boisson et la pauvreté. Sa maison de disques finance les obsèques. Quelques années plus tard, sa dépouille est transférée dans la fosse commune puisque personne ne renouvela la concession.

Une légende veut que Fred ait jeté sur sa tombe une immense gerbe de roses blanches, comme le titre de la chanson fétiche de son amie, pour ensuite s'en aller seul.

À partir de cette date, jusqu'en 1980, personne ne sut ce qu'il advient de lui.

Aujourd'hui, on sait que Fred est remonté vers Niort où il se recycla dans le commerce des frites. Il mourut dans cette ville le 18 février 1959.

Sa discographie impressionnante comporte plus de 200 faces pour la firme Odéon entre 1926 et 1935 et deux dernières faces enregistrées chez Cristal en mars 1936. Il existe également trois disques enregistrés sous le nom de Viallard pour l'Odeon Talking Machine vers 1912-1913, ces derniers quasi-introuvables aujourd'hui.

Voir aussi

Article connexe
  • Berthe Sylva, son amie, son amante et sa compagne de travail

Notes et références

  1. ↑ « Les roses blanches (L. Raiter) Fred Gouin L. Raiter, A. Huard, accordéon » [archive], sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le 31 janvier 2018)

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