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Vendée Militaire et Grand Ouest
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13 décembre 2023

Bussereau Dominique

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Dominique Bussereau

440px-Dominique_BUSSEREAU1


Dominique Bussereau en 2009.
Fonctions
Président de l'Assemblée des
départements de France
15 mai 2015 – 27 juillet 2021
(6 ans, 2 mois et 12 jours)
Élection 13 mai 2015
Prédécesseur Claudy Lebreton
Successeur François Sauvadet
Président du conseil général puis départemental de la Charente-Maritime
20 mars 2008 – 1er juillet 2021
(13 ans, 3 mois et 11 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 31 mars 2011
2 avril 2015
Prédécesseur Claude Belot
Successeur Sylvie Marcilly
Conseiller général puis départemental
de la Charente-Maritime
23 mars 1985 – 1er juillet 2021
(36 ans, 3 mois et 8 jours)
Circonscription Canton de Royan-Est (1985-2015)
Canton de Royan (2015-2021)
Prédécesseur Jean Papeau
Successeur Patrice Libelli
Secrétaire d'État chargé des Transports
18 mai 2007 – 13 novembre 2010
(3 ans, 5 mois et 26 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon I et II
Prédécesseur Dominique Perben (indirectement)
Successeur Thierry Mariani
Ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation,
de la Pêche et de la Ruralité
29 novembre 2004 – 18 mai 2007
(2 ans, 5 mois et 19 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Dominique de Villepin
Gouvernement Raffarin III
Villepin
Prédécesseur Hervé Gaymard
Successeur Christine Lagarde
Secrétaire d'État au Budget et à
la Réforme budgétaire
31 mars 2004 – 29 novembre 2004
(7 mois et 29 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Alain Lambert
Successeur Jean-François Copé
Secrétaire d'État aux Transports et à la Mer
7 mai 2002 – 30 mars 2004
(1 an, 10 mois et 23 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Raffarin I et II
Prédécesseur Jean-Claude Gayssot (indirectement)
Nicole Ameline (Mer)
Successeur François Goulard
Député français
14 décembre 2010 – 20 juin 2017
(6 ans, 6 mois et 6 jours)
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 4e de la Charente-Maritime
Législature XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Claude Beaulieu
Successeur Raphaël Gérard
2 avril 1993 – 7 juin 2002
(9 ans, 2 mois et 5 jours)
Élection 2 avril 1993
Réélection 1er juin 1997
Circonscription 4e de la Charente-Maritime
Législature Xe et XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Philippe Marchand
Successeur Jean-Claude Beaulieu
Maire de Saint-Georges-de-Didonne
24 mars 1989 – 7 juillet 2002
(13 ans, 3 mois et 13 jours)
Prédécesseur Charles Martel
Successeur Jean-Michel Renu
Biographie
Date de naissance 13 juillet 1952 (69 ans)
Lieu de naissance Tours (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF (jusqu'en 1998)
PR (jusqu'en 1997)
DL (1998-2002)
UMP/LR (2002-2018)
SL (depuis 2018)
Diplômé de IEP de Paris
Profession Conseiller en entreprise
Maître de conférences

Dominique Bussereau, né le 13 juillet 1952 à Tours (France), est un homme politique français. Il est président du conseil départemental de la Charente-Maritime de 2008 à 2021 et président de l'Assemblée des départements de France de 2015 à 2021.

Secrétaire d'État et ministre à plusieurs reprises et sans interruption entre 2002 et 2010, il a été député de la 4e circonscription de la Charente-Maritime entre 1993 et 2002 puis entre 2010 et 2017.

Sommaire

  • 1Biographie
    • 1.1Études et vie personnelle
    • 1.2Carrière professionnelle
    • 1.3Carrière politique
      • 1.3.1Positionnement politique
    • 1.4Détail des mandats et fonctions
      • 1.4.1Fonctions ministérielles
      • 1.4.2Mandats parlementaires
      • 1.4.3Mandats locaux
      • 1.4.4Fonctions politiques
  • 2Distinction
  • 3Notes et références
  • 4Voir aussi
    • 4.1Articles connexes
    • 4.2Liens externes

Biographie

Études et vie personnelle

Fils de cheminot, Dominique Bussereau intègre l'Institut d'études politiques de Paris, dont il sort diplômé de la section service public. Il est très jeune engagé en politique, au sein des Jeunes Giscardiens. Il en sera le président entre 1974 et 1977.

Marié et père de deux enfants, il est passionné des bandes dessinées d'Hergé. Il fonde à l'Assemblée nationale l'amicale des députés « tintinophiles ».

Carrière professionnelle

À sa sortie de Sciences Po, il entame sa carrière politique dans les cabinets ministériels de droite. Il est d'abord chargé de mission au cabinet de Michel Poniatowski, ministre d'État, ministre de l'Intérieur (1976-1977) puis chargé de mission au cabinet de Christian Bonnet, ministre de l'Intérieur (1977-1978), avant de devenir conseiller technique au cabinet de Jean-Pierre Soisson, ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (1978-1979). Il devient ensuite secrétaire général de l'Office franco-québécois pour la jeunesse de 1979 à 1982. En 1981, il est directeur adjoint du cabinet de Valéry Giscard d'Estaing, lors de sa campagne de réélection à la présidence de la République, qui sera un échec.

L'alternance politique venue, avec l'élection de François Mitterrand à la Président de la République française, Dominique Bussereau quitte le monde des cabinets pour le secteur privé, d'abord au sein de la direction commerciale de la SNCF entre 1982 et 1983, avant de devenir directeur des relations extérieures de l'ESCP Europe jusque 1986, puis conseiller en entreprises jusque 1993.

Son élection comme député en 1993 marque le début de son engagement à plein temps en politique.

En 2012, par l'intermédiaire de Jacques Saadé, il entre au conseil d'administration de CGM, 3e compagnie maritime au monde. Ayant été ministre des Transports jusqu'en 2010, ce qui pose la question d'un possible conflit d'intérêts, il indique avoir consulté Jean Gicquel, déontologue de l'Assemblée nationale, et de son successeur Frédéric Cuvillier, qui lui donnent tous deux un avis favorable. Il perçoit entre 10 000 et 15 000 euros de jetons de présence par an de 2012 à 20185. En 2018, il est nommé censeur du conseil d'administration, mission pour laquelle il est rémunéré à hauteur de 30 095 euros en 2018 et 23 000 euros pour les premiers mois de 20195.

En novembre 2018, il rejoint le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger comme senior advisor, notamment dans les secteurs du service public, de l'aménagement du territoire et du transport. Étant dans le même temps président du conseil départemental de la Charente-Maritime, il indique avoir signé une charte qui l'oblige à se déporter des questions ayant trait au département5. Pour les neuf premiers mois de 2019, il a perçu 48 362 euros du cabinet Roland Berger via sa société Charbus Conseil, outre ses jetons de présence.

Carrière politique

De 1983 à 1989, Dominique Bussereau est adjoint au maire de Royan (Charente-Maritime). De 1985 à 2015, il est conseiller général UDF, DL puis UMP pour le canton de Royan-Est (Charente-Maritime). Il est élu maire de Saint-Georges-de-Didonne en 1989 (premier adjoint au maire, lorsqu'il devient secrétaire d'État en 2002).

Dominique Bussereau est président de Génération sociale et libérale, le mouvement des jeunes giscardiens, dont il conduit la délégation en Chine populaire en juillet 1976 (première délégation de jeunes non communistes reçus officiellement par le gouvernement maoïste).

Il est aussi conseiller régional de Poitou-Charentes, élu de la Charente-Maritime de 1992 à 1993 et de mars à avril 2004. Il a été président du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de la Charente-Maritime de 2000 à 2008.

Il est élu député d'abord UDF puis DL puis UMP de la 4e circonscription de la Charente-Maritime (élu en 1986, 1993, 1997, 2002 et 2007).

En mai 2002, il est nommé secrétaire d'État aux Transports, et, en juin 2002, secrétaire d'État aux Transports et à la Mer, auprès du ministre de l'Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer. Il sera ministre sans discontinuité jusque 2010.

Dominique Bussereau, en 2009.

En effet, il devient ensuite secrétaire d'État au Budget et à la réforme budgétaire en mars 2004. En novembre 2004, Dominique Bussereau est nommé ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche et de la Ruralité.

En 2007, il est nommé, dans le gouvernement François Fillon I, secrétaire d'État chargé des Transports (reconduit dans le gouvernement François Fillon II, le 19 juin 2007).

Dominique Bussereau est président du Conseil départemental de la Charente-Maritime, depuis le 20 mars 2008.

Il conduit la liste UMP en Poitou-Charentes, à l'occasion des élections régionales de 2010 comme tête de liste en Charente-Maritime, aux côtés d'Olivier Chartier pour la Vienne, Xavier Argenton pour les Deux-Sèvres et Henri de Richemont pour la Charente. Le 21 mars 2010, la liste qu'il conduit recueille 39,39 % des voix au second tour, devancée par celle de la présidente sortante, Ségolène Royal. Dominique Bussereau démissionne de son mandat de conseiller régional le 1er septembre 2010.

En mars 2015, il est élu conseiller départemental du canton de Royan en tandem avec Marie-Pierre Quentin. Ils ont pour suppléants Christian Bégot et Véronique Pugens.

Le 13 mai 2015, il est élu à la tête de l'Assemblée des départements de France. Il fait alors preuve d'un soutien mesuré et souvent critique à l'égard d'Emmanuel Macron.

Positionnement politique

Secrétaire général adjoint du Parti républicain en 1986, il participe tout naturellement à la création de Démocratie libérale, qui intègre l'UMP en 2002, dont il devient alors le trésorier.

En janvier 2013, à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique du congrès de novembre 2012, il est nommé avec la copéiste Nadine Morano délégué général chargé des élections.

Il fait partie des plus centristes de l'UMP puis des Républicains. Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016. avant de retirer son soutien au candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle. le 3 mars 2017. Regrettant la droitisation des Républicains, il se met « en congé » du parti en 2018, regrettant que les propos tenus par certains de ses porte-parole « pourraient être ceux du FN ». Le 17 février 2018, il annonce son rattachement à Libres !, le mouvement de Valérie Pécresse, en tant que conseiller spécial. Le 20 février 2018, il annonce qu'il démissionne définitivement des Républicains, à la suite de la polémique des enregistrements touchant Laurent Wauquiez qui refuse de s'excuser.

Détail des mandats et fonctions
Fonctions ministérielles
  • Secrétaire d'État aux Transports, du 18 mai 2007 au 13 novembre 2010 (gouvernements François Fillon I et II)
  • Ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche et de la Ruralité, du 29 novembre 2004 au 18 mai 2007 (gouvernement Jean-Pierre Raffarin III et Dominique de Villepin)
  • Secrétaire d'État au Budget et à la Réforme budgétaire, du 31 mars 2004 au 29 novembre 2004 (gouvernement Jean-Pierre Raffarin III)
  • Secrétaire d'État aux Transports et à la Mer, du 17 juin 2002 au 30 mars 2004 (gouvernement Jean-Pierre Raffarin II)
  • Secrétaire d'État aux Transports, du 7 mai 2002 au 17 juin 2002 (gouvernement Jean-Pierre Raffarin I)
Mandats parlementaires
  • Député de la 4e circonscription de la Charente-Maritime, du 2 avril 1993 au 7 juin 2002 et du 14 décembre 2010 au 18 juin 2017.
  • Député de la Charente-Maritime (scrutin proportionnel plurinominal), de 1986 à 1988.
Mandats locaux
  • Président du conseil départemental de la Charente-Maritime, du 20 mars 2008 au 1er juillet 2021.
  • Conseiller départemental du canton de Royan-Est puis du canton de Royan, de 1985 à 2021.
  • Maire de Saint-Georges-de-Didonne, de 1989 à 2002.
  • Conseiller régional de Poitou-Charentes en 1986, de 1992 à 1993, en 2004 et du 28 mars 2010 au 1er septembre 2010.
Fonctions politiques
  • Membre du bureau national des jeunes républicains indépendants (1973-1974)
  • Président de Génération sociale et libérale (GSL), mouvement des jeunes giscardiens (1974-1977)
  • Secrétaire du bureau politique du Parti républicain (1977-1986)
  • Chargé de mission à la fédération nationale du Parti républicain (1983-1984)
  • Secrétaire du bureau politique du Parti républicain (1977-1986)
  • Secrétaire national du Parti républicain chargé des transports (1993)
  • Coordinateur des députés PPDF à l'Assemblée nationale
  • Secrétaire national du PPDF (1995)
  • Secrétaire général adjoint de Démocratie libérale (1998-2000)
  • Trésorier de l'UMP, Union pour la majorité présidentielle (jusqu'en 2002)
  • Tête de liste de la Majorité présidentielle en Charente-Maritime et régional, pour les élections régionales en Poitou-Charentes (2010)

Distinction

  • Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (par décret du 30 décembre 2017)
  • Commandeur de l'ordre du Mérite maritime‎ Commandeur de l'ordre du Mérite maritime ex officio, en tant que ministre chargé des affaires maritimes

Notes et références

  1. ↑ Portefeuille de la Mer ajouté le 7 juillet 2002.
  2. ↑ « Dominique Bussereau a été élu patron des départements de France » [archive], france3-regions.francetvinfo.fr.
  3. ↑ Anne-Sophie Lechevallier, « Députés, cheminots… et marcheurs » [archive]Paris Match, semaine du 12 au 18 avril 2018, p. 24
  4. ↑ Jean-Claude Bourbon, « Dominique Bussereau, un fidèle de Raffarin aux transports. », La Croix,‎ 21 mai 2007 (lire en ligne [archive])
  5. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e et f Vincent Jauvert, Les Voraces : les élites et l'argent sous Macron, Robert Laffont, 2020, 123 p. (lire en ligne [archive])p. 27-29.
  6. ↑ « Dominique Bussereau est nommé Senior Advisor du cabinet Roland Berger » [archive]
  7. ↑ « Dominique Bussereau démissionne de la Région Poitou-Charentes » [archive], Agence France Presse (reprise Google News), 3 août 2010 (consulté le 3 août 2010)
  8. ↑ http://charente-maritime.fr/CG17/upload/docs/application/pdf/2015-04/2015_dept17_trombinoscope_elus_2015_web.pdf [archive]
  9. ↑ Béatrice Jérôme, « Dominique Bussereau, nouveau patron des départements », Le Monde,‎ 13 mai 2015 (lire en ligne [archive])
  10. ↑ Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP » [archive], in lemonde.fr, 15 janvier 2013.
  11. ↑ « Primaire à droite : Bussereau soutient Juppé » [archive], lefigaro.fr, 3 janvier 2016.
  12. ↑ « Le compteur des lâcheurs de Fillon » [archive], liberation.fr
  13. ↑ BFMTV, « Dominique Bussereau se met en congé de LR et étrille le parti » [archive], sur BFMTV (consulté le 14 janvier 2018)
  14. ↑ « Dominique Bussereau rejoint Libres!, le mouvement de Valérie Pécresse », France 3 Nouvelle Aquitaine,‎ 17 février 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 21 février 2018)
  15. ↑ BFMTV, « Propos de Wauquiez: Bussereau quitte « définitivement » Les Républicains » [archive], sur BFMTV (consulté le 21 février 2018)
  16. ↑ Décret du 30 décembre 2017 portant promotion et nomination [archive]
  17. ↑ Décret n°2002-88 du 17 janvier 2002 relatif à l'ordre du Mérite maritime [archive]

Voir aussi

Articles connexes
  • Conseil départemental de la Charente-Maritime
  • Liste des ministres français de l'Agriculture
  • Saint-Georges-de-Didonne
Liens externes
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