Vendée Militaire et Grand Ouest

07 décembre 2023

Vautrin Catherine

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Catherine Vautrin

 

Catherine Vautrin

Catherine_Vautrin_(cropped)


Catherine Vautrin en 2019.
Fonctions
Présidente de Reims Métropole
puis du Grand Reims
En fonction depuis le 14 avril 2014
(5 ans, 5 mois et 10 jours)
Élection 14 avril 2014
Réélection 10 juillet 2020
Prédécesseur Adeline Hazan
Conseillère municipale de Reims
En fonction depuis le 16 mars 2008
(14 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 30 mars 2014
15 mars 2020
Maire Adeline Hazan (2008-2014)
Arnaud Robinet (depuis 2014)
13 mars 1983 – 16 mai 1999
(16 ans, 2 mois et 3 jours)
Élection 13 mars 1983
Réélection 19 mars 1989
18 juin 1995
Maire Jean Falala (1983-1999)
Vice-présidente de l'Assemblée nationale
26 septembre 2008 – 20 juin 2017
(8 ans, 8 mois et 25 jours)
Président Bernard Accoyer
Claude Bartolone
Législature XIVe et XVe (Cinquième République)
Députée française
20 juin 2007 – 20 juin 2017
(10 ans)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 2e de la Marne
Législature XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Philippe Feneuil
Successeur Aina Kuric
19 juin 2002 – 30 avril 2004
(1 an, 10 mois et 11 jours)
Circonscription 2e de la Marne
Législature XIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Claude Étienne
Successeur Philippe Feneuil
Ministre déléguée à la Cohésion sociale et
à la Parité
2 juin 2005 – 15 mai 2007
(1 an, 11 mois et 13 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Dominique de Villepin
Ministre Jean-Louis Borloo
Gouvernement Villepin
Secrétaire d'État aux Personnes âgées
28 octobre 2004 – 31 mai 2005
(7 mois et 3 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Ministre Jean-Louis Borloo
Gouvernement Raffarin III
Secrétaire d'État à l'Intégration et
à l'Égalité des chances
31 mars – 28 octobre 2004
(6 mois et 27 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Ministre Jean-Louis Borloo
Gouvernement Raffarin III
Biographie
Date de naissance 26 juillet 1960 (61 ans)
Lieu de naissance Reims (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1980-2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2019)
Profession Directrice marketing

Catherine Vautrin, née le 26 juillet 1960 à Reims (Marne), est une femme politique française.

Membre des Républicains, elle est députée de la deuxième circonscription de la Marne de 2002 à 2004 puis de nouveau de 2007 à 2017. Elle est vice-présidente de l'Assemblée nationale de 2008 à 2017.

Elle est conseillère municipale de Reims depuis 2008 et présidente du Grand Reims depuis 2014.

Sommaire

  • 1Biographie
    • 1.1Famille et formation
    • 1.2Carrière professionnelle
    • 1.3Parcours politique
  • 2Détail des mandats et fonctions
    • 2.1Au Gouvernement
    • 2.2À l'Assemblée nationale
    • 2.3Au niveau local
  • 3Décoration
  • 4Voir aussi
    • 4.1Articles connexes
    • 4.2Liens externes
  • 5Notes et références

Biographie

Famille et formation

Catherine Jeanne Marie Vautrin naît le 26 juillet 1960 à Reims du mariage d'André Vautrin, directeur de société, et de Françoise Laudy.

Elle est titulaire d'une maîtrise de droit des affaires.

Le 3 mars 2001, elle épouse Jean-Louis Pennaforte, universitaire, avec qui elle a une fille.

Carrière professionnelle

De 1986 à 1999, elle est cadre au sein du groupe Cigna, chef de produits, puis directrice marketing et communication de Cigna France en 1989, de Cigna Europe de l'Ouest en 1995, de Cigna Europe continentale en 1997. En 1999, elle rejoint le conseil régional de Champagne-Ardenne, où elle est directrice générale adjointe des services jusqu'en 2002.

Parcours politique

Catherine Vautrin en février 2016.

De 1983 à 1999 et de nouveau à partir de 2008, elle est conseillère municipale de Reims. En juin 2002, elle devient députée de la deuxième circonscription de la Marne, inscrite au groupe UMP.

Catherine Vautrin est membre de la commission des affaires économiques, à ce titre elle est :

  • membre de la commission sur l’avenir aéroportuaire français ;
  • première vice-présidente de la mission d’évaluation des conséquences économiques et sociales de la législation sur le temps de travail ;
  • rapporteuse pour avis au nom de la commission des affaires économiques sur le budget de l’économie, des finances et de l’industrie (poste et télécommunications) ;
  • rapporteuse du projet de loi sur l’initiative économique.

Le 31 mars 2004, elle est nommée secrétaire d’État à l’Intégration et à l’Égalité des Chances puis le 28 octobre secrétaire d’État aux Personnes âgées et enfin la 2 juin 2005, ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité. En avril 2006, elle est élue présidente de la fédération marnaise de l’UMP. Catherine Vautrin est nommée présidente de Dialogue et Initiative Marne, club de Jean-Pierre Raffarin dont elle membre du bureau national.

Le 17 juin 2007, elle est réélue députée avec 56,93 % des suffrages. À l’Assemblée nationale, elle a été élue vice-présidente de la Commission des affaires économiques. Elle est membre du bureau de l’UMP à l’Assemblée nationale.

Le 6 juillet 2007, elle annonce officiellement sa candidature à la mairie de Reims, dans le cadre des élections municipales françaises de 2008. À l'issue du premier tour, le 9 mars, elle obtient 25,19 % des suffrages. Elle s'incline au second tour face à la candidate d'union de la gauche Adeline Hazan, obtenant 43,93 % des voix malgré l'investiture UMP (accordée au premier tour à Renaud Dutreil) et est élue conseillère municipale d'opposition.

Le 25 juin 2008, Catherine Vautrin est désignée, par les députés du groupe UMP, pour devenir, à compter d'octobre 2008, vice-présidente de l'Assemblée nationale en remplacement de Marc-Philippe Daubresse dont les pairs n'ont pas renouvelé le mandat..

Elle accède à la 1re vice-présidence de l'Assemblée lorsque Marc Laffineur est nommé au gouvernement, en juin 2011. Réélue députée de la Marne le 17 juin 2012 avec 53,04 % des voix, elle est également réélue vice-présidente de l’Assemblée en septembre, comme chaque année depuis 2008. En 2012, à la suite du basculement à gauche de l'Assemblée nationale, Laurence Dumont lui succède à la première vice-présidence et elle descend à la cinquième vice-présidence.

Lors du congrès de l'UMP d'automne 2012, elle soutient la motion « Le gaullisme, une voie d'avenir pour la France ». En décembre 2012, à la suite de la démission de Dominique Dord, elle est nommée trésorière nationale de l'UMP par Jean-François Copé, président de l'UMP. Dans ce cadre, elle est mise en examen fin 2014 pour « abus de confiance » dans le cadre du paiement de l'amende de Nicolas Sarkozy, infligée après la campagne présidentielle de 2012. Elle bénéficie d'un non-lieu pour cette affaire en septembre 2015.

En 2013, elle vote contre la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe et participe à la Manif pour tous. Elle défend cependant « une alliance civile pour deux personnes du même sexe avec des droits patrimoniaux », proposition qui n'est pas retenue.

Élue en mars 2014 sur la liste d’Arnaud Robinet à la mairie de Reims, elle accède le 14 avril 2014 à la présidence de l'agglomération de Reims Métropole. Le 17 juin 2014, elle est élue présidente de l'Association des villes universitaires de France (AVUF)9 pour un mandat de 3 ans.

Elle soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016. Le 29 août, elle est nommée porte-parole de sa campagne, en tandem avec Éric Ciotti.

Le 13 septembre 2016, Catherine Vautrin apparaît dans le magazine d'investigation de France 2 Cash Investigation « Industries agro-alimentaires : business contre santé » en compagnie de plusieurs parlementaires, dont Michel Raison, lors d’une soirée organisée par le lobby de l'agro-alimentaire l’ANIA. Catherine Vautrin y assiste à la création de « la Communauté du bien manger ». qui met en avant la consommation de produits français.

Le 9 janvier 2017, Catherine Vautrin est élue présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, regroupant 143 communes marnaises et 298 000 habitants.

Le 1er mars 2017, dans le cadre de l'affaire Fillon, elle renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à la présidentielle, souhaitant qu'il soit remplacé par un autre candidat et qu'il puisse défendre son honneur face à la justice15. Candidate à un nouveau mandat de députée de la 2e circonscription de la Marne à l'occasion des élections législatives de 2017, elle est battue au second tour par Aina Kuric, soutenue par La République en marche.

Le 10 juillet 2020, Catherine Vautrin est réélue présidente de la communauté urbaine du Grand Reims avec 196 voix sur 208 conseillers communautaires.

Le 5 novembre 2020, elle est élue au sein du conseil d'administration d'Intercommunalités de France, et devient vice-présidente de l'association, en charge de l'Enseignement supérieur.

Le 9 février 2022, elle annonce son soutien au président sortant Emmanuel Macron en vue de l'élection présidentielle qui se tient la même année.

La magazine Marianne indique qu'elle a été sollicitée par Emmanuel Macron pour occuper la fonction de Premier ministre. Le président lui préféra cependant au dernier moment Élisabeth Borne, au profil plus technocrate.

Détail des mandats et fonctions

Au Gouvernement

  • Secrétaire d'État chargée de l'Intégration et de l'Égalité des chances, auprès du ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale du gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3) (du 31 mars au 28 octobre 2004)
  • Secrétaire d'État aux Personnes âgées, auprès du ministre de l'emploi, du Travail et de la Cohésion sociale du gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3) (du 28 octobre 2004 au 31 mai 2005)
  • Ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité du gouvernement Dominique de Villepin (du 2 juin 2005 au 15 mai 2007)

À l'Assemblée nationale

  • 2002-2004 ; 2007-2017 : député de la 2e circonscription de la Marne
  • 2008-2017 : vice-présidente de l’Assemblée nationale

Au niveau local

  • 1983-1999 : conseillère municipale de Reims
  • À partir de 2006 : présidente du comité départemental UMP de la Marne
  • À partir de 2008 : conseillère municipale d'opposition à Reims
  • 2014-2017 : présidente de Reims Métropole
  • Depuis 2017 : présidente de la communauté urbaine du Grand Reims

Décoration

Le 13 juillet 2018, elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « ancienne ministre, ancienne députée de la Marne, présidente d’une communauté d’agglomération ; 34 ans de services. ».

Voir aussi

Articles connexes

  • Femmes ministres en France
  • Femmes à l'Assemblée nationale française

Liens externes 

    • Fichier d’autorité international virtuel
    • International Standard Name Identifier
    • Bibliothèque nationale de France (données)
    • Système universitaire de documentation
    • WorldCat Id
  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Assemblée nationale [archive]
    • Haute Autorité pour la transparence de la vie publique [archive]
    • Base Sycomore [archive]
  • Site officiel [archive]

Notes et références

  1. ↑ Article dans L'Union [archive]
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Who's Who in France, édition 2015, p. 2216.
  3. ↑ Article dans Le Parisien [archive]
  4. ↑ AFP, AP, Reuters Agences et lefigaro.fr, « La justice prononce un non-lieu dans l'affaire des frais de campagne de Sarkozy », Le Figaro,‎ 9 septembre 2015 (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive], consulté le 28 septembre 2016)
  5. ↑ « Premier ministre : tout savoir sur Catherine Vautrin, pressentie pour remplacer Jean Castex » [archive], sur CNews, 14 mai 2022 (consulté le 14 mai 2022).
  6. ↑ « Nouveau gouvernement : ce qu'il faut savoir sur Catherine Vautrin, pressentie pour remplacer Jean Castex au poste de Premier ministre » [archive], sur ladepeche.fr (consulté le 14 mai 2022)
  7. ↑ « Mariage pour Tous : le vote de votre député à l'Assemblée Nationale » [archive], sur France 3 Grand Est (consulté le 13 mai 2022)
  8. ↑ « Journal L'Union » [archive], sur Journal L'Union (consulté le 13 mai 2022)
  9. ↑ « Accueil » [archive], sur Avuf (consulté le 31 juillet 2020).
  10. ↑ « Cash investigation - Industrie agro-alimentaire : business contre santé (Intégrale) » [archive] [vidéo], sur YouTube (consulté le 31 juillet 2020).
  11. ↑ apparition de Catherine Vautrin de 1 h 36 min 04 s à 1 h 36 min 22 s https://www.youtube.com/watch?v=7RXHDEi79EI [archive]
  12. ↑ Présentation de la Communauté du bien manger, un mouvement de pensée à 1 h 33 min 14 s https://www.youtube.com/watch?v=7RXHDEi79EI [archive]
  13. ↑ « Le Manifeste de la Communauté du Bien Manger — communauté du bien manger » [archive], sur lebienmanger.fr (consulté le 28 septembre 2016)
  14. ↑ Clément Conte, « Catherine Vautrin élue présidente du Grand Reims », France Bleu,‎ 9 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 26 janvier 2017)
  15. ↑ Sylvain Chazot, « Le filloniste Pierre Lellouche demande le retrait de François Fillon et le report de la présidentielle » [archive], lelab.europe1.fr, 1er mars 2017.
  16. ↑ « Législatives : Catherine Vautrin annonce sa candidature et renonce à la présidence du Grand Reims », France Bleu,‎ 11 mai 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 19 mai 2017)
  17. ↑ Aurélie Jacquand, « Catherine Vautrin réélue Présidente du Grand Reims », France Bleu,‎ 10 juillet 2020 (lire en ligne [archive])
  18. ↑ « AdCF - Infos Presse Assemblée générale du 5 nov. : renouvellement des instances, résultats 2020 enquête présidents, nouveau logo » [archive], sur r.emailing.adcf.org (consulté le 16 mai 2022)
  19. ↑ Bernard Gorce, « Catherine Vautrin : « Emmanuel Macron est l’homme de la situation » » [archive], sur la-croix.com, 8 février 2022 (consulté le 11 février 2022).
  20. ↑ Laurent Valdiguié, « Elle se préparait à succéder à Jean Castex à Matignon : comment Catherine Vautrin a été "débranchée" » [archive], sur www.marianne.net, 17 mai 2022
  21. ↑ Mairie de Reims et Mairie de Reims, « Accueil » [archive], sur Reims Métropole (consulté le 19 novembre 2015)
  22. ↑ « Catherine Vautrin élue présidente du Grand Reims - France 3 Champagne-Ardenne », France 3 Champagne-Ardenne,‎ 9 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 19 janvier 2017).
  23. ↑ Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination [archive].


06 décembre 2023

Anglès Jules

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Jules Anglès

 

Jules Jean Baptiste Anglès

Jules_Anglès_1778-1828

Fonctions
Préfet de police de Paris
29 septembre 1815 - 20 décembre 1821
Élie Decazes
Guy Delavau
Ministre de la Police
Ministre d'État
Député
Intendant
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance 29 juillet 1778
Grenoble
Décès 16 janvier 1828
Château de Cornillon, Mably, France
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille Anglès d'Auriac
Conjoint Marie Emilie ( † 13 septembre 1844 - Chénelette), fille du Comte Morard de Galles
Autres informations
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

Sommaire

  • 1Biographie
  • 2Fonctions
  • 3Titres
  • 4Distinctions
  • 5Armoiries
  • 6Notes et références
  • 7Annexes
    • 7.1Articles connexes
    • 7.2Liens externes
    • 7.3Bibliographie

Biographie

Issu d'une famille de parlementaires dauphinoise (aujourd'hui devenue Anglès d'Auriac), fils d'un avocat consistorial Jean-François Anglès et cousin de Charles Anglès, conseiller au Parlement du Dauphiné, il est admis 7e à l'École polytechnique en 1799, Jules entra dans l'administration comme auditeur au Conseil d'État le 11 février 1806 (section de la marine). Il est envoyé en Autriche y accomplir des missions administratives : il est intendant en Silésie en décembre 1806, puis à Salzbourg (avril 1809) et enfin à Vienne (juillet 1809).

Rappelé à Paris le 7 novembre 1809, il passa maître des requêtes au Conseil d'État au 3e arrondissement de la police générale, division chargée de la correspondance avec les départements annexées (15 novembre 1809 - 7 avril 1813). On le charge ensuite de la police des départements au-delà des Alpes.

Il fut à la première Restauration ministre de la Police (« Commissaire du gouvernement provisoire à la police générale ») dans le gouvernement provisoire de 1814, puis conseiller d'état le 5 juillet 1814. Lié à l'affaire de Maubreuil, il abandonne alors Beugnot.

Durant les Cent-Jours, suit Louis XVIII à Gand.

Le 22 août 1815, élu député par le collège du département des Hautes-Alpes, avec 71 voix sur 119 votants et 185 inscrits, il rentra bientôt dans l'administration.

Il est nommé le 29 septembre 1815 à la préfecture de police de Paris à la place du Duc Decazes. En butte à l'hostilité de tous les partis, on lui reprochait l'assassinat du duc de Berry et ses procédés d'administration, il démissionna alors de son poste le 18 décembre 1821 et fut remplacé dans ses fonctions le surlendemain par M. Delaveau. Il fut aussi ministre d'État.

Il se retira dans ses terres proches de Roanne et mourut le 16 janvier 1828 en son château de Cornillon à Mably.

Fonctions

  • Auditeur au Conseil d'État (11 février 1806) ;
  • Intendant en Silésie (décembre 1806), à Salzbourg (avril 1809), à Vienne (juillet 1809) ;
  • Maître des requêtes au Conseil d'État (15 novembre 1809 - 7 avril 1813) ;
  • Ministre de la Police (gouvernement provisoire de 1814) ;
  • conseiller d'état (5 juillet 1814) ;
  • Député du département des Hautes-Alpes (22 août 1815) ;
  • Préfet de police de Paris (29 septembre 1815) ;
  • Ministre d'État ;
  • Maire de Mably (Loire) (1826).

Titres

  • Baron Anglès et de l'Empire par lettres patentes du 15 novembre 1809 ;
  • 1er comte Anglès le 17 mars 1816.

Distinctions

  • Légion d'honneur :
  • Légionnaire (15 octobre 1809), puis,
  • Officier (10 mai 1820), puis,
  • Commandeur de la Légion d'honneur (1er mai 1821).

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext baron de l'Empire CLH.svg
Blason Jules Jean Baptiste Anglès.svg
Armes du baron Anglès et de l'Empire

D’azur à la quintefeuille d’argent posée au canton dextre ; au canton des barons conseillers d'État brochant.
N.B : Le blason ne figure pas dans l'album du comte Eugène Villeroy.

Notes et références

  1. ↑ Liste des maires de Mably [archive]
  2. ↑ « Cote LH/39/51 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture
  3. ↑ Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien [archive]

Annexes

Articles connexes

  • Liste de polytechniciens par promotion ;
  • Liste de polytechniciens par ordre alphabétique ;
  • Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
  • Armorial des barons de l'Empire ;
  • Gouvernement provisoire de 1814 ;
  • Ministère de la Police ;
  • Liste des ministres français de la Police ;
  • Préfet de police de Paris.
  • Liste des préfets de police de Paris.

Liens externes

Bibliographie

  • « Jules Anglès », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] ;
  • Vicomte Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, H. Champion, Paris, 1974 ;
  • James Morton : The First Detective, 2004, Londres, Ebury Press, (ISBN 0091903378).

05 décembre 2023

Bourguignon Claude Sébastien

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Claude Sébastien Bourguignon

 

123456

Claude Sébastien Bourguignon
Fonctions
Ministre de la Police
23 juin - 20 juillet 1799
Jean-Pierre Duval
Joseph Fouché
Secrétaire général du ministère de la Justice
Titre de noblesse
Chevalier
Biographie
Naissance 18 mars 1760
Hameau de Champrond, Vif
Décès 23 avril 1829Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Juriste, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Chevalier de l'ordre de la Réunion

Sommaire

  • 1Biographie
    • 1.1Enfance et jeunesse
    • 1.2La Révolution française
    • 1.3Le Directoire et le Consulat
    • 1.4Le Premier Empire
    • 1.5La Restauration française
  • 2Descendance
  • 3Publications
  • 4Notes et références
  • 5Voir aussi
    • 5.1Liens externes

Biographie

Enfance et jeunesse

Claude Sébastien Bourguignon-Dumolard naît le 18 mars 1760 dans la maison forte du Molard, hameau de Champrond, à Vif (Isère). Il est baptisé le surlendemain à l'église Saint-Jean-Baptiste par le curé Antoine Guilhermoz et passe le reste de son enfance dans la vallée de la Gresse.

Par la suite, il se rend sur Grenoble pour faire des études de droit. Il y fait la connaissance de sa future femme, Dorothée Grand-Thorane, qu'il épouse dans l'église Saint-Hugues le 6 juin 1780. Le couple vit par la suite à Grenoble et ont un fils, Henri-Frédéric, en 1785.

La Révolution française

Au commencement de la Révolution française, il est officier municipal, remplissant des fonctions administratives et judiciaires. Arrêté le 31 mai 1793 comme fédéraliste influent du Midi et enfermé au monastère de Sainte-Marie d'en Haut de Grenoble, il est extrait de la prison au bout de quelques jours pour des raisons de santé et est consigné chez lui. Finalement libéré, il quitte Grenoble en 1794 et va se réfugier à Paris pour se soustraire à la loi des suspects.

Il quitte le nom de Dumolard sous lequel il était le plus connu pour ne conserver que son nom de famille. Lié d'intérêts et d'affection au parti qui renversa Robespierre, il est nommé, le 9 Thermidor an II, secrétaire général du comité de sûreté générale, il reçoit et exécute la périlleuse mission d'apposer les scellés sur les papiers des deux frères Robespierre avant leur arrestation. Il ordonne la mise en liberté d'un grand nombre de détenus.

Il entre ensuite comme chef de division au ministère de l'Intérieur, puis comme secrétaire général à celui de la Justice, et il devient commissaire du Directoire près le Tribunal civil de Paris puis près la Cour de cassation.

Le Directoire et le Consulat

Gohier, à son entrée au Directoire, le fit nommer, le 4 messidor an VII, Ministre de la police générale, en replacement de Duval. Il demeura en poste seulement 27 jours, céda sa place à Fouché et accepta les fonctions de régisseur de l'enregistrement et des domaines, mais après le 18 brumaire, le premier consul lui retira cette fonction.

Le gouvernement consulaire le nomma juge au tribunal criminel de Paris et membre au conseil d'administration des droits réunis.

Le Premier Empire

Napoléon Ier l'éleva au poste de substitut du procureur général impérial de la Haute Cour et enfin conseiller à la cour impériale de Paris.

Dans le procès du général Moreau, il opina, avec la majorité, pour une peine correctionnelle (deux années de détention), bien qu'il soit convaincu de l'intelligence du général avec Pichegru et Cadoudal.

Il est fait chevalier de l'Ordre de la Réunion le 19 juin 1813.

La Restauration française

Il fut mis à la retraite sous la Seconde Restauration avec le titre de conseiller honoraire et ouvrit un important cabinet d'avocats-consultants à Paris.

Bourguignon-Dumolard meurt à Paris le 22 avril 1829.

Descendance

La petite-fille de Claude Sébastien Bourguignon-Dumolard, Louise Trinché a épousé Étienne, Auguste, Eloy Clément. Sa descendance dauphinoise perpétue la tradition et porte toujours ses armes. Un portrait de Claude Sébastien Bourguignon-Dumolard et de son épouse se sont d'ailleurs transmis dans la descendance dauphinoise Clément.

Publications

Bourguignon-Dumolard a publié de nombreux travaux de législation, entre autres :

  • Manuel d'instruction criminelle (1810) ;
  • Dictionnaire raisonné des lois pénales de France (1811) ;
  • Conférence des cinq Codes entre eux (1818) ;
  • Les Huit Codes annotés (avec A. Dalloz, 1829) ;
  • Mémoire sur l'institution du jury, couronné par la séance publique de l'Institut National du mois de Germinal an X ;
  • Deuxième mémoire sur l’institution du jury ;
  • Troisième mémoire sur l’institution du jury.

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b Alain Faure, La Révolution dans le Canton de Vif, 1987, 262 p., Un habitant de Champrond administrateur du département, « Deuxième Partie, Chapitre 2 : Les Réformes Bourgeoises (Janvier 1790 - Août 1792) », p. 140-141
  2. ↑ Alain Faure, La Révolution dans le Canton de Vif, 1987, 262 p., Le ralliement de Bourguignon-Dumolard, « Troisième Partie, Chapitre 2 : Sous le Bonnet Rouge (Juin 1793 - Juillet 1794) », p. 181-185
  3. ↑ Source : Armorial des Chevaliers de l'Ordre Impérial de la Réunion créés par Napoléon Ier en 1813 et 1814 - par M. Alcide Georgel - 1869. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France. [archive]

Voir aussi

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,

04 décembre 2023

Paul Giacobbi (homme politique, 1896-1951)

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Paul Giacobbi (homme politique, 1896-1951)

 

Paul Giacobbi

440px-Paul_Giacobbi


Paul Giacobbi en 1944.
Fonctions
Ministre d'Etat chargé de la Fonction publique et de la Réforme administrative
2 juillet 1950 – 12 juillet 1950
(10 jours)
Gouvernement Henri Queuille II
Prédécesseur Jean Biondi
Successeur Pierre Métayer
Ministre de l'Éducation nationale
21 septembre 1945 – 26 janvier 1946
(4 mois et 5 jours)
Gouvernement Charles de Gaulle II
Prédécesseur René Capitant
Successeur Marcel-Edmond Naegelen
Ministre des Colonies
16 septembre 1944 – 21 octobre 1945
(1 an, 1 mois et 5 jours)
Gouvernement Charles de Gaulle I
Prédécesseur René Pleven
Successeur Jacques Soustelle
Député de la Corse
21 octobre 1945 – 5 avril 1951
(5 ans, 5 mois et 15 jours)
Réélection 21 octobre 1945
Successeur Jacques Faggianelli
Sénateur de la Corse
28 octobre 1938 – 21 octobre 1945
(6 ans, 11 mois et 23 jours)
Réélection 23 octobre 1938
Prédécesseur Joseph Giordan, François Pitti-Ferrandi
Conseiller général du canton de Vezzani
13 mai 1945 – 5 avril 1951
(5 ans, 10 mois et 23 jours)
Prédécesseur régime de Vichy
Successeur François Giacobbi
2 avril 1928 – 3 août 1940
(12 ans, 4 mois et 1 jour)
Prédécesseur Jean Griscelli
Successeur régime de Vichy
20 juillet 1925 – 19 juillet 1927
(1 an, 11 mois et 29 jours)
Prédécesseur Jean Griscelli
Successeur Jean Griscelli
Maire de Venaco
5 février 1922 – 3 août 1940
(18 ans, 5 mois et 29 jours)
Réélection 3 mai 1925
Prédécesseur Marius Giacobbi, indirectement
Successeur régime de Vichy
13 mai 1945 – 5 avril 1951
(5 ans, 10 mois et 23 jours)
Prédécesseur régime de Vichy
Successeur François Giacobbi, indirectement
Biographie
Date de naissance 18 mars 1896
Lieu de naissance Venaco Corse
Date de décès 4 avril 1951 (à 55 ans)
Lieu de décès Neuilly-sur-Seine
Résidence Corse

Paul Joseph Marie Giacobbi, né le 18 mars 1896 à Venaco (Corse) et mort le 4 avril 1951 à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français.

Paul Joseph Marie Giacobbi est le fils de Marius Giacobbi, député et sénateur de Corse, le père de François Giacobbi, député de Corse et sous-secrétaire d'État dans les années 1950, et le grand-père de Paul Giacobbi, ancien président du conseil exécutif de Corse de 2010 à 2015 et député de Haute-Corse de 2002 à 2017.

Carrière politique

Membre du Parti radical, Paul Joseph Marie Giacobbi est élu maire de sa commune natale en février 1922. C'est alors le plus jeune édile de France. Il devient conseiller général en 1925, puis sénateur en 1939 jusqu'en 1945. Au Sénat, il fait partie de plusieurs commissions, notamment celle de la législation. Il vote contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940.

Maire de Venaco, il est destitué par le gouvernement de Vichy. Il participe à la libération de son île natale dont il préside le Conseil général de 1945 à 1951.

Membre de l'Assemblée consultative provisoire siégeant à Alger jusqu'en juillet 1944, il est élu député radical-socialiste, puis RPF, de la Corse de 1945 à 1951, il est ministre à plusieurs reprises sous la IVe République et président de l’intergroupe RPF de 1947 à 1949.

En tant que ministre des Colonies, il donne pour consigne de ne pas reconnaître les résistants issus des colonies antillaises comme des résistants à part entière, redoutant d'eux d'éventuelles velléités indépendantistes.

Fonctions gouvernementales

  • Commissaire à la Production et au Ravitaillement du gouvernement Charles de Gaulle (1) (du 26 août au 4 septembre 1944)
  • Ministre du Ravitaillement du gouvernement Charles de Gaulle (1) (du 4 septembre au 16 novembre 1944)
  • Ministre des Colonies du gouvernement Charles de Gaulle (1) (du 16 novembre 1944 au 21 novembre 1945)
  • Ministre de l'Éducation nationale du gouvernement Charles de Gaulle (2) (du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946)
  • Ministre d'État chargé de la Fonction publique et de la Réforme administrative du gouvernement Henri Queuille (2) (du 2 au 12 juillet 1950)
  • Ministre sans portefeuille du gouvernement René Pleven (1) (du 12 juillet 1950 au 10 mars 1951)

Voir aussi

  • Famille Giacobbi

Notes et référence

  1. ↑ Hélène Ferrarini, « Plus de soixante-dix ans après, les résistants antillais sortent de l'ombre » [archive], sur Slate.fr, 20 août 2015

Liens externes

Dondeau Nicolas

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Nicolas Dondeau

Nicolas Dondeau
Biographie
Naissance 25 mars 1752Voir et modifier les données sur Wikidata
Fontaine-Denis-NuisyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 21 octobre 1834Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
ProvinsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata

Nicolas Dondeau, né le 25 mars 1752 à Fontaine-Denis, mort le 21 octobre 1834 à Provins, était un homme politique français.

Sommaire

  • 1Biographie
  • 2Notes et références
  • 3Voir aussi
    • 3.1Bibliographie
    • 3.2Liens externes

Biographie

Dondeau était avocat avant la Révolution française et principal du collège d'Anchin en 1778. Il a été aussi maire de Douai de 1794 à 1795.

Sous le Directoire il est membre de l'administration du département du Nord.

Proche du Directeur Merlin de Douai, il devient Ministre de la Police du 13 février au 16 mai 1798 à la place du jacobin Sotin. À ce poste il prépare les élections de 1798 dans un sens favorable au gouvernement, ce en quoi il échoue.

Après le Coup d'État de floréal an VI, il est remplacé par Lecarlier d'Ardon.

Notes et référence

  1. ↑ http://rulers.org/frgovt1.html [archive]

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Lefebvre, La France sous le Directoire (1795-1799), Paris, Éditions sociales, 1977

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,


03 décembre 2023

Roubaud Émile

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Émile Roubaud

 

Émile Roubaud

Emile_Roubaud

Biographie
Naissance 2 mars 1882Voir et modifier les données sur Wikidata
14e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 30 septembre 1962Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Abréviation en botanique
RoubaudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Biologiste, entomologiste, pathologisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Institut PasteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de Académie des sciences
Académie d'agriculture de France
Société entomologique de France
Académie des sciences d'outre-mer
Distinctions
afficherListe détaillée

Émile Roubaud, né le 2 mars 1882 à Paris et mort le 30 septembre 1962 dans la même ville, est un biologiste et entomologiste français connu pour ses travaux sur les parasitoses et notamment le paludisme, la fièvre jaune et la maladie du sommeil.

Sommaire

  • 1Aperçu biographique
  • 2Travaux
  • 3Publications principales
  • 4Titres et distinctions
  • 5Bibliographie
  • 6Notes et références
  • 7Annexes
    • 7.1Articles connexes
    • 7.2Liens externes

Aperçu biographique

Sa famille est originaire de Lorraine, très ouverte sur les sciences. Sous l'influence de son oncle, Emile Roubaud s'oriente vers les sciences naturelles pour être licencié en 1901.

Il est d'abord au Muséum National d'Histoire Naturelle (laboratoire de Bouvier) et se distingue par ses travaux sur les Simulies. Ce qui lui vaut d'entrer en 1903 dans le laboratoire de Mesnil à l'Institut Pasteur. Il est agrégé de sciences naturelles en 1904. Il fera toute sa carrière à l'Institut Pasteur, dont il devient un chef de service.

En 1906, il quitte Paris pour Brazzaville, chargé de mission sur la maladie du sommeil. En 1909, il publie sa thèse de Doctorat ès-Sciences Naturelles sur cette maladie. De 1909 à 1912, il parcourt l'Afrique Occidentale Française, étudiant la répartition et le rôle pathogène de 9 espèces de glossine, plus connue sous le nom de mouche tsé-tsé.

Revenu à Paris, il se consacre aux travaux en laboratoire, et forme de nombreux chercheurs émérites, entomologistes ou protistologues, créant une véritable école scientifique.

Discret et modeste, il aimait travailler en solitaire. Il alliait l'indépendance, la sûreté de jugement, le sens de l'observation et la dextérité manuelle dans ses manipulations d'insectes.

Il meurt en 1962. Il avait deux filles, Gabrielle, violoncelliste, épouse du cancérologue André Baron, et Geneviève Word (1920-2013), née Roubaud, première danseuse du Ballet de l'Opéra de Paris, ainsi qu'une fille (prénommée Louise) de sa conjointe Suzanne, fille d'Adrien Veillon collaborateur de Pasteur.

Travaux

Outre ses travaux sur les trypanosomes et leur transmission par les glossines, Émile Roubaud s'est consacré au paludisme et aux anophèles, à la fièvre jaune et à la biologie d' Ædes ægypti, développant des moyens de lutte contre les vecteurs.

Il est l'auteur de nombreux travaux sur la biologie générale des insectes parasites, portant sur la diapause et l'anhydrobiose, comme sur la biologie d'espèces particulières (pyrale du maïs, Culex pipiens, etc.).

Publications principales

  • La Glossina palpalis, sa biologie, son rôle dans l'étiologie des Trypanosomiases, 1909 (thèse de doctorat).
  • La maladie du sommeil au Congo français, 1909 (en collaboration avec G. Martin et A. Lebœuf).
  • Prophylaxie de la fièvre jaune, Journal officiel de l’Afrique Occidentale Française, 1912.
  • Études sur la faune parasitique de l’Afrique occidentale française, 1914.
  • Les insectes et la dégénérescence des arachides au Sénégal, Annuaire et Mémoires du Comité d’Études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française, 1916
  • Les mouches tsé-tsé en Afrique occidentale française. Nos connaissances actuelles sur leur histoire et leur rôle pathogène, Bulletin du Comité d’Études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française, 1920
  • Les principes directeurs de la prophylaxie pratique du paludisme, Bulletin de la Société de pathologie exotique, 1925
  • Essai synthétique sur la vie du moustique commun Culex pipiens. L’évolution humaine et les adaptations biologiques du moustique, Annales des sciences naturelles, 1933

Titres et distinctions

Il est membre de l'Académie des sciences d'outre-mer, de l'Académie d'agriculture et de l'Académie des sciences (élu en 1938).

Président d'Honneur de la Société de Pathologie Exotique.

Chevalier de l'Ordre National (1913) ; Commandeur de la Légion d'Honneur.

Titulaire de nombreuses décorations étrangères.

Ses travaux ont notamment été couronnés du prix Montyon et du prix Petit d'Ormoy.

Bibliographie

  • C. Toumanoff, « Éloge d'Emile Roubaud », Bulletin de la Société de pathologie exotiqueno 56,‎ 1963, p. 99-104. (lire en ligne [archive]).
  • C. Toumanoff, «  », in Annales de l'Institut Pasteur, 1964, 106-2, p. 161-167, lire en ligne [archive] sur Gallica.
  • Jacques Tréfouël, « Funérailles de Émile Roubaud », in Bulletin de l'Académie des sciences, Texte intégral [archive].
  • H. Galliard, « Émile Roubaud (1882-1962) », in Ann Parasitol Hum Comp, 1963 Nov-Dec; 38:929-30.

Notes et références

  1. ↑ Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 14/927/1882, avec mention marginale du décès (consulté le 13 novembre 2012)
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Anne-Marie Simitzis-Le Flohic, Emile Charles Camille Roubaud (1882-1962), Société Française de Parasitologie - Paris, 2006, p. 167-170.
    dans Sept siècles de parasitologie en France, Ian Humphery - Smith (dir.).
  3. ↑ état-civil issu de sa petite-fille Marie-Claire Khazal

Annexes

Articles connexes

  • Institut Pasteur

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

02 décembre 2023

Colonel Passy

 

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Colonel Passy

 

André Dewavrin

André_Dewavrin

Fonctions
Directeur
Service de documentation extérieure et de contre-espionnage
28 décembre 1945 - 1946
Henri Ribière
Directeur
Direction générale des études et recherches
19 avril - 28 décembre 1945
Jacques Soustelle
Directeur
Bureau central de renseignements et d'action
juillet 1940 - 27 novembre 1943
Biographie
Naissance 9 juin 1911Voir et modifier les données sur Wikidata
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 20 décembre 1998Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière ancien de Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
André Lucien Charles Daniel DewavrinVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
ArquebuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
PassyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation École polytechnique
Collège Stanislas
Lycée Louis-le-GrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ingénieur, militaire, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Daniel DewavrinVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Armée de terre françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
ColonelVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée

Il est compagnon de la Libération.

Biographie

Avant la guerre

André Dewavrin naît dans une famille d'industriels originaires du Nord, dont il est le dernier des six enfants. Son grand-père maternel, Omer Dewavrin, avait été deux fois élu maire de Calais. Il étudie à Paris, à l'école des Frères de la doctrine chrétienne, puis à l'école Bossuet, rue Guynemer, en classe de mathématiques supérieures au collège Stanislas et en classe de mathématiques spéciales au lycée Louis-le-Grand.

Reçu en 1932 à l'École normale supérieure et à l'École polytechnique, il choisit Polytechnique, où il est classé 49e au concours d’entrée. Puis, à sa sortie en 1934, il choisit de rester au service de l'État en intégrant le corps des officiers du génie : il passe alors deux ans dans l'École d'application du génie de Versailles.

Sorti 2e de l'École du génie en 1936 avec le grade de lieutenant, il est affecté au 4e régiment du génie à Grenoble comme officier en second de la compagnie d'électromécaniciens.

Capitaine en septembre 1938, il est nommé professeur adjoint de fortification à Saint-Cyr.

La guerre et la campagne de France

Après la déclaration de guerre, en septembre 1939, il commande la 12e compagnie d'électromécaniciens à l'état-major général, à Meaux, puis entre à l'état-major du génie de la 9e armée, à Vervins.

En mai 1940, il participe à la campagne de Norvège. Sous les ordres du général Béthouart, il commande le génie du corps expéditionnaire français. Puis, avec le déclenchement de la bataille de France, il débarque à Brest le 17 juin, avant de rembarquer aussitôt avec l'ensemble de la division pour l'Angleterre.

Chef des services secrets de la France libre

Création du BCRA

Le 1er juillet 1940, il rejoint le général de Gaulle à Saint Stephen's House, à Londres. Celui-ci le charge de la direction des 2e et 3e bureaux. Il sera, pendant trois ans, l'organisateur et le chef des services secrets de la France libre, rattaché à l'état-major des Forces françaises libres (FFL). Au cours du temps, la désignation et les compétences de son service connaissent diverses évolutions. Une accusation par André Labarthe d'avoir fait partie de la Cagoule tourne rapidement court, mais le poursuit jusqu'à la fin de la guerre.

Son service change plusieurs fois de désignation : 2e bureau, lors de la création le 1er juillet 1940, Service de renseignements (SR) à partir du 15 avril 1941, Bureau central de renseignements et d’action militaire (BCRAM) à partir du 17 janvier 1942, enfin, Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) à partir de l'été 1942.

Ses compétences, limitées initialement au renseignement, s'étendent progressivement à l’action militaire, au contre-espionnage, à l’évasion et aux affaires politiques.

En 1941, il commence à tisser des liens avec la Résistance intérieure française, grâce notamment à Pierre Brossolette et Jean Moulin.

Le 7 octobre 1941, un tribunal militaire de la France vichyste le condamne par contumace à la dégradation et à la confiscation de ses biens pour avoir, entre autres, conservé du service dans une armée étrangère. Le décret no 199 du 24 janvier 1942 le déchoira de sa nationalité française.

Mission Arquebuse-Brumaire

En 1943, il est envoyé en France dans le cadre de la mission Arquebuse-Brumaire. Parachuté en France avec Forest Yeo-Thomas « Shelley » (opération « Seahorse » du Special Operations Executive section RF) le 25 février, Passy (mission « Arquebuse ») retrouve son adjoint, Pierre Brossolette (mission « Brumaire »), qui est déjà en France depuis un mois. La réunion eut lieu chez Claire Davinroy. Sa mission est d’enquêter sur la Résistance, ses capacités paramilitaires, ses projets politiques et sa position vis-à-vis du général de Gaulle, ainsi que sur l’état d’esprit des Français. Pour ce faire, il doit prendre contact avec les principaux responsables des réseaux et mouvements de la zone nord et avec des responsables politiques.

Sa mission accomplie, il s'envole pour l'Angleterre dans la nuit du 15 au 16 avril à bord d'un Lysander avec Brossolette et Yeo-Thomas. Son rapport, très long, est déposé sur le bureau du général de Gaulle le jour même. En sept semaines, la mission « Arquebuse-Brumaire » a mis en place les éléments essentiels de l'unification de la Résistance en France, en obtenant un accord sur la mise en place d'une organisation militaire qui réunisse tous les mouvements (préparant ainsi la future Armée secrète), en obtenant également la création du Comité de coordination des mouvements de Résistance de la zone nord, ainsi qu'un accord sur la création et la composition du Conseil national de la Résistance (CNR). Côté britannique, les rapports de Yeo-Thomas sur les forces résistantes et sur les sentiments gaullistes nourris par nombre de résistants et de Français confortent ceux qui s’opposent à ce que Churchill cède aux Américains en ne soutenant plus de Gaulle.

Les résultats obtenus par la collaboration avec les services anglais (Special Operations Executive - SOE section RF et le Secret Intelligence Service section R) confèrent au BCRA un rôle important lors du débarquement et sont un des plus grands atouts pour le général de Gaulle dans ses relations avec les Alliés.

La direction générale des services spéciaux

Le 27 juin 1943, il se rend à Alger pour prendre la direction technique de la Direction générale des services spéciaux (DGSS), résultat de la fusion du BCRA avec les services spéciaux du général Giraud, sous la direction de Jacques Soustelle.

En février 1944, il devient chef d'état-major du général Kœnig, commandant des Forces françaises en Angleterre et des Forces françaises de l'intérieur. Le 5 août 1944, il est parachuté dans la région de Guingamp (à Kerien, entre Bourbriac et Saint-Nicolas-du-Pélem) pour apporter son aide à la résistance bretonne, à la tête de 2 500 membres des FFI et de soldats américains. Cette troupe participe à la libération de Paimpol, où elle fait 2 000 prisonniers.

En septembre 1944, il retourne aux services secrets. Le général de Gaulle le charge de plusieurs missions en Amérique, en Inde, en Chine et en Indochine.

L'après-guerre : la direction générale des études et recherches

En avril 1945, il rentre en France et succède quelques mois plus tard à Jacques Soustelle à la tête des services secrets : la direction générale des études et recherches (DGER ex-DGSS), qui devient ensuite le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

Entouré de quelques vétérans du BCRA comme André Manuel et François Thierry-Mieg, Passy réorganise le service et démobilise 8 323 des 10 123 agents, dont un certain nombre de communistes.

L'« affaire Passy »

Après la démission du général de Gaulle en janvier 1946, il devient suspect aux nouveaux dirigeants. Les communistes mènent une violente campagne de presse contre lui, l'accusant d'avoir détourné des fonds durant la guerre pour financer le mouvement gaulliste. Il est arrêté dans la nuit du 6 au 7 mai 1946 et fait quatre mois de prison préventive. Sa demande pour que l'affaire soit portée devant la justice lui est refusée.

Les poursuites judiciaires seront finalement abandonnées. Le général de Gaulle dira qu'il « a été traité de façon infâme ».

Retour à la vie civile

Après le départ du pouvoir du général de Gaulle, en 1946, il donne sa démission.

Il a épousé en premières noces Jeanne Gascheau, dont il divorce en janvier 1946. Il se remarie en mars la même année avec Paquerette Guinoiseau, veuve de Jean Féline.

Ingénieur conseil à la Banque Worms en 1953, il est le dirigeant du groupe textile américain DHJ en Europe de 1963 à 1973, puis président-directeur général des Établissements Japy de 1967 à 1976.

En 1969, il joue son propre rôle dans le film L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville, donnant la réplique aux acteurs Lino Ventura et Paul Meurisse..

Lors des élections présidentielles de 1981, il appelle à voter pour François Mitterrand et défend les titres de Résistance du candidat du Parti socialiste pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est le père de Daniel Dewavrin, ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).

Sépulture d'André Dewavrin au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine (div. 3).

Il est inhumé en 1998 dans l'ancien cimetière (division 3) de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. Sa seconde épouse, née Guinoiseau, meurt en 1995.

Décorations

  • Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur
  • Ordre de la Libération Compagnon de la Libération par décret du 20 mai 1943
  • Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre 1939-1945 (4 citations)
  • Médaille de la Résistance française Médaille de la Résistance française par décret du 26 février 1944
  • Ordre du Service distingué Ordre du Service distingué (Distinguished Service Order), Royaume-Uni
  • Croix militaire (Royaume-Uni) Croix militaire (Military Cross), Royaume-Uni
  • Croix de guerre norvégienne Croix de guerre norvégienne

Publications

  • Colonel Passy, Souvenirs
    • Tome 1 : 2e bureau, Londres (1940-1941), Raoul Solar, 1947. Ce tome couvre la période de juin 1940 à fin 1941.
    • Tome 2 : 10, Duke Street, Londres (le B.C.R.A), Raoul Solar, 1951. Ce tome couvre l'année 1942.
    • Tome 3 : Missions secrètes en France (novembre 1942-juin 1943), Plon, 1951, Prix André-Jullien du Breuil de l'Académie française en 1952.
Réédition : Mémoires du chef des services secrets de la France libre, Odile Jacob, 2000

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Association des Anciens Elèves de l'École Polytechnique » [archive], sur kx.polytechniciens.com (consulté le 29 avril 2023)
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Dewavrin, André Lucien Charles Daniel (X 1932 ; 1911-1998) [archive] sur le Site de la bibliothèque de l'École polytechnique [archive].
  3. ↑ Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris, Albin Michel, 2 avril 2008, 624 p., 1 vol. ; 25 cm (ISBN 978-2-226-21348-8, OCLC 470590361, lire en ligne [archive])p. 452.
  4. ↑ Colonel Passy, Souvenirst. 2, Paris ; Monte-Carlo, Plon ; Raoul Solar, 1947-1951, 3 vol. ; in-8° (OCLC 369652102, lire en ligne [archive])p. 197 et suiv.
  5. ↑ Sébastien Albertelli, « Le BCRA, service de renseignement de la France libre », Revue historique des Armées,‎ 2007, p. 52-59 (lire en ligne [archive]).
  6. ↑ Sébastien Albertelli, Les services secrets du général de Gaulle, Paris, Perrin, 2009
  7. ↑ Revenir plus haut en :a et b Sébastien Laurent, « Les Services secrets gaullistes à l’épreuve de la politique (1940-1947)] », Politixvol. 14, no 54,‎ 2001, p. 139-153 (lire en ligne [archive]).
  8. ↑ Sylvie LindepergLes écrans de l'ombre : la Seconde Guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), Paris, CNRS Éditions, coll. « CNRS Histoire », 1997, 443 p. (ISBN 978-2-7578-3746-7, présentation en ligne [archive])p. 343.
  9. ↑ Décret du 31 décembre 1994 portant élévation à la dignité de grand'croix et de grand officier [archive]
  10. ↑ « André DEWAVRIN-PASSY » [archive], sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le 25 mai 2022)
  11. ↑ « - Mémoire des hommes » [archive], sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 25 mai 2022)

Bibliographie

  • Sébastien AlbertelliLes services secrets du général de Gaulle : le BCRA, 1940-1944, Paris, Perrin, coll. « Pour l'histoire », 2009, 617 p. (ISBN 978-2-262-02669-1, présentation en ligne [archive])[présentation en ligne [archive]][présentation en ligne [archive]].
  • Daniel CordierAlias Caracalla, Paris, Gallimard, coll. « Témoins », 2011, 1144 p., 1 vol. ; 18 cm (ISBN 978-2-07-044045-0, OCLC 862203644).
  • Guy PerrierLe colonel Passy et les services secrets de la France libre, Paris, Hachette littératures, 1999, 308 p. (ISBN 978-2-01-235504-0).
  • Vladimir Trouplin, « André Dewavrin-Passy », Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis,‎ 2013 (ISBN 978-2-35639-033-2, OCLC 862203644).

Liens externes

Japy Frédéric

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Frédéric Japy

 

Frédéric Japy

Frederic-japy

Portrait de Frédéric Japy.
Biographie
Naissance 22 mai 1749
À Beaucourt, Territoire de Belfort (France)
Décès 4 janvier 1812 (à 62 ans)
Badevel, Doubs (France)
Nom de naissance Édouard Louis Frédéric Japy
Nationalité
Drapeau de la France Français
Activité
Industriel
Famille Famille Japy
Conjoint Catherine-Marguerite Amstutz
Autres informations
A travaillé pour
Japy Frères et Cie

En mécanisant la fabrication horlogère par des machines - qu'il crée lui-même - il réussit à concentrer toutes les opérations de fabrication dans l'établissement de son beau-père. Il développe les « cités japy », cités ouvrières qui permettent de loger le personnel qui, autrefois, travaillait à domicile.

Le musée Frédéric-Japy, situé à Beaucourt, lui est consacré.

Biographie

Jeunesse (1749-1768)

Frédéric Japy naît à Beaucourt en 1749.

Fils de Jacques Japy (1699-1781) et de Marie-Marguerite Fainot (1725-1797), Frédéric Japy naît le 22 mai 1749 à Beaucourt, petit village situé à l'extrémité de la principauté de Montbéliard. Il est le deuxième né d'une grande famille de douze enfants. Faisant partie des familles beaucourtoises les plus aisés, les Japy sont de confession protestante et disposent déjà d'une certaine notoriété. En effet, le père de Frédéric, Jacques Japy, est un notable du village, il possède des terres qu'il exploite à côté de son activité de maréchal-ferrant. En 1760, il devient même le maire protestant de Beaucourt. Il est en effet nommé à ce poste par Charles II de Wurtemberg, prince de Montbéliard et duc de Wurtemberg. Frédéric Japy fréquente d'abord l'école de Beaucourt. Dès son enfance, il est initié aux activités artisanales et apprend à vivre dans le cadre structuré et solidaire des corporations. Son maître d'école remarque rapidement sa grande intelligence et encourage son père à l'envoyer à Montbéliard pour poursuivre son instruction. Jacques Japy place donc son fils à l'école française ou « le gymnase » où il reçoit une excellente instruction. Frédéric Japy est hébergé chez Jacques Frédéric Georges Japy qui est son grand-père, exerçant le métier d'horloger à Montbéliard. Ce qui permet à Frédéric Japy d'entrer très tôt en contact, de manière assidue, avec le monde horloger. À l'âge de 17 ans, il revient à Beaucourt pour passer deux années de travail dans l'atelier de son père.

Formation en Suisse (1768-1771)

Frédéric Japy part effectuer un apprentissage au Locle.

En 1768, il part effectuer un apprentissage en Suisse. Le choix de la destination est dû à des convergences religieuses entre les terres neuchâteloises et le Comté de Montbéliard. De plus, la fabrication d'indiennes et l'horlogerie sont en plein essor dans cette région et attire de nombreux jeunes gens à s'employer, d'autant plus que les salaires dépassent bien souvent ceux des autres métiers. C'est donc logiquement que Frédéric Japy passe un contrat d'apprentissage avec Abraham Louis Perrelet résidant au Locle, commune limitrophe de la frontière franco-suisse. Son maître d’apprentissage est un horloger remarqué par ses perfectionnements en matière d'outillage ; il est notamment l'inventeur d'un outil à planter, d'un outil à arrondir et de quelques autres nécessaires à l’exécution des échappements à cylindre. Frédéric Japy, déjà plongé dans une atmosphère de recherche, s'initie aux nombreuses opérations horlogères mais il s'imprègne surtout des règles de la vie communautaire de son ambiance.

Cartel avec mouvement de Frédéric Japy (L'Isle-sur-la-Sorgue)

Deux années plus tard, Frédéric Japy quitte Perrelet pour entrer comme ouvrier dans l'atelier de Jean-Jacques Jeanneret Gris. Cette nouvelle étape va être certainement la plus décisive de sa vie. En effet, la famille Jeanneret du Locle est une famille d'inventeurs spécialisés dans la petite mécanique ; et l'horlogerie est un terrain de recherche très prisé par les trois frères, mais surtout Jean-Jacques l'aîné, guillocheur de son état. Cet inventeur est à la base de la création des machines-outils suffisamment fiables pour commencer à suppléer la main de l'ouvrier. Frédéric Japy voit donc fonctionner de nouveaux outils et apprend ainsi de nouveaux procédés de fabrication. Pour lui, il s'agit là d'un second apprentissage.

Même s'il n'est pas, comme l'affirme certains articles et études, à la base de l'invention de ces nouveaux instruments de travail, il en mesure l'importante et cerne tout leur champ d'application. De tels procédés de fabrication vont non seulement ouvrir de larges environs techniques et commerciaux mais également provoquer d'importants bouleversements sociologiques. Mais en 1770, les progrès réalisés, qu'ils soient d'ordre quantitatifs ou qualitatifs, restent très limités et très localisés. Jeanneret Gris est freiné par les difficultés que lui occasionnent les ouvriers conducteurs de ces machines. Il se heurte en fait à une mentalité médiévale persistante et cherche en vain à ébranler l'immobilisme des structures passées. Frédéric Japy réalise certainement à cette époque que ces conceptions nouvelles sont annonciatrices d'une nouvelle ère économique fondée avant tout sur la production en série. Aussi, fort de ses nouvelles connaissances, il revient à Beaucourt et va employer toute son énergie à réunir les deux premières conditions nécessaires à l'aboutissement de son projet.

Installation à Grange-la-Dame puis à Beaucourt (1771-1777)

Frédéric Japy épouse Suzanne Catherine Amstutz en 1773.

Dans un premier temps, il monte dans son village natal un petit atelier d'horlogerie et écoule le produit de son travail en Suisse. Chaque mois, il part à pied en direction de La Chaux-de-Fonds pour vendre ses ébauches. Le 16 février 1773, Frédéric Japy (à l'âge de 24 ans) épouse Suzanne Catherine Amstutz, fille de Michel Amstutz, anabaptiste, fermier du prince à Grange-la-Dame. Cette union le plonge à nouveau dans un milieu où les traditions communautaires sont vives. Tout au long de sa jeunesse, il semble que Frédéric Japy soit marqué par les mœurs d'une vie collective. Ainsi, il s’imprègne, peu à peu de la nécessité de porter assistance à ses semblables. La religion, le monde du travail, son milieu parental cultivent tour à tour en lui ce penchant à la charité et à l'entraide.

Après son mariage, Frédéric Japy transfère son atelier dans les bâtiments de la propriété de son beau-père. Cette acquisition prévoit des conditions écrites dans un contrat d'apprentissage. Il stipule que Frédéric Japy sera le maître de l'apprenti Jean-Georges Siegler. Le contenu se situe dans l'esprit corporatif montbéliardais : la maîtrise y est toute puissante, de nombreux détails de la vie quotidienne y sont réglés, l'éducation religieuse n'est pas omise et le temps d'apprentissage s'avère très long. À ce moment, Frédéric Japy n'est pas encore affranchi des contraintes corporatives et par obligation, par finesse politique accepte les usages des métiers. Il est reçu membre de la Société Battant du Marteau sur l'Enclume dite de St Éloi le 13 juin 1773, le jour où il passe son contrat d'apprentissage. Il a besoin de travailler pour financer son projet qui prend corps. En effet, l'année 1776 marque le départ d'une nouvelle étape, la plus décisive, dans le développement de l'affaire : il achète pour 600 louis d'or, les machines et les inventions de Jean-Jacques Jeanneret Gris, son ancien maître d'apprentissage, qui, vaincu par les difficultés et l'inertie du monde artisanal préfère céder ses découvertes.

Maquette du premier bâtiment Japy construit en 1777

Frédéric Japy crée 10 machines différentes et les fait exécuter par Jeanneret-Gris. Mais la seule acquisition du matériel productif ne suffit pas, encore faut-il des bâtiments adaptés à l'installation et au fonctionnement d'un tel outillage. C'est à Beaucourt qu'il choisit de s'installer définitivement, où il fait construire en 1777 un bâtiment sur la colline en direction de Dasle. La raison de cette implantation à Beaucourt peut paraître étonnante car contrairement à ce qui se fait à l'époque, la construction s'élève sur une hauteur et non le long d'un cours d'eau. La logique d'alors veut que l'on profite de la force hydraulique. Pourtant, Frédéric Japy fait fonctionner les nouvelles machines grâce à un manège à chevaux, la traction animale palliant la carence d'une force motrice. Cet atout lui permet de s'installer sur un site rocheux et stérile qui outre des intérêts d'ordre pécuniaire, lui procure des facilités de construction. En effet, les terrains stériles ne coûtent pas cher et les pierres sont sur place grâce au calcaire corallien présent dans le massif du Grammont.

À cette motivation financière s'ajoute la nécessité pour Frédéric Japy d'assurer l'avenir de son affaire. Il ne peut laisser éternellement sur une terre (Grange-la-Dame) qui appartient au duc de Wurtemberg ; il risque en effet d'en perdre la possession à la moindre contestation du souverain. Enfin, le fait de s'éloigner de Montbéliard et de s'extraire du cadre corporatif va permettre à l'industriel de tester et de transformer en toute liberté son outillage industriel. De plus, ce « retour aux sources » lui procure certainement un sentiment sécurisant qui peut l'aider moralement à passer cette délicate étape de transition. D'ailleurs, la conception du bâtiment est l'illustration même de cette étape transitoire. La présence d'une écurie confirme l'existence d'au moins un train d'attelage en tant que force motrice pour les machines. Ce n'est plus l'atelier artisanal mais ce n'est pas encore la grande fabrique mais très rapidement le corps principal est l'objet d’agrandissements, signe de la réussite du projet.

Patron de l'entreprise Japy

Bâtiment principal des usines Japy.

Le déménagement de Grange-la-Dame à Beaucourt en 1777 rompt d'une certaine manière certaines attaches avec le passé : la maison Japy est née, du moins avec ses principales caractéristiques. L'installation beaucourtoise ouvre une autre brèche dans le monde artisanal montbéliardais : après Picard et Boigeol à Héricourt et la famille Peugeot à Hérimoncourt, un individu tente de s'affirmer en dehors d'ensemble de production organisé. De nouvelles perspectives s'ouvrent pour l'horlogerie : tout repose sur les conceptions novatrices mises sur place. Les ébauches jusque-là façonnées à la main sont maintenant conçues mécaniquement. Dès lors, la fabrication en série permet d'abaisser considérablement les coûts de production. En exploitant de telles machines-outils, une nouvelle forme de concurrence met en péril les structures de l'artisan manuel. De plus, les conditions de travail s'en trouvent bouleversées et une nouvelle division des tâches se met en place.

À travers cette révolution technique et ses conséquences, Frédéric Japy propose un nouvel ordre économique, qui entraîne inéluctablement et à très court terme, des bouleversements commerciaux, sociologiques voire politiques. Mais pour qu'un tel ordre puisse se mettre en place et s'affirmer pleinement, il faut que la main-d’œuvre réponde et s'implique dans ce nouveau système. C'est le troisième paramètre nécessaire à une économie de production et de rendement que Frédéric Japy souhaite développer. Le développement de cette entreprise va marquer cette nouvelle population ouvrière.

Exemple d'ébauches de montres Japy datant des années 1800.

Vers 1780, une cinquantaine d'ouvriers produisent 2 400 ébauches de montre par mois. Les effectifs et la production ne cessent de croître, de sorte que la fabrique emploie 500 ouvriers en 1806 qui exécutent 12 734 ébauches par mois. À cette fabrication s’ajoute celle des mouvements de montre et d'horlogerie. La productivité, en progression constante, résulte de la mécanisation des principales opérations de fabrication grâce à l'utilisation des machines-outils. Cependant, certaines opérations sont encore confiées à des horlogers qui travaillent à domicile : les « chambrelans ». Un tel volume de production, unique à cette époque, entraîne une chute considérable des prix. En 1794, la manufacture vend une ébauche de 2,50 francs, la même, réalisée selon la tradition artisanale, vaut 7,50 francs. Le principal débouché de la production Japy est le Jura en Suisse, pour plus de 90 %, le reste étant vendu à Besançon et à Montbéliard.

Buste de Frédéric Japy au musée Japy.

Les investissements vont permettre l'achat de propriétés foncières, immobilières et mobilières : forêts, bâtiments divers, moulins... Les biens du Prince Frédéric-Eugène de Wurtemberg, qui quitte Montbéliard en avril 1792, sont confisqués et vendus aux enchères publiques. Cette opportunité est saisie par Frédéric Japy qui effectue aussi d'importants investissements. Ces placements sont stratégiques car ils constituent l'assise d'extension et de développement de la manufacture. Des parcelles sont acquises à Beaucourt autour de la fabrique, autorisant d’éventuels agrandissements ou de nouvelles constructions, mais la plupart des achats concernent d'autres localités de la région.

L'importance et le succès de la fabrique font la renommée de Frédéric Japy, dont l'influence s'exerce désormais au-delà du champ industriel. Il reçoit une médaille de bronze à l'Exposition des Arts et des Métiers de Paris de l'An X (1801-1802). Il est probablement l'un des tout premiers de l'arrondissement de Belfort à recevoir la distinction suprême de l'Empire : la Légion d'honneur. Sa réputation et sa fortune font de lui un véritable notable très influent dans la région.

En 1806, Frédéric Japy se retire juridiquement de l'entreprise ; ses trois fils ainés : Fritz-Guillaume, Louis et plus tard Pierre, qui ont fait leur apprentissage au sein de la manufacture, prennent le relais.

L'innovation industrielle

Rénovation du système de l'établissage

La fabrication de pièces pour l'industrie horlogère fonctionne traditionnellement selon le procédé dit de l'établissage : des artisans spécialisés travaillent à domicile et fournissent chacun un type très spécifique de pièce, pièces ensuite collectées et assemblées par un « établisseur ».

Frédéric Japy regroupe ses ouvriers autour de la fabrique pour minimiser les coûts de transfert. Pour chaque poste de travail, il conçoit une machine-outil adaptée et capable d'opérer une production en série. Japy augmente à faible coût les cadences de production tout en réduisant la main d'œuvre nécessaire. Alors que 150 ouvriers en moyenne intervenaient pour réaliser le produit fini, ses dix machines-outils lui permettent de concevoir les 83 pièces de l'ébauche, puis de les assembler.

Naissance de l'usine et de l'état d'esprit industriel

Le capitalisme du XIXe siècle est déjà inscrit dans la fabrique de Japy de 1773 :

  • Nombre d'opérations réduit selon un processus de réflexion proche de notre actuelle analyse de la valeur ;
  • Fabrication en série des différentes pièces composant un mouvement ;
  • Regroupement de la main-d'œuvre en un même lieu pour réduire le coût de transfert des sous-ensembles.

Son inventivité technique ne s'arrêtant pas à son cœur de métier, Frédéric Japy inventera en outre un modèle de pompe rotative encore en usage de nos jours. En 1811, un an avant sa mort, il crée une usine de vis à bois, à la Feschotte. L'entreprise produit ensuite de la serrurerie et des ustensiles de ménage en fer battu étamé. En 1773, il épouse Suzanne-Catherine Amstoutz et transfère ses outils dans l'un des bâtiments du beau-père, avant de créer quatre ans plus tard sa propre fabrique de montres à Beaucourt. Il produit 2 400 ébauches dès 1780, chiffre qui atteindra 12 700 en 1806.

À la vente des biens nationaux, il avait acquis plusieurs propriétés en 1793, comme le moulin de Badevel qui permettra plus tard d'utiliser l'énergie hydraulique pour faire fonctionner les machines. En mars 1799 (le 27 ventôse an VII), il demande un brevet d'invention de cinq ans pour dix machines d'horlogerie qu'il utilise depuis plusieurs années, dont une « machine à tailler les roues », une « machine à fendre les vis », un « tour pour tourner les platines des montres ». Il insiste dans ses descriptions sur le fait que ses machines peuvent être actionnées facilement par des infirmes ou des enfants.

Évolution de l'entreprise Japy après la passation de pouvoir de Frédéric Japy

Frédéric Japy souhaite diversifier la production de son entreprise dans le domaine de la quincaillerie. Cette tâche est menée à bien par ses trois fils, à qui il passe le pouvoir en 1806. Dans le cadre de cette diversification, l'entreprise qui s'appelle désormais Japy Frères, et qui a connu le succès grâce aux machines-outils, développe une machine à tirer le fil d'acier (1810), une machine à « dresser, allonger et pointer le fil de fer pour clous d'épingles et à fileter les vis à bois et à métaux » (1828). Cette diversification réussie sera continuée par la troisième génération Japy à la tête de l'entreprise. Mais l'avance industrielle initiale n'a pas été renouvelée. Le projet social, avec des ouvriers travaillant dans des maisons créées à cet effet, emportant du travail à domicile et sans horaires fixe d'ouverture, apparait, à la fin du xixe siècle, comme dépassé. La société Japy réussit le lancement de machines à écrire en Europe au début du xxe siècle mais perd sa prédominance sur l'innovation industrielle. L'entreprise Japy, très largement diversifiée, est progressivement démantelée avec la cession de différentes branches de la marque.

Influence sur le développement industriel de Montbéliard

À quelques kilomètres de là, en 1810, onze ans après les dix dépôts de brevet Frédéric Japy, la région de Montbéliard voit s'associer Jean-Frédéric et Jean-Pierre II Peugeot avec Jacques Maillard-Salins, lesquels fondent la société Peugeot-Frères et Jacques Maillard-Salins. Ils transforment le moulin hydraulique du lieu-dit du Sous-Cratet en fonderie d'acier, qui fournit dans un premier temps les horlogeries en ressorts d'acier, puis laisse place à partir de 1833, à de la grosse quincaillerie, des scies à rubans, des outils et à partir de 1840, à un moulin à café cubique.

Le « paternalisme Japy »

En plein essor, le développement de la fabrique entraîne l’agrandissement du bâtiment de l'usine principale. Deux ailes latérales sont rajoutées à l'intérieur desquelles se répartissent les salles à manger, des cuisines et, aux étages supérieurs, les dortoirs et les chambres à coucher. Les ouvriers vivent sur le lieu de leur travail. Ils sont logés et nourris. Frédéric Japy créé même un magasin d'alimentation et de vêtements. La fabrique constitue une véritable communauté de travail qui garde un caractère patriarcal et familial. La famille Japy partage ses repas avec ses ouvriers. Frédéric Japy, lui-même, déclare :

« Je veux que mes ouvriers ne fassent avec moi et les miens qu'une seule et même famille. Mes ouvriers doivent être mes enfants et en même temps mes coopérateurs. »

— Frédéric Japy

Il reproduit, d'une certaine façon, le style de vie qu'il a connu durant sa jeunesse. Le protestantisme tient une place primordiale dans la vie de la communauté. Le dimanche soir, par exemple, Frédéric Japy fait la lecture d'un chapitre de la Bible et une prière, après le repas.

Descendance

À l'âge de 24 ans, Frédéric Japy épouse Catherine Marguerite Amstutz, fille d'un fermier anabaptiste, Michel Amstuz, et de Christine Judith Hauter. Ce dernier, bien connu dans la région, jouit d'une grande réputation qui lui vaut en 1774 de devenir fermier de l'une des propriétés des princes de Wurtemberg, Grange-la-Dame, tout près de Montbéliard. En 1806, Frédéric Japy cède son entreprise à ses trois fils aînés : Fritz-Guillaume, Louis et plus tard Pierre fondant ainsi la société Japy frères.

Catherine Marguerite Amstutz, meurt le 27 mai 1811 à Beaucourt, très affecté par sa mort, Frédéric Japy meurt un an plus tard le 23 janvier 1812 au moulin à Badevel. Ils ont eu seize enfants dont trois morts en bas âge, six garçons et dix filles :

Louis Frédéric Japy, troisième enfant.
  1. Frédéric Guillaume « Fritz » Japy, né le 19 avril 1774 à Montbéliard et décédé le 16 octobre 1854 à Beaucourt ;
  2. Clémence Catherine Japy, née le 18 octobre 1775 à Hérimoncourt et décédée le 16 février 1864 à Arbouans ;
  3. Louis Frédéric Japy, né le 27 février 1777 à Montbéliard et décédé le 14 mars 1852 à Beaucourt ;
  4. Frédérique Élisabeth Japy, née le 10 avril 1779 à Beaucourt et décédée le ?? ????? 1858 à ??????? ;
  5. Marianne Suzanne Japy, née le 18 mars 1781 à Beaucourt et décédée le 27 mars 1831 à Valentigney ;
  6. Suzanne Catherine Japy, née le 18 janvier 1783 à Beaucourt et décédée le 7 décembre 1831 à Audincourt ;
  7. Jean Pierre Japy, né le 20 mars 1785 à Beaucourt et décédé le 17 janvier 1863 à Beaucourt ;
  8. Sophie Élisabeth Japy, née le 10 juin 1787 à Beaucourt et décédée le ?? ????? 1840 à ??????? ;
  9. Charlotte Étienne Japy, née le 23 août 1788 à Beaucourt et décédée le ?? ????? 1841 à ??????? ;
  10. Julie Marie Anne Japy, née le 30 mai 1790 à Beaucourt et décédée le ?? ????? 1829 à ??????? ;
  11. Jean Charles Japy, né le 17 janvier 1792 à Beaucourt et décédé le ?? ????? 1821 à ??????? ;
  12. Angélique Jacobine Japy, née le 26 octobre 1793 à Beaucourt et décédée le ?? ????? 1883 à ??????? ;
  13. Ingénu Japy, né le 29 mars 1795 à Beaucourt et décédé en bas âge le 25 avril 1797 à Beaucourt ;
  14. Frédéric « Fido » Japy, né le 9 décembre 1796 à Beaucourt et décédé le 5 juillet 1836 à Veracruz ;
  15. Louise Japy, née le 26 avril 1798 à Beaucourt et décédée en bas âge le 31 janvier 1801 à Beaucourt ;
  16. Victoire Japy, née le 1er juillet 1800 à Beaucourt et décédée en bas âge le 25 janvier 1801 à Beaucourt.

Note : En gras, les trois frères ayant pris la succession de leur père et fondé la société Japy frères.

Notes et références

Notes

  1. ↑ À Beaucourt, il y a deux maires : un protestant pour le Prince de Montbéliard, un catholique pour le roi de France.
  2. ↑ L'école française accueille les enfants de 5 à 10 ans alors que l'école latine, dite « le gymnase », accueille ceux de 11 à 15/16 ans.
  3. ↑ L'école primaire avait les meilleurs maîtres du pays, des théologiens revenus de Tübingen en l'attente d'une cure vacante de 1753. Dans ces conditions, Frédéric Japy bénéficie donc d'un enseignement de qualité.

Références

  1. ↑ Musée Japy [archive] - Musees-franchecomte.com
  2. ↑ Bruno JacomyUne histoire des techniques, Paris, Seuil, coll. « Sciences. Points » (no 67), 1990, 366 p. (ISBN 978-2-020-12405-8, OCLC 636503062)

Annexes

Article connexe

  • Famille Japy

Bibliographie

  • Olivier Bleys, À l'heure !, Virgile, 2005 (ISBN 978-2-9144-8143-4), 57 pages

Liens externes

Posté par blonjacky à 02:19 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

Savalette de Lange Jenny

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Jenny Savalette de Lange

 

Jenny Savalette de Lange

jenny

Biographie
Naissance 1786
Lieu inconnu
Décès 6 mai 1858
Versailles
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (J 2837)

Henriette-Jenny Savalette de Lange, que certains disent née hors mariage en 1786 de Charles-Pierre-Paul Savalette de Langes qui ne l'a pas reconnue (à moins qu'elle ne soit sa sœur ou demi-sœur), est un personnage qui s'est forgé une naissance, une enfance malheureuse et un réseau d’amis complaisants pour s'intégrer à la cour de France, où elle est pensionnée par Louis XVIII et Charles X. Les enfants de son quartier, intrigués par son amorce de moustache, la surnomment « Tante Barbe ».

La nièce de Mlle Savalette de Lange et une de ses voisines découvrent, lors de la toilette mortuaire de cette Jenny Savalette de Lange décédée à Versailles le 6 mai 1858, qu'il s'agit en fait d'un homme s'étant travesti toute sa vie et qui est désormais surnommé « l'homme-femme ».

Références

  • Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Charles-Pierre-Paul Savalette de Langes » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ Franck Ferrand, « Les travestis », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 27 septembre 2012
  2. ↑ Acte de décès à Versailles, n° 463, vue 106/224. [archive]
  3. ↑ Herail, Sur l’homme-femme connu sous le nom de mademoiselle Savalette de Lange, Paris, Dilecta Eds, 2006, 110 p. (ISBN 2-916275-09-6).

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

01 décembre 2023

Allix Augustine

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Augustine Allix

 

Augustine Allix

Augustine_Allix

Biographie
Naissance 4 mai 1823Voir et modifier les données sur Wikidata
Fontenay-le-ComteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 15 janvier 1901Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités  Chanteuse, musicienneartiste lyrique, professeure de chant
Fratrie
Jules Allix
Bathilde Allix
Thérèse-Mirza Allix
Émile Allix
Eudoxie Allix-DubruelVoir et modifier les données sur Wikidata

Augustine Allix, née le 4 mai 1823 à Fontenay-le-Comtel et morte le 15 janvier 1901 à Paris, est une cantatrice, pianiste et professeure de musique et de chant française, ayant fait partie de l’entourage proche de la famille de Victor Hugo lors de l’exil de ce dernier à Jersey et à Guernesey.

Biographie

Née en 1823, Augustine Allix tient à partir de 1842 avec ses sœurs Thérèse-Mirza, Bathilde, Eudoxie et Céline, une institution pour jeunes filles établie dans leur ville natale de Fontenay-le-Comte. Le pensionnat des sœurs Allix s'installe ensuite à Paris en 1847, Augustine assistant sa soeur Eudoxie dans la direction du cours musical de l'institution.

Élève du chanteur et pédagogue François Delsarte, Augustine Allix commence cette même année une carrière de chanteuse sur la scène parisienne. Entre 1847 et 1853, elle interprète plusieurs mélodies et compositions, dont La Danse au bois, romance composée par Oscar Comettant et écrite par Adolphe Favre, Le Lac de Louis Niedermeyer, La Sympathie de Charles Haas, Ruth et Booz, poème composée par Eugène Villemain et écrit par Antoine Elwart, Le Mariage de Hasard, œuvre composée par Eudoxie Péan de la Roche-Jagu.

En 1854, Augustine Allix s'établit à Jersey, où s'installent de nombreux exilés français fuyant le régime du Second Empire, dont le poète et écrivain Victor Hugo avec sa famille, ainsi que ses deux frères Jules Allix, militant républicain, et Émile Allix, jeune étudiant en médecine, qui deviendra bientôt le médecin de Victor Hugo. Elle donne des concerts pour les proscrits, auxquels assiste Victor Hugo, donne des leçons de musique et interprète des chansons sur des paroles de poèmes de Victor Hugo. Elle fréquente la famille de Victor Hugo pendant ses années d'exil, jusqu'à devenir très proche de son fils Charles Hugo, avec qui elle aurait entretenu une relation amoureuse.

Au moment de l'expulsion de la famille Hugo de Jersey et de son installation à Guernesey vers la fin de l'année 1855, Augustine s'y installe également et y reste jusqu'en octobre 1861. Elle continue à donner des concerts et des cours de piano pour les proscrits et reste très proche des Hugo, étant une habituée des visites à leur domicile de Hauteville House.

Augustine Allix fait partie des personnes photographiées par Charles Hugo et par Auguste Vacquerie, ami de Victor Hugo, pendant la période d'exil à Jersey et Guernesey. Plusieurs photos prises par Hugo et Vacquerie ont été réunies dans un album offert à Augustine, connu sous le nom d'Album Allix ou Souvenir de Marine Terrace, aujourd'hui conservé à la Maison de Victor Hugo.

À son retour en France en 1861, Augustine Allix enseigne la musique et le chant à Paris, selon la méthode d'apprentissage créée par Émile Chevé et soutenue par sa sœur Eudoxie Allix, fondatrice de cours de musique. En 1865, lors d'une cérémonie pour l’inauguration d'un buste d'Émile Chevé, elle chante une cantate composée par Théodore Ritter pour l'occasion. Elle décède à son domicile parisien le 15 janvier 1901.

Références

  1. ↑ « État civil Fontenay-le-Comte 1823 » [archive], sur etatcivil-archives.vendee.fr (consulté le 12 février 2021)
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b « État civil de Paris, registre des décès du 17ème arrondissement » [archive], sur archives.paris.fr (consulté le 12 février 2021)
  3. ↑ « Notice descriptive Trois allocutions adressées aux familles par Mesdemoiselles Allix, lors des distributions de prix qui ont eu lieu à leur institution, les trois premières années de sa fondation, les 17 août 1843, 16 août 1844 et 19 août 1845. Fontenay-le-Comte : Institution Allix, 1845. » [archive], sur recherche-archives.vendee.fr (consulté le 11 février 2021)
  4. ↑ « Le journal des dames / revue musicale » [archive], sur BNF, février 1848 (consulté le 20 mars 2021)p. 83-84
  5. ↑ Revenir plus haut en :a et b « La démocratie pacifique » [archive], sur BNF, 27 avril 1847 (consulté le 20 mars 2021)
  6. ↑ « Le journal des dames / revue musicale » [archive], sur BNF, février 1848 (consulté le 20 mars 2021)
  7. ↑ « Le daguerréotype théâtral » [archive], sur BNF, 17 juillet 1850 (consulté le 20 mars 2021)
  8. ↑ « Le narrateur impartial » [archive], sur BNF, 23 novembre 1851 (consulté le 20 mars 2021)
  9. ↑ « Le Ménestrel » [archive], sur BNF, 4 avril 1852 (consulté le 20 mars 2021)
  10. ↑ « Gazette des beaux-arts » [archive], sur BNF, 23 janvier 1853 (consulté le 20 mars 2021)
  11. ↑ Revenir plus haut en :a et b Les Musées de la ville de Paris, « Album Asplet folio 63, photographie isolée de la famille Allix » [archive], sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le 12 février 2021)
  12. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Notices des personnes citées > ALLIX Augustine » [archive], sur Lettres de Juliette Drouet (consulté le 20 mars 2021)
  13. ↑ Les Musées de la ville de Paris, « Frontispice Album Allix » [archive], sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le 12 février 2021)
  14. ↑ « L'Europe artiste » [archive], sur BNF, 6 janvier 1884 (consulté le 20 mars 2021)
  15. ↑ « Journal des débats politiques et littéraires » [archive], sur BNF, 2 mars 1865 (consulté le 20 mars 2021)

Liens

30 novembre 2023

Japy Frédéric-Pierre

 

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Frédéric-Pierre Japy

 

Frédéric-Pierre Japy

Frédéric-Pierre_Japy_(1826-1904)

Fonction
Sénateur du Territoire de Belfort
2 août 1891 - 16 mars 1904
Biographie
Naissance 26 février 1826
BadevelVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 16 mars 1904 (à 78 ans)
17e arrondissement de Paris
Nom de naissance Frédéric Benoît Japy
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École spéciale militaire de Saint-CyrVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille JapyVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Général de corps d'armée
Conflits Guerre de Crimée
Intervention française au Mexique
Campagne d'Italie
Guerre franco-allemande de 1870Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Grand officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par Service historique de la Défense (GR 9 YD 5)

Biographie

Il est grand-officier de la Légion d'honneur.

Sources

  • « Frédéric-Pierre Japy », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Fiche [archive] sur le site du Sénat
  1. ↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf [archive] »
  2. ↑ Son dossier sur la base LEONORE [archive]

Voir aussi

Liens internes

  • Liste des sénateurs du Territoire de Belfort
  • Famille Japy

Liens externes

  • Ressource relative aux militairesVoir et modifier les données sur Wikidata : 
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata : 
  • La dernière modification de cette page a été faite le 22 août 2023 à 12:30.

Real del Sarte Magdeleine

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Magdeleine Real del Sarte

Magdeleine

Biographie
Naissance 23 juin 1853Voir et modifier les données sur Wikidata
Ancien 1er arrondissement de Paris
Décès 16 mars 1927Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
17e arrondissement de Paris
Nom de naissance Marie Madeleine Blanche Geneviève Delsarte
Nationalité Française
Formation
Académie JulianVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, pastelliste, aquarellisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Real del SarteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
François DelsarteVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint Désiré Réal del Sarte 
Enfants Maxime Real del Sarte
Yves Real del Sarte
Serge Réal del Sarte
Geneviève Bouts Réal del SarteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Union des femmes peintres et sculpteursVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Gustave Boulanger, Tony Robert-Fleury, Jules LefebvreVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Officier d'Académie (1905)
Officière de l'Instruction publique (1923)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Rêverie (Salon de 1893), présentée en 1900 à l'exposition décennale des beaux-arts.
signature de Magdeleine Real del Sarte
Signature

Biographie

Fille du musicien chanteur théoricien du mouvement François Delsarte et de Rosine Andrien (sœur de la musicienne Thérèse Wartel), née Marie Madeleine Blanche Geneviève Delsarte le 23 juin 1853 à Paris, elle prend le nom de Real del Sarte après son mariage le 1er mars 1887 avec le sculpteur Désiré Réal, son cousin issu de germain.

Ses parents la destinent comme eux à la musique mais elle préfère la peinture et le dessin. En 1871, elle entre à l'école nationale gratuite de dessin pour les jeunes filles rue de Seine, elle y reste trois ans avant d'intégrer en 1874 l'Académie Julian où elle est élève de Gustave Boulanger, Tony Robert-Fleury et Jules Lefebvre.

Elle y perfectionne son dessin pendant six ans avant de passer à la peinture en 1880. Pendant ces années d'études, elle peint et vend des éventails et des écrans, tout en donnant des cours de dessin, d'aquarelle et aussi de piano.

En 1877, elle expose pour la première fois au Salon deux portraits dont un au fusain de son frère Gustave. Sa carrière démarre à ce moment et, en 1884, elle expose sa première huile sur toile au Salon. Cousine germaine du compositeur Georges Bizet, elle est la mère du sculpteur Maxime Real del Sarte (1888-1954). Elle devient professeur à l'Académie Julian dès 1880 et aura comme élèves sa fille Geneviève Bouts Réal del Sarte et sa nièce Thérèse Geraldy.

En 1892, après un différend avec la sculptrice Hélène Bertaux, sa présidente et fondatrice, elle quitte l'Union des femmes peintres et sculpteurs et crée avec Amélie Valentino et Marguerite Souley-Darqué la Société des femmes artistes. dont les expositions auront lieu, de 1893 à 1907, à la galerie Georges Petit. Les œuvres de Magdeleine del Sarte, ayant figuré aux différents Salons seront éditées en cartes postales dès 1903.

Donnant pendant toute sa carrière des cours de dessin, d'aquarelle et de peinture dans plusieurs écoles parisiennes, elle est nommée officier d'Académie le 1er janvier 1905 puis officier de l'Instruction publique en avril 1923. Vers la fin de sa vie, elle consacre moins de temps à la peinture et reprend le piano, bien que se plaignant à ses proches d'une baisse d'audition.

Elle meurt à Paris le 16 mars 1927 à son domicile Boulevard de Courcelles. Ses obsèques sont célébrées à l'église Saint-François de Sales à Paris.

Expositions

Désirez-vous un modèle ?.Rêverie (1893), Ancienne collection Toscan du Plantier
  • 1877 : Salon des Champs-Élysées. no 2578-Portrait de Mlle Lno 2579 Portrait de Mr Del Sarte fils
  • 1879 : Salon des Champs-Élysées. no 3470-Portrait de l'abbé P..no 3471 Étude (fusain)
  • 1882 : Salon des Champs-Élysées. Expose sa 1re huile Portrait de Mme F. Del Sarte.
  • 1884 : salon de l'union des femmes peintres et sculpteurs, 1re exposition Portrait de Mme Veuve Del SartePortrait de Gustave Del Sarte.
  • 1884 : Salon des Champs-Élysées. La joueuse de mandoline.
  • 1885 : Salon des Champs-Élysées. no 757-Ma Bonne
  • 1885 : Salon International de blanc et noir. 1re exposition. Profil de jeune hommeTête d'étudePortrait de Mme F.D..
  • 1886 : Salon de l'union des femmes peintres et sculpteurs. Tête de négresse
  • 1886 : Exposition de la Société des Beaux-Arts de Nice. L'Astrologue
  • 1886 : Salon des Champs-Élysées. Misère no 260. Mention honorable.
  • 1888 : Londres. Exposition des lauréats de France. Médaille d'or de 1reclasse.(Ma bonne)
  • 1888 : 7e exposition de l'union des femmes peintres et sculpteurs au Grand Palais. (aquarelles)
  • 1888 : Salon des Champs-Élysées. no 2113-Portrait de Mlle Andrée T.
  • 1888 : Salon international de blanc et noir. Frou-Frou.
  • 1889 : Salon des Champs-Élysées. no 2243-Portrait de M.G.D17(Gabriel Dehaynin), Scapin.
  • 1889 : Salon des femmes peintres et sculpteurs. MascarilleEn 1800.
  • 1889 : Exposition universelle. Ma bonnePortrait de M.C. mention honorable
  • 1890 : Salon des Champs-Élysées. no 2006-Portrait de Mme François del Sarte.no 2007-Manon Lescaut
  • 1890 : 9e exposition de l'union des femmes peintres et sculpteurs La révérence no 612, La défroque de la grand-mère.
  • 1891 : Salon des Champs-Élysées. no 1381-Portrait de Camille C.
  • 1891 : Salon de l'union des femmes peintres et sculpteurs. Repos.
  • 1892 : Salon des Champs-Élysées. Après le bal.
  • 1893 : Exposition des femmes artistes, Galerie G.Petit. Un trottinRêverie.
  • 1894 : Exposition des femmes artistes, Galerie G.Petit., Une merveilleuse.
  • 1894 : Salon des Champs-Élysées. no 1525-Portrait de Mme S., Maxime dort
  • 1895 : Salon des Champs-Élisées. MidiPost-scriptum.
  • 1895 : Salon des femmes artistes, Galerie G.Petit. Entre deux danses.
  • 1896 : Exposition des femmes artistes, Galerie G.Petit. Chez DuvalMidiDans le harem.
  • 1897 : Exposition des femmes artistes, Galerie G.Petit. En NormandieFaut pas de modèle ?Post-scriptum
  • 1897 : Salon des Champs-Élysées. Portrait de son fils Maxime
  • 1899 : Exposition des femmes artistes, Galerie G.Petit.
  • 1899 : Salon des Champs-Élysées. Soir d'été.
  • 1900 : Salon des Champs-Élysées. Portrait de André Del Sarte
  • 1900 : Exposition universelle . Médaille de bronze (Rêverie)
  • 1900 : Exposition décennale des Beaux-arts.
  • 1902 : Salon des femmes artistes, Galerie G.Petit. MidiLes deux amiesDanseuse arabe.
  • 1903 : Salon Pendant le sermon, édité en carte postale.
  • 1904 : Salon des femmes artistes, Galerie G.Petit. FlanerieMon fils SergeAu TréportL'esclave noire.
  • 1905 : Salon La mouche, édité en carte postale.
  • 1905 : Salon des femmes artistes, Galerie G.Petit. Portrait de Mlle GeraldyLa moucheDames seules.
  • 1906 : salon des femmes artistes, Galerie G.Petit. Voila le plaisirEsclave
  • 1906 : Salon En selleDr Faust édités en carte postale.Le thé.
  • 1907 : Salon du Grand-Palais Après le bain, édité en carte postale.
  • 1908 : Salon des Champs-Élysées. Portrait de Mr Désiré Real del Sarte.
  • 1909 : Salon des Champs-Élysées. Le chemin de la croix
  • 1910 : Salon des Champs-Élysées. Dames seules.
  • 1912 : Salon des Champs-Élysées. Geneviève.
  • 1914 : Salon des Champs-Élysées. PrintempsDans le harem.
  • 1920 : Salon des Champs-Élysées. Portrait de Mme Max Real Del Sarte
  • 1921 : Salon des Champs-Élysées. Portrait d'hommeLes deux amies.
  • 1923 : Salon des Champs-Élysées. Faunesse.
  • 1926 ; Salon des Champs-Élysées. no 2862- Maggy (Pastel).

Œuvres référencées

  • Saint-Louis, musée d'art de Saint-Louis : Misère ou Le Mendiant aveugle, 1886, don de Mrs William Stix en 1914.
  • New York, Metropolitan Museum of Art, Collection Havemeyer : La Révérence, 1889
  • Après le bal, 1892.
  • Rêverie, 1893.

Signatures

Signature de l'artiste.

Ses œuvres de jeunesse sont signées Madeleine Del Sarte, puis elle ajoute ensuite le « g » à son prénom. Les premières œuvres connues, signées Magdeleine Del Sarte, apparaissent en 1877. Les œuvres de la période précédant son mariage sont signées Del Sarte ou Magdeleine Del Sarte (parfois juste Magdeleine et à de rares occasions d'un monogramme « DM »). À partir de 1887, date de son mariage, la signature devient Real Del Sarte. Dans les années 1920, son nom est parfois précédé de son prénom, sans doute pour bien distinguer ses œuvres de celles de son fils. Durant ces mêmes années le « D » majuscule de Del devient minuscule, la signature se lisant alors Real del Sarte. Certains tableaux anciens ont parfois vu Réal ajouté à l'ancienne signature pour les ré-exposer.

Notes et références

Notes

  1. ↑ En 1926 parait l'ouvrage d'Alberic Cahuet, Moussia, consacré à la vie de Marie Bashkirtseff. Le Journal Comœdia consacre un article à cet événement, illustré par une photographie du célèbre tableau et désigne la jeune femme blonde au milieu comme étant l'auteur du tableau. Magdeleine Real del Sarte réagit et envoie une lettre à la rédaction en donnant des détails sur la pose et sur d'autres personnes représentées. À la suite de ce courrier, la rédaction fait paraître un rectificatif.
  2. ↑ Gabriel Dehaynin est le patron de son mari (secrétaire particulier).Gabriel Dehaynin est l'héritier d'une grande famille d'industriels et le cofondateur de la société du gaz Lebon
  3. ↑ Mrs William Stix, épouse de Ernest William Stix propriétaire de la Rice Stix Dry Goods Cie.
  4. ↑ Le tableau figure dans la collection Havemeyer jusqu'en 1907, puis est mis en dépôt chez Durand-Ruel. Dans une lettre du 19 février 1932 adressée à Horace Havemeyer, Durand-Ruel lui demande ce qu'il doit faire de ce tableau qu'il a toujours en dépôt. Le tableau a fait son entrée au Metropolitan Museum of Art en 1929 avec le don Havemeyer (no 444),
  5. ↑ Récompensé par une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900.
  6. ↑ Une œuvre de Magdeleine Real del Sarte portant ce titre a obtenu une médaille d'or de 1re classe à Londres en 1888.

Références

  1. ↑ Acte mariage [archive], archives de Paris, p. 12/20.
  2. ↑ Fiche Académie Julian [archive].
  3. ↑ Fiche [archive] Académie Julian
  4. ↑ Journal officiel [archive].
  5. ↑ Journal officiel [archive].
  6. ↑ Acte décès [archive] archives de Paris, acte 832 (p. 13/31)
  7. ↑ Action française Auteur du texte, « L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet » [archive], sur Gallica, 19 mars 1927 (consulté le 12 septembre 2022)
  8. ↑ Comœdia du 4 février 1926 [archive] sur Gallica.
  9. ↑ Comœdia du 26 février 1926 [archive] sur Gallica.
  10. ↑ Comœdia du 1er mars 1926 [archive] sur Gallica.
  11. ↑ Médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900.
  12. ↑ [1] [archive] Explication des ouvrages de peinture… sur Gallica
  13. ↑ catalogue du salon [archive] sur Gallica
  14. ↑ [2] [archive] Courrier de l'art sur Gallica
  15. ↑ [3] [archive] Le monde illustré
  16. ↑ [4] [archive] Catalogue illustré du salon sur Gallica
  17. ↑ [5] [archive] Catalogue illustré du salon sur Gallica
  18. ↑ « Gabriel Dehaynin - Cercle Historique d'Eaubonne », sur eaubonne-historique.fr via Wikiwix (consulté le 10 octobre 2023).
  19. ↑ [6] [archive] J.O.R.F
  20. ↑ [7] [archive] Catalogue illustré du salon sur Gallica
  21. ↑ [8] [archive] Manon Lescaut
  22. ↑ [9] [archive] Le monde illustré
  23. ↑ [10] [archive] Catalogue illustré du salon sur Gallica
  24. ↑ [11] [archive] Le monde illustré
  25. ↑ Revenir plus haut en :a et b [12] [archive] Le monde illustré
  26. ↑ [13] [archive] Catalogue illustré du salon sur Gallica
  27. ↑ [14] [archive] portrait de Mme S.
  28. ↑ [15] [archive] J.O.R.F
  29. ↑ Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Elysées [archive] sur books.google
  30. ↑ Bulletin du musée de Saint-Louis [archive], janvier 1915.
  31. ↑ Le Mendiant aveugle [archive], photographie.
  32. ↑ Splendid legacy: the Havemeyer collection [archive], google books.
  33. ↑ Splendid legacy [archive],p. 283.
  34. ↑ « Table alphabétique du Monde illustré » [archive]Le Monde illustré, tome LXXI, du 1er juillet au 31 décembre 1892, p.453.
  35. ↑ « Après le bal », gravure de Baude d'après le tableau de Magdeleine Real del Sarte [archive]Le Monde illustré, n°1859, 12 novembre 1892, p.316.
  36. ↑ « Rêverie », gravure de Baude d'après le tableau de Magdeleine Real del Sarte [archive]Le Monde illustré, n°1897, 5 août 1897, p.1.

Annexes

Bibliographie

  • Bertrand Bedel de Buzareingues, Magdeleine Real del Sarte (1853-1927),vie et œuvre, mémoire de maitrise d'histoire de l'art, Montpellier III, 1988 (Références mémoire [archive], bibliothèque universitaire de Saint-Charles Montpellier).
    Mémoire par l'arrière petit-fils de Magdeleine Réal del Sarte.
  • (en) Overcoming all obstacles: the women of the academie Julian, 1999 (ISBN 0813527554).

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:27 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

d'Antin Renée

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Renée d'Antin

 

Renée d'Antin

520px-Renée_d'Antin_(cropped)

Renée d'Antin Collection Nadar
Biographie
Naissance 7 mai 1873Voir et modifier les données sur Wikidata
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 4 mars 1961Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
15e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Émilie Marguerite LemoineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chanteuse, danseuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Cheveux
Cheveux noirs, cheveux blondsVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

Renée d'Antin débute à 19 ans au Concert Parisien en 1892,où elle joue dans la revue de fin d'année 1892, Cligne en haut ! Cligne en bas ! d'Adrien Vély et Ludovic Halévy avec Yvette Guilbert ; dans la revue Paris-Gaudriole de Eugène Hugot et Celmar, musique de Charles Raiter en janvier 1893. Elle chante également à l'Eldorado.

Elle passe à la Scala en 1896. Elle remplace Émilienne d'Alençon, initialement au programme, dans le rôle de l'Ange Gabriel dans la revue Ohé l'Amour ! de Léon Xanrof et Cellarius, avec Anna Held comme partenaire ; elle passe aussi dans la revue A nous les femmes ! de P.-L. Flers ; en 1897 elle joue avec Polaire.

Emancipée, elle tire l'épée et monte à cheval. Le journal Gil Blas lui consacre un article dans la série des « petites théâtreuses » et demi-mondaines et la compare à « une pimpante poupée parisienne ».

En dehors de ses concerts, on sait peu de choses sur Renée d'Antin, sinon qu'elle a habité au 16, avenue de la République dans le 11e arrondissement de Paris en 1896, puis à partir de 1898 au 10, rue Lalo dans le 16e arrondissement où demeurait le compositeur et éditeur de musique William Smyth (1876-1951) qui allait devenir son mari en septembre 1905 et dont elle divorcera cinq ans plus tard.

Répertoire

  • La Houss' Tangouss, chanson créée au Concert Parisien en 1892
  • Le Pays des amoureux, chanson créée au Concert Parisien en 1893
  • Les Charmes de ma Reine, chanson, paroles de Dalleroy, musique de Charles Hubans, créée à l'Eldorado en 1894
  • Si tu voulais mon aile, chanson tyrolienne, paroles de Félix Mortreuil, musique de Gustave Goublier, créée à l'Eldorado
  • Porte close, chanson créée à l'Eldorado en 1893
  • Au temps du menuet, chanson créée à l'Eldorado en 1893
  • Sérénade de Gillotin, chanson, paroles de Félix Mortreuil, musique de Gustave Goublier créée à l'Eldorado en 1893
  • Les Saisons du cœur, romance, paroles de Léo Lelièvre, musique de Célestin Controne, créée à l’Eldorado.
  • La Chatte, chanson créée à la Scala en 1896
  • Autour d'une demi-mondaine, chanson créée à la Scala en 1896
  • Les P'tit's Bobonnes, chansonnette comique, paroles de Léon Laroche, musique d'Albert Petit, créée à la Scala en 1897.
  • Valsons Marquise !, paroles de Belhiatus, musique de Gaston Maquis.

Iconographie

Renée d'Antin figure dans le premier fascicule illustré, dans la série intitulée Les Reines de Paris chez elles, publiée en 1898, aux côtés des artistes, des reines de beauté et des demi-mondaines : Clémence de Pibrac, Albany Debriège, Cléo de Mérode, Liane de Pougy, Émilienne d'Alençon qui montre une frontière floue entre cabaret et demi-monde. Renée d’Antin est photographiée chez elle au milieu de son mobilier élégant. Les représentations de ces intérieurs méticuleusement construits ont contribué au mythe de la Parisienne comme incarnation du goût, du style et du raffinement.

Notes et références

  1. ↑ Acte de naissance n° 597 (vue 96/284) avec mentions marginales du mariage et du décès. [archive] Archives municipales de Bordeaux-Métropole en ligne, état-civil section 2, registre des naissances de 1873.]
  2. ↑ Acte de décès n° 723 (vue 15/31). [archive] Archives en ligne de la Ville de Paris, état-cil du 15e arrondissement, registre des décès de 1961. L'acte précise à tort qu'elle était célibataire.
  3. ↑ « Paris-concert » [archive], sur Gallica, 1892 (consulté le 21 décembre 2020)
  4. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 5 novembre 1892 (consulté le 21 décembre 2020)
  5. ↑ « Paris-concert » [archive], sur Gallica, 1892 (consulté le 21 décembre 2020)
  6. ↑ Michelet Graveur et Paul Destez, « Grand concert parisien. Cligne en haut ! Cligne en bas ! revue de fin d'année, en un acte, deux tableaux, de MM. Adrien Vély et Alévy » [archive], sur Gallica, 1892-1900 (consulté le 21 décembre 2020)
  7. ↑ « Paris-concert » [archive], sur Gallica, 1893 (consulté le 21 décembre 2020)
  8. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 26 août 1893 (consulté le 21 décembre 2020)
  9. ↑ « L'Écho des jeunes » [archive], sur Gallica, 15 décembre 1893 (consulté le 21 décembre 2020)
  10. ↑ « L'Art lyrique et le music-hall » [archive], sur Gallica, 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  11. ↑ « L'Europe artiste » [archive], sur Gallica, 12 janvier 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  12. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 18 avril 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  13. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica, 23 avril 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  14. ↑ « L'Art lyrique et le music-hall » [archive], sur Gallica, 25 avril 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  15. ↑ « L'Orchestre » [archive], sur Gallica, avril 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  16. ↑ « La Revue diplomatique » [archive], sur Gallica, 3 mai 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  17. ↑ « L'Art lyrique et le music-hall » [archive], sur Gallica, 3 mai 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  18. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 10 décembre 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  19. ↑ « L'Evénement » [archive], sur Gallica, 30 août 1897 (consulté le 21 décembre 2020)
  20. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 20 mai 1896 (consulté le 21 décembre 2020)
  21. ↑ Répertoire-index des artistes. [archive] L'Art lyrique et le music-hall, janvier 1896, p. 13, à lire en ligne sur Gallica.
  22. ↑ Répertoire-index des artistes. [archive] L'Art lyrique et le music-hall, 18 septembre 1898, p. 17, à lire en ligne sur Gallica.
  23. ↑ Acte de mariage n° 163 (vue 85/123) avec mention marginale du divorce. [archive] Archives départementales des Yvelines en ligne, état-civil du Vésinet, registre NMD de 1905.
  24. ↑ Tribunaux civils. Tribunal de la Seine.[https://www.retronews.fr/journal/la-loi/30-mai-1911/1703/3701977/2 [archive] ] La Loi, 30 mai 1911, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  25. ↑ Grand Concert Parisien. Programme. [archive] Paris-Concert, 1892, à lire en ligne sur Gallica.
  26. ↑ Grand Concert Parisien. Programme. [archive] Paris-Concert", 1893, p. 1, à lire en ligne sur Gallica.
  27. ↑ Alfred Remès dit Dalleroy (1852-1909), chansonnier, imprésario et régisseur de théâtre.
  28. ↑ Partition originale  [archive] à lire en ligne sur Gallica.
  29. ↑ Léo Lelièvre, Les saisons du cœur : romance créée par Mlle Renée d'Antin, illustration couleurs Émile Gravelle, 1895 (lire en ligne [archive])
  30. ↑ « La Lanterne de Boquillon » [archive], sur Gallica, 5 septembre 1897 (consulté le 21 décembre 2020)
  31. ↑ « Belhiatus (1861-1919) » [archive], sur data.bnf.fr (consulté le 21 décembre 2020)
  32. ↑ « La Fronde » [archive], sur Gallica, 28 mars 1898 (consulté le 5 décembre 2020)
  33. ↑ (en) Felicity Chaplin, « Photographing la Parisienne: Some Motifs in Baudouin » [archive], sur Academia.edu (consulté le 21 décembre 2020).

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

29 novembre 2023

Goupille Jeanne

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Jeanne Goupille

 

Jeanne Goupille

Jeanne_Goupille

Biographie
Naissance 22 mai 1896Voir et modifier les données sur Wikidata
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 1er mai 1987 ou 4 mai 1987Voir et modifier les données sur Wikidata
ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jeanne BallueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
RésistanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Pierre Ernest BallueVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Thérèse PomeyVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
André GoupilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Résistance intérieure françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de détention
Ravensbrück, KZ BeendorfVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Liste détaillée
Médaille de la Liberté (1946)
Médaille de la Résistance (1946)
Croix de guerre 1939-1945 (1946)
Officier de la Légion d'honneur‎ (1963)
Juste parmi les nations (2000)
Silbernes Lorbeerblatt
 

Biographie

Famille

Ses parents, Pierre Ernest Ballue et Thérèse Pomey, sont des peintres réputés, originaires d'Indre et Loire et d'Alsace-Lorraine.

Elle est mariée à André Goupille, également résistant durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont quatre enfants, Élisabeth, Pierre, Louis et Jean, nés entre 1924 et 1927.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la famille Goupille quitte La Haye-Descartes et se réfugie sur l'île d'Oléron. À la suite de la rediffusion radiophonique du discours du général de Gaulle, Jeanne et André Goupille décident de revenir à la Haye-Descartes.

Elle recueille un orphelin, né en 1940 victime de l'exode, et embauche Odette Métais pour s'en occuper.

Rôle dans la résistance

La profession de vétérinaire permet à André Goupille d'obtenir un laissez-passer, l'autorisant à franchir la ligne de démarcation. Avec l'aide des membres de la famille, des habitants des fermes du secteur ou d'autres personnalités (Abbé Henri Péan...), ils organisent le transfert clandestin de plus de 2 000 personnes (juifs, résistants, évadés) à travers cette ligne.

Durant l'été 1940, Jeanne prend contact avec le réseau du Musée de l'Homme. La famille Goupille joue dès lors un rôle important dans la circulation du courrier, et devient un point de passage aussi bien pour les documents, que pour les agents de la France libre.

Distinctions

  • Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur (1963)
  • Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre 1939-1945 (1946)
  • Médaille de la Résistance française Médaille de la Résistance française (décret du 3 juillet 1946)
  • Médaille de la Liberté Médaille de la Liberté (États-Unis) (1946)
  • Juste parmi les Nations (2000)

La famille Goupille et leurs proches dans la Résistance

Toute la famille entre en résistance :

  • Simone Goupille, sœur d'André Goupille
  • Jeanne et André Goupille, leurs parents
  • les enfants Élisabeth, Pierre, Louis et Jean Goupille,
  • Lucien Marchelidon, réfractaire au STO chargé par la Résistance de faire la liaison entre les groupes du Sud-Touraine à partir de 1943, fiancé à Odette Métais, il est souvent chez les Goupille
  • Odette Métais, employée de maison de la famille Goupille

Les autres principaux résistants avec qui les Goupille sont en contact sont Henri Péan, curé de Draché et Marie-Thérèse de Poix à Sepmes

Après la déclaration de guerre de l'URSS, les postes de contrôle autour de la ligne de démarcation se renforcent et les passeurs se font plus rares. Il devient plus difficile d'atteindre la zone libre. Le foyer des Goupille devient un refuge.

André Goupille est arrêté une première fois en janvier 1942, Jeanne réussit à le faire libérer en faisant jouer leurs relations auprès des Services vétérinaires allemands. Après cette alerte, les Goupille s'installent en Zone libre à la Brémaudière du Grand-Pressigny, juste de l'autre côté de la ligne de démarcation et continuent leur action.

En 1943, l'action du réseau se diversifie, des parachutages sont organisés. Les Goupille y participent. Parallèlement, la famille ouvre ses portes aux réfractaires du STO, leur fournit faux-papiers et abris et facilite leur recherche de travail grâce au réseau qu'ils ont su construire.

En 1944, la situation devient encore plus difficile et les réseaux de résistance sont souvent infiltrés. Au début de cette année-là, la Gestapo procède à de nombreuses arrestations à la Haye-Descartes. Les Goupille sont arrêtés le 16 février et déportés en camps de concentration. Jeanne est la seule à être relâchée, elle prévient d'autres membres du groupe, leur permettant de s'échapper. À nouveau arrêtée le 25 février, elle est interrogée et torturée à la prison de Tours, envoyée à Compiègne puis au camp de concentration de Ravensbrück avec sa fille Élisabeth puis enfin à Beendorf, dans le « sous-camp » (KZ Beendorf) de Ravensbrück et Neuengamme.

Toute la famille survit à la déportation et revient s'installer à la Haye-Descartes à la suite de leur libération en 1945.

Jeanne Goupille décède le 4 mai 1987 à Tours et elle est reconnue officiellement lors d'une cérémonie le 28 mai 2000 par Yad Vashem comme Juste parmi les Nations. Le comité français pour Yad Vashem leur attribue d'avoir sauvé Marcelle Sée, Étienne Weill-Raynal et Henri Weitzman.

Notes et références

  1. ↑ ajpn, Hellen Kaufmann, Bernard Lhoumeau, Bordeaux, Aquitaine, France, « Jeanne-Goupille » [archive], sur www.ajpn.org (consulté le 8 octobre 2016).
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b Sylvie Pouliquen, Femmes de l'ombre en Touraine, 37260 Monts, France, PBCO, 2015, 175 p. (ISBN 978-2-35042-050-9)p. 46 à 52
  3. ↑ Sylvie PouliquenDames de Touraine, Éditions Hugues de Chivré, 2020 (ISBN 979-10-97407-31-5)
  4. ↑ « André Goupille Archives - Battements de Loire » [archive], sur Battements de Loire (consulté le 8 octobre 2016)
  5. ↑ Revenir plus haut en :a et b « | Le comité Français pour Yad Vashem » [archive], sur yadvashem-france.org (consulté le 8 octobre 2016)
  6. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Pouliquen, Sylvie.Femmes de l'ombre en Touraine, Chambourg-sur-Indre, PBCO éditions, 175 p. (ISBN 978-2-35042-050-9 et 2350420507, OCLC 951160167, lire en ligne [archive])p. 48-51
  7. ↑ Revenir plus haut en :a et b André Goupille, Mon village sous la botte, Fonds Goupille- Archives départementales d'Indre et Loire
  8. ↑ ajpn, Hellen Kaufmann, Bernard Lhoumeau, Bordeaux, Aquitaine, France, « Odette-Métais » [archive], sur www.ajpn.org (consulté le 10 octobre 2016)
  9. ↑ Relevé généalogique [archive] sur Filae
  10. ↑ (en) « The Righteous among the Nations » [archive], sur yadvashem (consulté le 8 octobre 2016)La dernière modification de cette page a été faite le 3 novembre 2023 à 20:47.

Posté par blonjacky à 10:27 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

Berty Lise

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Lise Berty

 

Lise Berty

Lise_Berty

Biographie
Naissance 29 août 1873Voir et modifier les données sur Wikidata
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 22 août 1943Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
4e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Rose Émilie BatutVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Lise BertyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Actrice, imitatrice, chanteuse

Rose Émilie Batut dite Lise Berty, née à Marseille le 29 août 1873 et morte à l'Hôtel-Dieu dans le 4e arrondissement de Paris le 22 août 1943, est une comédienne et chanteuse d'opérettes française.

Biographie

Elle débute au Concert européen et dans les cabarets de Montmartre : La Lune Rousse, la Boîte à Fursy,..., puis elle se produit à la Cigale, à la Scala, au théâtre des Variétés et au théâtre des Capucines.

Morte à 69 ans des suites d'une longue maladie, Lise Berty était la mère d'Émile Batut (1891-1954), journaliste au New York Herald (édition européenne), nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1929.

 

Carrière

Revues, théâtre
  • 1896  : Paris Incognito, revue de Paul Gavault et Charles Mongel, à La Roulotte.
  • 1897 : Paris-Pompier, revue de Jean Meudrot et Georges Nanteuil, à La Roulotte, 90 représentations, puis à la Bodinière.
  • 1897 : Passez-Muscade, de Dumat et musique de Cusas et Madelaine Guitty, à la Bodinière, 22 novembre.
  • 1897 : La Voiture versée, de Georges Courteline, au Carillon, le 2 décembre.
  • 1898 : Les Vers du nez, revue de Jules Oudot et Henry de Gorsse, au Carillon.
  • 1902 : L'Agence Léa, fantaisie-actualité de Miguel Zamacoïs, au théâtre des Capucines.
  • 1903 : Soyons optimiste !, au théâtre des Capucines.
  • 1903 : Une étoile filante, fantaisie-revue de Miguel Zamacoïs, au théâtre des Capucines, 11 mai.
  • 1903 : Paris aux Variétés, revue de Paul Gavault, théâtre des Variétés, 22 novembre.
  • 1905 : La Vie de château, revue de Miguel Zamacoïs, aux Mathurins, Perlette.
  • 1905 : Marigny-Revue, revue de E.P. Lafargue et Gabriel Timmory, au théâtre Marigny.
  • 1905 : Le Bonheur, mesdames !, de Francis de Croisset, création le 13 octobre , théâtre des Variétés, Marthe de Férieux.
  • 1907 : La Revue du centenaire, de Paul Gavault, Pierre-Louis Flers et Eugène Héros, théâtre des Variétés, 3 mars.
  • 1908 : On rentre, revue d'Hugues Delorme et Henri Fursy, à la Boîte à Fursy.
  • 1908 : L'Impromptu des salons, revue d'Henri Fursy, au théâtre Michel.
  • 1909 : O.E.O.E., revue d'Hugues Delorme et Jean Deyrmon, à la Boîte à Fursy, 7 avril.
  • 1910 : L'Agence Léa, fantaisie de Miguel Zamacoïs, au théâtre Michel.
  • 1910 : D.P.F.A.V., revue de Charles Clairville, au Cercle Volney.
  • 1910 : La Dame du second, fantaisie de Miguel Zamacoïs, au théâtre Michel.
  • 1911 : Article de Paris, de Claude Genal et Emile Erzog, au théâtre Michel.
  • 1911 : L'Agence Léa, fantaisie de Miguel Zamacoïs, au théâtre Michel.
  • 1912 : Bibelots, revue de Robert Mureaux à la Boîte à Fursy.
  • 1912 : Doucet...tement, fantaisie de Robert Mureaux, au théâtre Michel.
  • 1913 : La Timbale, de Georges Lenôtre et Fernand. Vandérem, au théâtre du casino municipal de Nice, Sabine.
  • 1913 : Les Cubisteries de l'année, revue de Robert Mureaux, au théâtre Impérial.
  • 1913 : Les Berceuses, de Pierre Veber et Michel Provins, au théâtre Michel, Pilar del Rio.
  • 1913 : Il en rira...car il est Espagnol !, fantaisie de Robert Mureaux, au théâtre Impérial.
  • 1913 : A la bonne Franckette, revue de Jean Bastia, Jules Moy et Moriss, au théâtre Impérial].
  • 1914 : La Main dans le sac, revue de Robert Mureaux, au théâtre Impérial.
  • 1919 : Hercule à Paris, revue de Rip et Régis Gignoux, au Palais-Royal, 27 octobre.
  • 1921 : S.M. le Concierge, de Serge Veber, aux Ambassadeurs.
  • 1923 : La Fille du bouif, de Georges de la Fouchardière, avec Félicien Tramel, au Perchoir.
  • 1924 : Tu perds la boule, revue de Max Viterbo et Max Eddy, à La Cigale.
  • 1931 : Caniche, de Lonjon-Raynaud à la Comédie Caumartin.
Opérettes
  • 1899 : Les Mousquetaires au couvent, opérette de Louis Varney, sur un livret de Jules Prével et Paul Ferrier, reprise au théâtre de la Gaîté, sœur Opportune.
  • 1899 : Les Saltimbanques, opéra-comique de Louis Ganne, livret de Maurice Ordonneau, créé le 30 décembre au théâtre de la Gaîté, Marion.
  • 1904 : La Vie parisienne, de Jacques Offenbach, livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, au théâtre des Variétés, 9 avril.
  • 1906 : Le Paradis de Mahomet, d'Henri Blondeau, musique de Robert Planquette, théâtre des Variétés, 15 mai, Babouch.
  • 1909 : Mamzelle Main Leste, opérette de J Méryl et A Petit-Mangin, musique de Charles Cuvellier, à la Scala, Nini.
  • 1923 : Epouse-la, opérette de Pierre Veber, au théâtre Fémina, 14 janvier.
  • 1925 : Pépète, comédie musicale de Didier Gold et Robert Dieudonné, musique de Charles-Alexis Carpentier, au théâtre de l'Avenue, Armande.
Chansons
  • Hier et Demain, paroles de Miguel Zamacoïs, musique de Rodolphe Berger, 1902.
  • A quoi nous pensons, paroles de Miguel Zamacoïs, musique d'Édouard Mathé, 1915.

Critiques

« Peu d'artistes savent, comme elle, créer une atmosphère de joie, Lise Berty c'est la gaîté parisienne, c'est la rosserie boulevardière, mais avec quelque chose en plus. Chaque phrase malicieuse, chaque propos mordant est mis en valeur par un geste, une attitude qui ajoutent à l'ironie je ne sais quoi de caricatural et de bouffon qui hausse la boutade jusqu'à la satire. La raillerie de Lise Berty n'égratigne pas seulement, elle fustige, elle frappe dru et juste. Son jeu trépidant tient à la fois de la comédie et de la parodie. On y retrouve la bonne humeur boulevardière et la férocité d'un Sem. C'est ce mélange singulier c'est la science accomplie d'une mimique incomparable, qui font de Lise Berty une des premières fantaisistes de ce temps »

— Georges Casella.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne [archive]), lire en ligne sur Gallica
  • Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne [archive]), lire en ligne sur Gallica
  • Florian BruyasHistoire de l'opérette en France, 1855-1965, Lyon, E. Vitte, 1974 (lire en ligne [archive]).
  • (en) Kurt GanzlThe encyclopedia of the musical theatre, New York, Schirmer Books, 1994 (ISBN 978-0-02-871445-5978-0-02-871446-2 et 978-0-02-871447-9, lire en ligne [archive]).

Notes et références

Notes

Références

  1. ↑ Nom parfois orthographié Lyse Berty
  2. ↑ Acte de décès n° 1453 (vue 6/31). [archive] Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 4e arrondissement, registre des décès de 1943.
  3. ↑ « Paris-midi » [archive], sur Gallica, 31 août 1943 (consulté le 27 septembre 2021)
  4. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 4 septembre 1943 (consulté le 27 septembre 2021)
  5. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica1er novembre 1896 (consulté le 25 septembre 2021)
  6. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 18 juin 1897 (consulté le 27 septembre 2021)
  7. ↑ « La Vie théâtrale » [archive], sur Gallica, 25 novembre 1897 (consulté le 24 septembre 2021)
  8. ↑ « La Vie théâtrale » [archive], sur Gallica, 10 décembre 1897 (consulté le 24 septembre 2021)
  9. ↑ « La Vie théâtrale » [archive], sur Gallica, 25 décembre 1897 (consulté le 24 septembre 2021)
  10. ↑ « Paris-théâtre » [archive], sur Gallica, 10 janvier 1898 (consulté le 24 septembre 2021)
  11. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 31 janvier 1902 (consulté le 27 septembre 2021)
  12. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica1er février 1902 (consulté le 27 septembre 2021)
  13. ↑ « Journal amusant » [archive], sur Gallica, 2 mai 1903 (consulté le 27 septembre 2021)
  14. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 17 mai 1903 (consulté le 27 septembre 2021)
  15. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica, 23 novembre 1903 (consulté le 24 septembre 2021)
  16. ↑ « La Vie parisienne » [archive], sur Gallica, 28 novembre 1903 (consulté le 7 mai 2021)
  17. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 29 novembre 1903 (consulté le 7 mai 2021)
  18. ↑ Édouard Noël et Edmond StoulligLes Annales du théâtre et de la musique .., Paris, P. Ollendorff, 1903 (lire en ligne [archive])
  19. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 10 avril 1905 (consulté le 27 septembre 2021)
  20. ↑ « Paris qui chante » [archive], sur Gallica, 21 mai 1905 (consulté le 27 septembre 2021)
  21. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 22 octobre 1905 (consulté le 27 septembre 2021)
  22. ↑ « Le Ménestrel » [archive], sur Gallica, 22 octobre 1905 (consulté le 27 septembre 2021)
  23. ↑ « Le Ménestrel » [archive], sur Gallica, 9 mars 1907 (consulté le 27 septembre 2021)
  24. ↑ « Paris qui chante » [archive], sur Gallica1er novembre 1908 (consulté le 27 septembre 2021)
  25. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 17 décembre 1908 (consulté le 27 septembre 2021)
  26. ↑ Dessin de Maurice Lourdey [archive] lire en ligne sur Gallica.
  27. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 9 avril 1909 (consulté le 27 septembre 2021)
  28. ↑ « Comœdia illustré » [archive], sur Gallica1er avril 1910 (consulté le 28 septembre 2021)
  29. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 28 mai 1910 (consulté le 27 septembre 2021)
  30. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 9 novembre 1910 (consulté le 27 septembre 2021)
  31. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 9 novembre 1910 (consulté le 27 septembre 2021)
  32. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 28 octobre 1911 (consulté le 27 septembre 2021)
  33. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 8 juin 1911 (consulté le 27 septembre 2021)
  34. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 10 juin 1911 (consulté le 27 septembre 2021)
  35. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 22 juin 1912 (consulté le 27 septembre 2021)
  36. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 4 février 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  37. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 15 février 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  38. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 25 octobre 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  39. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 19 avril 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  40. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 21 avril 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  41. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 8 mai 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  42. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 16 octobre 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  43. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 20 octobre 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  44. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 7 novembre 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  45. ↑ « Le Monde artiste » [archive], sur Gallica, 15 novembre 1913 (consulté le 27 septembre 2021)
  46. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 31 mars 1914 (consulté le 27 septembre 2021)
  47. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Comoedia » [archive], sur Gallica, 9 avril 1914 (consulté le 27 septembre 2021)
  48. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 28 octobre 1919 (consulté le 27 septembre 2021)
  49. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 24 août 1921 (consulté le 27 septembre 2021)
  50. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 4 juin 1923 (consulté le 27 septembre 2021)
  51. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 25 décembre 1924 (consulté le 27 septembre 2021)
  52. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 5 octobre 1931 (consulté le 4 mars 2021)
  53. ↑ « Paris-soir » [archive], sur Gallica, 8 octobre 1931 (consulté le 4 mars 2021)
  54. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 23 septembre 1899 (consulté le 27 septembre 2021)
  55. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 31 décembre 1899 (consulté le 27 septembre 2021)
  56. ↑ Le Monde modernet. XI, Paris, janvier-juin 1900 (lire en ligne [archive])
  57. ↑ « Les Saltimbanques - Opérette Théâtre Musical » [archive], sur Opérette - Théâtre Musical, 22 novembre 2015 (consulté le 24 septembre 2021)
  58. ↑ « Le Ménestrel » [archive], sur Gallica, 11 décembre 1904 (consulté le 27 septembre 2021)
  59. ↑ « Paris qui chante » [archive], sur Gallica1er janvier 1905 (consulté le 24 septembre 2021)
  60. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 12 mai 1906 (consulté le 27 septembre 2021)
  61. ↑ « L'Art du théâtre » [archive], sur Gallica, janvier 1906 (consulté le 27 septembre 2021)
  62. ↑ Bruyas 1974, p. 350.
  63. ↑ Ganzl 1994, p. 1117.
  64. ↑ « Paris qui chante » [archive], sur Gallica, 12 décembre 1909 (consulté le 24 septembre 2021)
  65. ↑ Bruyas 1974, p. 451.
  66. ↑ Comoedia, 17 janvier 1923 [archive] sur Gallica
  67. ↑ Ganzl 1994, p. 414.
  68. ↑ « Comoedia » [archive], sur Gallica, 5 février 1925 (consulté le 27 septembre 2021)
  69. ↑ Rodolphe Berger et Miguel ZamacoïsHier et demain, 1902 (lire en ligne [archive])
  70. ↑ Marcel RieunierCollection Henri Leblanc, du 1er août 1914 au 31 mars 1916 : Troisième volume de la bibliographie, 1918 (lire en ligne [archive])

Articles connexes

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

28 novembre 2023

Bloch Jeanne

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Jeanne Bloch

 

Jeanne Bloch

Mayol_et_Jeanne_Bloch-1908

Félix Mayol et Jeanne Bloch, lors de la fête des Caf'conc' de 1908 au vélodrome Buffalo à Neuilly-sur-Seine.
Biographie
Naissance 27 décembre 1858Voir et modifier les données sur Wikidata
Ancien 8e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 14 août 1916Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
18e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chanteuse, actriceVoir et modifier les données sur Wikidata

Jeanne Bloch, dite Block, est une chanteuse et actrice française née le 27 décembre 1858 à Paris où elle est morte le 14 août 1916.

Ses sœurs Fanny Bloch dite Blockette (1863-1956), Sarah Bloch dite Sahari (1864-1938) et Rachel Bloch dite Doralys (1873-1934) furent également chanteuses et actrices. Elle avait aussi un frère chanteur-imitateur connu sous le nom de Stiv-Hall. Tous les cinq ont fait partie, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la troupe de la Scala.

Sommaire

  • 1Biographie
  • 2Carrière au théâtre
  • 3Carrière au cinéma
  • 4Sources
  • 5Notes et références
  • 6Liens externes

Biographie

Fille d'un opticien de la place des Vosges, Jeanne Bloch monte dès l'âge de 7 ans sur la scène du théâtre Déjazet.

Éloi Ouvrard écrit dans ses mémoires (1929) que Jeanne Bloch, à dix-huit ans, vers 1877, lui donne la réplique au Concert du xixe siècle, dans « une petite pièce qu'il fallait changer tous les samedis » pour « cinq saisons d'hiver ». Par la suite, au plus tôt début 1879, ils interprètent en duo Ces Veinards de Bidards. Elle fait ses véritables débuts à L'Européen vers 1880.

En 1886, elle est à l'affiche de la Scala. La troupe comprend : Libert, Ouvrard, Marius Richard, Caudieux, Réval ainsi que Mmes Amiati, Duparc et Valti.

Elle reprend en janvier 1893, comme le font de nombreux interprètes (dont Polaire), Ta-ra-ra-Boum-di-hé, succès de la revue éponyme, adapté de l'anglais Ta-ra-ra Boom-de-ay (en).

Engoncée dans un costume militaire, elle interprète les « colonels Ramollot », les « colonels Scrogneugneu », et des chansons d'Aristide Bruant. Vers 1894-1897 elle est à l'affiche du Parisiana. Elle aussi été à La Cigale. C'est une des vedettes attitrées de la Scala vers 1905 ; elle revient ensuite à l'Européen pour y interpréter des pièces réalistes.

Chanteuse comique, elle s'essaye au genre « gommeuse » en fin de carrière.

Elle incarne également au cinéma le personnage de Tartinette dans six courts-métrages tournés entre janvier et avril 1914.

Carrière au théâtre

  • 1881 : Cherchez le Kroumir !, revue en deux actes de Victor Meusy et Julien Sermet, musique de Jacques Roques, à la Scala (13 décembre)
  • 1882 : Les Fiançailles de Malpioncet, folie carnavalesque en un acte de Julien Sermet, musique de Jacques Roques, à la Scala (19 février)
  • 1882 : Auteur par amour, opérette d'Albert Cahen, Édouard Norès et Émile Cohl, musique de Charles Thony, à la Scala (9 septembre)
  • 1885 : L'Agence est au troisième, comédie de Louis Péricaud et d'Amédée de Jallais, musique de Victor Herpin, à la Scala (avril)
  • 1886 : Le Roi Maboul, pièce d' Édouard Hermil et Armand Numès, musique de Victor Herpin, à la Scala (4 novembre) : le capitaine des Gardes féminines
  • 1887 : Le Voyage à Cythère, fantaisie mythologique d'Édouard Hermil et Armand Numès, à la Scala (25 février) : Héloïse
  • 1887 : Frantrognon, fantaisie en un acte d'Ernest Lévy et Julien Sermet, musique de Victor Herpin, à la Scala (30 mars)
  • 1887 : La Queue du lapin, ou la Pension de jeunes filles, fantaisie en un acte d'Ernest Lévy et Julien Sermet, à la Scala (31 octobre) : la femme du savant fou
  • 1889 : La Reine de Mysotutu, opérette en un acte d'Octave Pradels et Celmar, musique d'Alfred Patusset, à la Scala (17 janvier)
  • 1892 : Un mariage à bout portant, vaudeville-opérette de Paul Bilhaud et Félix Rémy, musique d'Henri Cieutat, à la Scala (16 février)
  • 1892 : Cambriolons, revue de l'année 1892 de Battaille-Henri et Julien Sermet, à la Scala (23 décembre)
  • 1893 : Carnaval conjugal, folie carnavalesque de Benjamin Lebreton et Henry Moreau, musique d'Albert Petit, à la Scala (16 février)
  • 1893 : Lysistata, revue en deux actes et cinq tableaux de Battaille-Henri et Julien Sermet, musique d'Alfred Patusset, à la Scala (8 avril) puis au Ba-Ta-Clan (5 mai) : Lysistata
  • 1894 : La Tante Lochard, comédie-vaudeville en un acte de Gardel-Hervé, à la Scala (10 mars) : la tante Lochard
  • 1895 : La Vraie Ghismonda, « opérette hystérique » de Battaille-Henri et Saint-Maurice, à la Scala (7 février) : Ghismonda
  • 1895 : Tananarive, ça y est !, revue en deux actes et quatre tableaux de Paul Burani, Arrachart et Gardel-Hervé, musique de Laurent Halet, au Parisiana (7 décembre) : Coquelin / Du Guesclin
  • 1896 : La Macaroni, vaudeville en deux actes, mêlé de chant, d'Ernest Grenet-Dancourt et Octave Pradels, au Parisiana (4 avril) : Macaroni
  • 1896 : Napoléon malgré lui, opérette-bouffe à grand spectacle de Victor de Cottens et Paul Gavault, à la Cigale (4 avril)
  • 1896 : Paris-Voyant, revue d'été de Paul Burani et Gardel-Hervé, au Concert de l'Horloge (11 juillet) : Régiane
  • 1896 : La Revue rosse, revue d'Arthur Verneuil, Maxime Guy et Émile Herbel, musique de Laurent Halet, au Parisiana (10 septembre)
  • 1898 : Le Mauvais Rêve, pantomime japonaise en quatre tableaux de Félix Régamey, à la Cigale
  • 1898 : Allo ! ... Allo ! ... 407-60 ?, revue en deux actes et cinq tableaux de Léon Nunès et Henri Fursy, à la Cigale (29 janvier)
  • 1898 : Pour qui votait-on ?, revue en deux actes et six tableaux d'Henri Fursy, à La Cigale, (14 juillet)
  • 1899 : Ohé Vénus !, pièce-féérie en deux actes et neuf tableaux de P.-L. Flers, à la Cigale
  • 1900 : Les Petits Croisés, opérette à grand spectacle en deux actes et sept tableaux, de Paul Gavault et P.-L. Flers, à la Cigale (24 janvier)
  • 1900 : Voilà pour Longchamp !, fantaisie sportive en deux actes et quatre tableaux de Miguel Zamacoïs et Alexandre Petit-Mangin, musique de François Perpignan, à la Cigale (27 mai)
  • 1900 : T'y viens-t'y ?, revue en deux actes et quatre tableaux de Miguel Zamacoïs et Alexandre Petit-Mangin, à la Cigale (8 novembre)
  • 1901 : Voyons voir !, revue-féérie à grand spectacle en deux actes et quatre tableaux de Miguel Zamacoïs et Alexandre Petit-Mangin, musique de Paul Monteux-Brisac, à la Cigale (16 mars) : Mme Popotte / le petit chaperon rouge / Lidia
  • 1901 : Les Marraines du siècle, féérie à grand spectacle en deux actes et huit tableaux de Maurice Froyez et Henry de Gorsse, à la Cigale (9 juin) : la fée Casse-Noisette
  • 1902 : Froufrous et culottes rouges !, fantaisie-vaudeville en deux actes et cinq tableaux de Charles Clairville et Harry Blount, musique de Paul Monteux-Brisac, à la Cigale (2 août)
  • 1903 : La Plus Jolie Fille de Paris, fantaisie à grand spectacle en deux actes et sept tableaux d'Henry de Gorsse, musique de Paul Monteux-Brisac, à la Cigale (27 juin)
  • 1903 : Qu'est-ce qu'on risque ?, revue à grand spectacle en deux actes et dix tableaux de Charles Clairville et Adrien Vély, à la Cigale (4 décembre)
  • 1904 : Y a du linge !, revue-féérie en deux actes et dix tableaux de Charles Clairville et Adrien Vély, à la Cigale (16 octobre)
  • 1905 : Ça vous la coupe !, revue en deux actes de Maurice de Marsan, Léon Nunès et Fabrice Lémon, à l'Européen (14 décembre)
  • 1906 : Cherchez la femme, revue en neuf tableaux de Marc Bonis-Charancle, à l'Européen (25 août)
  • 1906 : Pif ! Paf ! Pouf ! ou le Voyage endiablé, féérie en trois actes et trente-huit tableaux de Victor de Cottens et Victor Darlay, musique de Marius Baggers, au théâtre du Châtelet (6 décembre)
  • 1906 : Le Potache, pantomime de Paul Franck, musique d'Édouard Mathé], au Cercle militaire de Paris (13 novembre)
  • 1907 : Les Pâmoisons, folie-vaudeville en deux actes et quatre tableaux d'Alin Monjardin, à l'Européen
  • 1907 : Miss Pantouflette, fantaisie humoristique en deux actes et six tableaux de Paul Briollet et Léo Lelièvre, à l'Européen (30 mars)
  • 1907 : Mets-z'y-en !, revue en un acte et neuf tableaux de Jacques Rudd, Charles Martel et Robert Valdor, à l'Européen (25 octobre)
  • 1908 : Cric-Krack !, revue en onze tableaux des frères Nunès, musique de Paul Monteux-Brisac, à l'Européen (8 janvier)
  • 1908 : En Sca...là, j'marche, revue en un acte de Wilned, Paul Génémas et Fernand Rouvray, à la Scala (29 mai)
  • 1909 : Cocorico, revue chanteclairesque en neuf tableaux de Georges Grison, Étienne Seurette et H.-J. Magog, à l'Européen
  • 1909 : Une femme de feu, vaudeville en trois actes de Jean Séry (Henriette Dangeville) et Henri Mathonnet de Saint-Georges, au théâtre des Folies-Dramatiques (19 mai)
  • 1910 : Pan ! Pan !, revue à grand spectacle en vingt-trois tableaux de Battaille-Henri et Lucien Boyer, musique de Charles Bourgeois, à l'Européen
  • 1911 : Le Coup de piston, vaudeville en trois actes de Gaston de Pollux, aux Folies-Dramatiques (8 avril) : Mme Batignolles
  • 1911 : Cousin-Cousine, opérette en trois actes, livret de Maurice Ordonneau et Henri Kéroul, musique de Gaston Serpette, au théâtre du Château-d'Eau (1er décembre)
  • 1912 : La Joconde en balade, revue de Gabriel Timmory et Maurice de Marsan, musique de Paul Marcus, au théâtre du Château-d'Eau (3 mai) puis en tournée
  • 1912 : Un voyage de noces, vaudeville en trois actes de Jean Casan, au théâtre du Château-d'Eau (3 mai) puis en tournée.
  • 1913 : Les Vices de Paris, étude de mœurs en quatre actes d'André Mauprey, d'après un scénario de Jean Lhéry, au théâtre des Folies-Dramatiques (16 juillet) : Miss Panflutt
  • 1913 : Les Passionnés, pièce réaliste en quatre actes de Jean Lhéry, au théâtre des Folies-Dramatiques (5 décembre)
  • 1914 : La Revue réaliste, revue en cinq actes et vingt-deux chapitres de Jean Lhéry, au théâtre des Folies-Dramatiques (29 mars)

Carrière au cinéma

  • 1913 : Le Masque fatal (réalisateur anonyme), drame en trois parties
  • 1914 : Tartinette sur le trône (réalisateur anonyme) : Tartinette
  • 1914 : Badigeon demande la main de Tartinette (réalisateur anonyme) : Tartinette
  • 1914 : Tartinette rêve aux exploits de Badigeon (réalisateur anonyme) : Tartinette
  • 1914 : Le Ménage Badigeon-Tartinette (réalisateur anonyme) : Tartinette
  • 1914 : Badigeon veut divorcer / Tartinette veut divorcer (réalisateur anonyme) : Tartinette
  • 1914 : La Dernière idylle de Tartinette (réalisateur anonyme) : Tartinette
  • 1916 : Je marie mon oncle ! (réalisateur anonyme) d'après le roman de Maurice Le Beaumont (1904)

Sources

  • Alfred Delilia : article Spectacles & concerts in Le Figaro du 24 juillet 1903, p. 6
  • Martin Pénet (réunies par) et Claire Gausse (coll.), Mémoire de la chanson : 1100 chansons du Moyen-Age à 1919, Paris, Omnibus, 1998 (réimpr. 2eéd. 2001) (ISBN 2-258-05062-6) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Éloi Ouvrard , Elle est Toute Nue! La Vérité sur la vie des coulisses, Paris, Seuil, 1929 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Jacques-Charles, Le Caf'Conc', Paris, Flammarion, 1966 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Romi, Gros succès et petits fours, Paris, Serg, 1967 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet et Jean-Claude Klein, 100 ans de Chanson française, Paris, Seuil, 1972, 520 p. (ISBN 978-2-84187-856-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • François Caradec et Alain WeillLe café-concert : 1848-1914, Paris, Fayard, 2007, 412 p. (ISBN 978-2-213-63124-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Serge Dillaz , La Chanson sous la IIIe République (1870-1940), Paris, Tallandier, 1991, 314 p. (ISBN 2-235-02055-0 et 978-2-235-02055-8) Document utilisé pour la rédaction de l’article.

Notes et références

  1. ↑ Fiche de naissance n° 20/101. [archive] Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil reconstitué de l'ancien 8e arrondissement, année 1858.
  2. ↑ Acte de décès n° 3294 (vue 13/21). [archive] Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 18e arrondissement, registre des décès de 1916. L'acte précise qu'elle était célibataire.
  3. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e Brunschwig, Calvet et Klein 1972, p. 51.
  4. ↑ Portraits d'artistes : Sarah Bloch. [archive] La Fraternité, août 1892, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  5. ↑ Tribunaux. Un accident de scène. [archive] Comoedia, 18 juillet 1912, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  6. ↑ Portraits d'artistes. Doralys. [archive] La Fraternité, juillet 1892, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  7. ↑ Entre cour et jardin. Folies-Dramatiques : Les Vices de Paris. [archive] Le Journal amusant, 2 août 1913, p. 12, lire en ligne sur Gallica.
  8. ↑ Affiche. [archive] lire en ligne sur Gallica.
  9. ↑ Susmann Bloch, fils de colporteur, était originaire de Grussenheim en Alsace (1828-1882). Son épouse, Flore Half, était originaire d'Haguenau (1830-1914). Ils s'étaient mariés à Paris en 1852.
  10. ↑ Ouvrard 1929, p. 89.
  11. ↑ Ces Veinards de Bidards, paroles et musique d'Émile Mathieu, est créée fin 1878 au Grand Concert Parisien par Valentine Demay. Le Musée de la conversation, Paris, 1897, p. 47-48.
  12. ↑ Ouvrard 1929, p. 91.
  13. ↑ Jacques-Charles 1966, p. 185.
  14. ↑ Romi 1967, p. 86.
  15. ↑ Paroles de Fabrice Lémon, musique originale de Henri J. Sayers, arrangée par Édouard Deransart, édition Langlois ; cf. Martin Pénet, 1998, p. 747.
  16. ↑ Caradec et Weill 2007, p. 175.
  17. ↑ Jacques-Charles 1966, p. 44.
  18. ↑ Caradec et Weill 2007, p. 268.
  19. ↑ Caradec et Weill 2007, p. 269.
  20. ↑ Dillaz 1991, p. 252.
  21. ↑ Victor Meusy, chansonnier et auteur dramatique. [archive] La Rampe, 11 juin 1922, p. 16, lire en ligne sur Gallica.
  22. ↑ Julien Sermet, biographie littéraire. [archive] Le Théâtre libre illustré par Rodolphe Darzens, tome 2, pp. 59-61, Paris, E. Dentu éditeur, 1890, lire en ligne sur Gallica.
  23. ↑ Milher. [archive] La Justice, 15 août 1898, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  24. ↑ L'auteur dramatique Marcel Louis Celmar dit Celmar avait débuté au théâtre comme acteur aux Folies-Dramatiques sous le nom de Marcel.
  25. ↑ Ceux qui s'en vont. Alfred Patusset. [archive] Comoedia, 22 mars 1924, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  26. ↑ Nécrologie. [archive] Le Ménestrel, 1er décembre 1906, p. 379, lire en ligne sur Gallica.
  27. ↑ Courrier des théâtres. [archive] Le Petit Parisien, 25 décembre 1892, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  28. ↑ Benjamin-François Lebreton (1845-1925), auteur dramatique, officier d'Académie en 1907. Benjamin Lebreton [archive] sur data.bnf.fr
  29. ↑ La vie qui court. [archive] La Semaine à Paris, 1er janvier 1937, p. 6, lire en ligne sur Gallica. Henry Moreau [archive] sur data.bnf.fr
  30. ↑ Albert Petit [archive] sur data.bnf.fr
  31. ↑ Courrier de la semaine. [archive] Le Monde artiste, 16 avril 1896, p. 188, lire en ligne sur GallicaLysistata était une parodie de Lysistrata, comédie en quatre actes de Maurice Donnay, créée au Grand-Théâtre en décembre 1892 avec Réjane dans le rôle-titre.
  32. ↑ L'acteur, chansonnier et auteur dramatique Henri Battaille (mort en 1964) ne doit être confondu avec le poète et également auteur dramatique Henry Bataille (1872-1922). En raison de cette quasi-homonymie, Henri Battaille finira par prendre le pseudonyme de Battaille-Henri.
  33. ↑ Emmanuel Ronger dit Gardel-Hervé (1847-1926) est le fils du compositeur Hervé.
  34. ↑ Cette opérette était une parodie de Gismonda, drame de Victorien Sardou créé l'année précédente au théâtre de la Renaissance avec Sarah Bernhardt dans le rôle-titre..
  35. ↑ La galerie algérienne de Paris : Victor de Cottens. [archive] L'Écho d'Alger, 15 avril 1935, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  36. ↑ Biographies artistiques : Émile Herbel. [archive] Le Rideau artistique et littéraire, n° 421 de 1906, pp. 1 et 2, lire en ligne sur Gallica.
  37. ↑ Laurent Halet (1863-1932) compositeur et chef d'orchestre de théâtre, était le mari de la danseuse et chorégraphe Germaine Mitty.
  38. ↑ Premières représentations. [archive] L'Art lyrique et le music-hall, 20 septembre 1896, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  39. ↑ Nécrologie. [archive] Le Cornet, août 1911, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  40. ↑ Affiche du spectacle par Jules Grün [archive] lire en ligne sur Gallica.
  41. ↑ François Perpignan (1864-1942), connu également sous le nom de Francis Darfons, est un compositeur de musique de scène et de musique de chambre. François Perpignan [archive] sur data.bnf.fr
  42. ↑ Affiche de Jules-Alexandre Grün. [archive]
  43. ↑ Paul-Abraham Monteux dit Monteux-Brisac (Marseille 1862-Paris 1928), compositeur et chef d'orchestre. Il est le frère de l'acteur Henri Monteux (1874-1943) et du chef d'orchestre franco-américain Pierre Monteux (1875-1964).
  44. ↑ A la Cigale, les Marraines du Siècle. [archive] Le Journal, 10 juin 1901, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  45. ↑ Adrien Lévy dit Vély (1864-1935), journaliste, auteur dramatique et romancier.
  46. ↑ Gabriel-Gaston-Louis Lemoine dit Fabrice Lémon (1864-1934) a mené parallèlement une carrière de haut fonctionnaire au ministère des Colonies et d'auteur dramatique. Il était officier de la Légion d'Honneur.
  47. ↑ Marcus Baggers dit Marius Baggers (Amsterdam 1855- Paris 1939)[1] [archive] est un compositeur et chef d'orchestre français d'origine hollandaise. Son frère Joseph Baggers (Anvers 1858-Paris c. 1940), professeur de la classe de percussions au Conservatoire national de musique dont il fut le premier titulaire en 1914, fut également compositeur.
  48. ↑ Avant-premières. [archive] Le Figaro, 4 décembre 1906, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  49. ↑ Alin-Eugène Monjardin, né à Marseille le 27 avril 1876, est un auteur dramatique, librettiste, romancier et poète français. Il est aussi l'auteur du scénario du film Barnabé réalisé par Alexandre Esway en 1938. On perd sa trace après 1940.
  50. ↑ Charles Demestre dit Charles Martel (état-civil inconnu), journaliste, critique et auteur dramatique.
  51. ↑ Léon Moine, dit Robert Valdor (état-civil inconnu), journaliste, critique et auteur dramatique.
  52. ↑ Européen. La centième de la revue Mets-z'y-en. [archive] Comoedia, 31 décembre 1907, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  53. ↑ Édouard Gustave Williams dit Wilned (1884-19..) auteur dramatique et librettiste.
  54. ↑ Fernand Rouget dit Fernand Rouvray ou Fernand de Rouvray (Toulouse 1876-Paris 1948) mena parallèlement une carrière de haut fonctionnaire au ministère des Colonies et d'auteur dramatique, comme son collègue Gabriel Lemoine dit Fabrice Lémon.
  55. ↑ Portraits littéraires : H.-J. Magog. [archive] Le Domaine, 15 mai 1928, pp. 266-271, lire en ligne sur Gallica.
  56. ↑ Henri Mathonnet de Saint-Georges (1876-1948) est le petit-neveu du librettiste et dramaturge Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges (1799-1875).
  57. ↑ Folies Dramatiques. [archive] L'Art dramatique et musical, 1er juillet 1909, p. 8, lire en ligne sur Gallica.
  58. ↑ Gaston de Pollux est inconnu par ailleurs.
  59. ↑ Premières musicales. [archive] La Critique indépendante, 18 décembre 1911, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  60. ↑ Jean Casan est inconnu par ailleurs.
  61. ↑ Une première aux Folies-Dramatiques. [archive] Comoedia, 18 juillet 1913, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  62. ↑ Aux Folies-Dramatiques. Les Passionnés. [archive] Comoedia, 7 décembre 1913, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  63. ↑ Aux Folies-Dramatiques. La Revue réaliste. [archive] Comoedia, 29 mars 1914, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  64. ↑ Les films de la semaine. Mardi 17 octobre : présentation Pathé. [archive] Hebdo-film, 21 octobre 1916, lire en ligne sur Gallica.
  65. ↑ [2] [archive] lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,

27 novembre 2023

Valti Valentine

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Valentine Valti

 

Valentine Valti

Mme

Biographie
Naissance 14 avril 1860Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 26 décembre 1940Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Bagnoles-de-l'OrneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chanteuse, danseuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
ScalaVoir et modifier les données sur Wikidata

Amélie Valentine Mestre dite Valentine Valti, née le 14 avril 1860 à Paris 14e et morte le 26 décembre 1940 à Bagnoles-de-l'Orne, est une chanteuse française.

Sommaire

  • 1Biographie
  • 2Créations
  • 3Notes et références
  • 4Liens externes

Biographie

Chanteuse et danseuse de revue du théâtre de la Scala à Paris de 1885 à 1895, gommeuse, étoile du café-concert, elle se produisit sur des musiques, entre autres, d'Émile Spencer, Paul Bourgès ou Félix Chaudoir.

Créations

  • 1886 : Au diable au vert !, paroles de Charles Blondelet et Constant Saclé, musique d'Émile Spencer. Chansonnette créée à la Scala.
  • 1886 : La Belle Henriette, paroles de Félix Mortreuil, musique de Victor Mortreuil. Parodie de Mazette créée à la Scala.
  • 1886 : La Belle Héloïse, paroles d'Émile Duhem et J. Henry Bonin, musique d'Émile Spencer. Chansonnette créée à la Scala.
  • 1887 : La Belle Hortensia, paroles de Félix Mortreuil et Eugène Riffey. Chanson du chic créée à la Scala.
  • 1887 : Anita, paroles et musique de Lucien Durand. Chansonnette créée au Concert de l'Horloge.
  • 1887 : A. E. I. O. U., paroles de Louis Marcel et René Esse, musique d'Albert Petit. Rengaine créée à la Scala.
  • 1887 : La Baronne de Clignancourt, paroles de Louis Marcel et Grim, musique d'Albert Petit. Chanson de la haute gomme créée à la Scala.
  • 1888 : Le Baptême du p'tit Gaga, paroles de Louis Péricaud et Charles Blondelet, musique d'Albert Petit et Marcel-Grim. Chansonnette créée à la Scala.
  • 1888 : La Belle Zilda, paroles de Jules César, musique de Jules Lacoustène. Chansonnette créée à la Scala.
  • 1888 : Aglaé !, paroles de Louis Marcel, musique de Paul Bourgès. Scie parisienne créée au Concert de l'Horloge.
  • 1888 : L'Ambition de Paula, paroles de Louis Marcel, musique de René Stretti. Chansonnette créée à la Scala.
  • 1888 : La Baronne de la Grenouillère, paroles de L. Christian, musique d'Albert Petit. Chanson type créée à la Scala.
  • 1891 : La Belle Marsala, paroles de A. Poupay, musique d'Émile Spencer. Aventure comique créée à la Scala.
  • 1892 : A la Muette, paroles d'Ernest Morel , musique de Félix Chaudoir. Étude créée à la Scala.
  • 1892 : A Chicago !, paroles de Zéphirin Duc, musique d'Émile Spencer. Chansonnette créée à la Scala.
  • 1893 : Les Belles minettes, paroles de J. Marchal, musique de Théodore Poret. Chansonnette créée à la Scala.
  • 1893 : Au d'ssus d' l'obélisque, paroles de Zéphirin Duc, musique de Louis Bousquet. Fantaisie parisienne créée à la Scala.
  • 1894 : L'Amour à la turque, paroles d'Armand Lafrique, musique d'Henri Ludo. Chanson créée à la Scala.

Notes et références

  1. ↑ Valti est l'anagramme de Vital prénom de son père Vital Mestre (1829-1883), ancien cafetier de Tulle devenu employé des chemins de fer à Paris. [archive] Lemouzi, janvier 1907, p. 147, lire en ligne sur Gallica.
  2. ↑ Acte de naissance n° 1069 (vue 17/31). [archive] Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 14ème arrondissement, registre des naissances de 1860.
  3. ↑ Affiche de spectacle [archive] lire en ligne sur Gallica.
  4. ↑ Potins de coulisses. [archive] L'Art lyrique et le music-hall, 17 mai 1896, p. 3, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

26 novembre 2023

de Pibrac Clémence

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Clémence de Pibrac

 

Clémence de Pibrac

Clémence_de_Pibrac,_Collection_Nilsson_-_Nouvelle_Série_(serietitel_op_object)

Clémence de Pibrac - Collection Nilsson
Biographie
Naissance 2 avril 1869Voir et modifier les données sur Wikidata
Sainte-MenehouldVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 27 juin 1938Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
CormontreuilVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Sud de Reims
Nom de naissance
Clémence Justine Procureur
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Artiste lyrique, courtisane

Clémence Justine Procureur, dite Clémence de Pibrac, née le 2 avril 1869 à Sainte-Menehould et morte le 27 juin 1938 à Cormontreuil, est une artiste de music-hall et demi-mondaine de la Belle Époque.

Biographie

La Revue des Folies-Bergère, 1902

Clémence Procureur est la fille d’Alphonse Procureur, cordonnier à Sainte-Ménehould et de Justine Philippe, lingère.

Elle « monte » à Paris et apparaît aux côtés des artistes, des reines de beauté et des demi-mondaines, où la particule est de rigueur : Liane de Pougy, Émilienne d'Alençon, Liane de Lancy… et figure dans le premier fascicule illustré dans la série intitulée Les Reines de Paris chez elles publiée en 1898.

Sportive et émancipée, elle monte à cheval, patine sur la glace, tire au pistolet ou à la carabine.

Elle est la maitresse d'Alexandre de Bary, négociant en vin de Champagne, qui l'entretient.

Selon Eugène Dupont, elle fait avec le journaliste, Charles Desteuque, la promotion de la marque de champagne Cordon Rouge de chez Mumm.

En 1897, elle a aussi une relation avec le baryton, Lucien Noël, qui chante le rôle de Pipo dans La Mascotte à La Gaîté. Elle part pour Nice en compagnie d'Alexandre de Bary. Lucien Noël flirte avec Émilienne d'Alençon. Clémence, mise au courant, revient à Paris débarque à la Gaîté, enlève l'infidèle en voiture, l'entraîne dans son hôtel, rue Creveaux où Lucien Noel se tire un coup de revolver en pleine poitrine, sans conséquence.

Fin 1897, elle est engagée au Casino de Paris pour tenir le rôle d'Asmodée dans Don Juan aux enfers, ballet de Marie Léopold Lacour.

En 1899, elle joue dans La Fontaine des fées au théâtre Marigny, musique de Salvayre, sur un livret de Jean Bernac.

À la mort d'Alexandre de Bary, en 1899, elle hérite de 2 millions de francs. Elle achète plusieurs hôtels à Paris et à Reims, rue Ponsardin, un château à Cormontreuil. Elle habite un élégant appartement dont elle est propriétaire rue Guillaume-Tell et possède aussi une écurie de courses avec au moins dix pur-sang, entrainés par Lucien Robert.

En 1900, Harry Fragson lui dédie la romance Tendresses d'amants et Amours Fragiles.

En 1902, elle joue le rôle de La Païva dans la Revue des Folies Bergère, de Victor de Cottens et des frères Isola avec Marguerite Deval, La Belle Otéro, Myriel, Anne Dencray, Fragson, Reschal, Louis Maurel, Paul Fugère. Le tableau La Païva au bain affole les amateurs.

En 1904, un ami lui fait acheter rue Bachaumont, dans le quartier du Mail, un terrain sur lequel elle fait bâtir quatre immeubles de rapport. Pour les construire, elle emprunte à une banque Suisse.

Elle possède un collier de perles de 300 000 francs et d'autres bijoux et jouit d'une rente viagère annuelle de 12 000 francs.

En 1907, elle intente et gagne un procès contre le Moulin-Rouge qui dans une revue de Lucien Boyer fait dire à un acteur qu'elle préféré comme fruits, « la banane et la groseille à maquereau ».

Pendant la Première Guerre mondiale, le château de Cormontreuil est bombardé ; l'écurie de courses, réquisitionnée, un moratoire arrête le payement des loyers, ses bijoux sont engagés ou vendus ; La banque suisse réclame le payement de ses intérêts, pratique des saisies arrêts, fait nommer un séquestre, qui touche le peu d'argent que payent encore les locataires. Une ordonnance de référé ne lui laisse qu'une pension mensuelle de 250 francs.

En 1922, la banque suisse, réclame le règlement des annuités échues en tenant compte du change.

Clémence Procureur se retire à Cormontreuil où elle aide les enfants et les pauvres. Elle meurt au château de Cormontreuil et est inhumée au cimetière du Sud à Reims.

Notes et références

Notes

  1. ↑ Alexandre de Bary (1854-1899) resta célibataire. Il défraya la chronique scandaleuse de la Belle Époque. Il légua de très importantes sommes à ses deux principales maîtresses Clémence de Pibrac, et Elvire Boucher, qui devint comtesse de Grammont . Il fit édifier un extraordinaire mausolée dans le parc du château d’Elvire Boucher, à Thuisy.
  2. ↑ 7,5 millions d'euros d'aujourd'hui

Références

  1. ↑ Collection Nilsson - Référence des portraits contemporains, 1899 [archive]
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b État civil de Sainte-Menehould, naissances 1861-1870, vue 405/483. [archive]
  3. ↑ « La Fronde » [archive], sur Gallica, 28 mars 1898 (consulté le 5 décembre 2020)
  4. ↑ « Le Patineur » [archive], sur Gallica, 27 octobre 1894 (consulté le 4 décembre 2020)
  5. ↑ « Le Patineur » [archive], sur Gallica1er février 1896 (consulté le 4 décembre 2020)
  6. ↑ « Le Patineur » [archive], sur Gallica, 10 novembre 1894 (consulté le 4 décembre 2020)
  7. ↑ Revenir plus haut en :a et b Dehaye 2017.
  8. ↑ Lucien Noël (1873-1930) [archive] sur data.bnf.fr
  9. ↑ Le Progrès Illustré, fasc. numéro 330 [archive]
  10. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica, 2 avril 1897 (consulté le 4 décembre 2020)
  11. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica, 30 novembre 1897 (consulté le 4 décembre 2020)
  12. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica1er mai 1899 (consulté le 4 décembre 2020)
  13. ↑ « Le Gaulois » [archive], sur Gallica, 3 juin 1899 (consulté le 4 décembre 2020)
  14. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica, 22 juin 1902 (consulté le 4 décembre 2020)
  15. ↑ « L'Énergie française » [archive], sur Gallica, 6 janvier 1906 (consulté le 4 décembre 2020)
  16. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 26 avril 1905 (consulté le 5 décembre 2020)
  17. ↑ « Tendresses d'amants : romance créée par Harry Fragson à la Scala, chantée par Dalbret (illustration Faria) » [archive], sur medihal.archives-ouvertes.fr (consulté le 5 décembre 2020)
  18. ↑ « Amours Fragile » [archive], sur bibliotheques-specialisees.paris.fr (consulté le 5 décembre 2020)
  19. ↑ « Les frères Isola - Souvenirs » [archive], sur www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net (consulté le 4 décembre 2020)
  20. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica, 9 mars 1902 (consulté le 4 décembre 2020)
  21. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica, 26 novembre 1902 (consulté le 5 décembre 2020)
  22. ↑ Revenir plus haut en :a b et c « Le Temps » [archive], sur Gallica, 22 octobre 1922 (consulté le 4 décembre 2020)
  23. ↑ « Le Journal » [archive], sur Gallica, 2 février 1906 (consulté le 5 décembre 2020)
  24. ↑ « Gil Blas » [archive], sur Gallica1er novembre 1907 (consulté le 5 décembre 2020)
  25. ↑ « Le Figaro » [archive], sur Gallica, 15 novembre 1907 (consulté le 4 décembre 2020)
  26. ↑ « Le Temps » [archive], sur Gallica, 16 novembre 1907 (consulté le 4 décembre 2020)

Bibliographie

  • Cet article contient des extraits d'un document provenant du site La Vie rémoise qui autorise l'utilisation de son contenu sous licence GFDL.

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne [archive]), lire en ligne sur Gallica
  • Louis BoulangerLes reines de Paris chez elles (Beauty's queens) (OCLC 15040358, lire en ligne [archive]).
  • Bernard Briais, Au temps des frou-frous : les femmes célèbres de la Belle époque, France-Empire, coll. « Si 1900, m'étais conté... », 1985, 352 p. (ISBN 978-2704804139).
  • Bruno DehayeLes grands événements de la Marne: de 1900 à nos jours, De Borée, 21 avril 2017 (ISBN 978-2-8129-3285-4, lire en ligne [archive]).
  • Catherine Guigon, Les Cocottes : Reines du Paris 1900, Parigramme, 2016, 185 p. (ISBN 978-2-84096-998-3, présentation en ligne [archive]).
  • Luc Tartar, Clémence, Editions Infimes, 2021, 276 p. (ISBN 979-10-92109-40-5).

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Fichier d’autorité international virtuel
    • International Standard Name Identifier
    • Bibliothèque nationale de France (données)
  • [vidéo] Clémence de Pibrac, la demie-mondaine Rémoise [archive]
  • « Les scandaleuses de la Belle Époque du 3 janvier 2013 - France Inter » [archive], sur www.franceinter.fr (consulté le 5 décembre 2020).

25 novembre 2023

Toulmouche Auguste

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Auguste Toulmouche

 

Auguste Toulmouche

J

Jean-Louis Hamon, Portrait du peintre Auguste Toulmouche,
Dijon, musée Magnin.
Biographie
Naissance 21 septembre 1829
Nantes
Décès 16 octobre 1890 (à 61 ans)
Paris (9e arrondissement)
Nationalité française Drapeau de la France
Domicile
Abbaye Notre-Dame de Blanche-CouronneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Peintre
Père
Émile Toulmouche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître Charles Gleyre
Genre artistique
Scène de genreVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur

Sommaire

  • 1Biographie
  • 2Œuvre
  • 3Galerie
  • 4Notes et références
  • 5Liens externes

Biographie

Rose Caron (vers 1880), Paris, musée Carnavalet.

Fils d'Émile Toulmouche et de Rose Sophie Mercier, une famille de la bourgeoisie aisée nantaise dont le père exerce la métier de courtier, il habite avec ses parents et son frère aîné au premier étage d'un appartement situé au 12 bis, rue de la Fosse. Avant 1840, les Toulmouche déménagent au 33, rue de la Bastille, dans une maison que le chef de famille a fait construire sur un terrain situé près du poste de l'octroi, à la limite de Nantes et de la commune de Chantenay-sur-Loire.

Élève de Charles Gleyre, Toulmouche est retenu par l'histoire de l'art comme un des peintres de la Parisienne : Émile Zola parle des « délicieuses poupées de Toulmouche ».

Il devient le cousin par alliance de Claude Monet, à la suite de son mariage le 2 décembre 1861 à Nantes avec Marie Lecadre, fille de l'avocat nantais Alphonse Henri Lecadre, propriétaire de l'abbaye Blanche-Couronne. La cérémonie civile est célébrée en présence de René Waldeck-Rousseau, futur maire de Nantes.

Toulmouche est un des peintres mondains du Second Empire dont la thématique et la notoriété sont comparables à celles d'artistes comme Alfred Stevens ou Carolus-Duran.

Il est décoré de la Légion d'honneur en 1870.

Auguste Toulmouche meurt le 16 octobre 1890 en son domicile, au no 34, rue Victor-Massé dans le 9e arrondissement de Paris, et, est inhumé au cimetière du Montparnasse (6e division) et ses restes y reposent jusqu'à la fin de la concession en janvier 1988 où ils ont été transférés dans l'ossuaire du Cimetière du Père-Lachaise.

Œuvre

Musée d'arts de Nantes :

  • Portrait de M. Marson, 1852
  • La Leçon, 1854
  • Femmes et enfant à la fontaine, 1856
  • Un baiser, 1856
  • La Réponse, 1861
  • Dans la serre, 1883
  • Le Billet, 1883

Galerie

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Biographie d'Auguste Toulmouche » [archive], sur lecadre.free.fr (consulté le 29 septembre 2016)
  2. ↑ Émile Zola, Lettres de Paris - Le Salon de 1874 sur le site de Cahiers naturalistes [archive].
  3. ↑ Archives de Paris 9e, acte de décès no 1284 dressé le 17/10/1890 (vue 2/32) [archive]
  4. ↑ Registre journalier d'inhumation de Paris Montparnasse de 1890, en date du 19 Octobre (vue 21/31) [archive].
  5. ↑ Revenir plus haut en :a et b http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=TOULMOUCHE%20Auguste&DOM=All&REL_SPECIFIC=3 [archive]

Liens externes

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,

24 novembre 2023

Calvé Emma

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Emma Calvé

 

Emma Calvé

440px-Emma_Calvé_02

Couverture du magazine Musica de novembre 1903.
Nom de naissance Rosa Noémie Emma Calvet
Naissance 15 août 1858
Decazeville, Empire français
Décès 6 janvier 1942 (à 83 ans)
Millau ou Montpellier, État français
Activité principale artiste lyrique
soprano
Style opéra
art lyrique
Années d'activité 1882-1926
Collaborations Jules Massenet
Formation Théâtre de la Monnaie, Bruxelles
Maîtres Jean-Baptiste Caylus
Distinctions honorifiques Légion d'honneur

Répertoire

  • Carmen de Georges Bizet
  • La Navarraise de Massenet
  • Sapho de Massenet
  • L'amico Fritz de Mascagni

Elle s'illustra notamment dans le rôle-titre de Carmen de Georges Bizet.

Sommaire
  • 1Biographie
    • 1.1Carrière
    • 1.2Adepte d'occultisme
    • 1.3Fin de vie
    • 1.4Hommages
  • 2Autobiographie
  • 3Dans la culture populaire
  • 4Notes et références
    • 4.1Notes
    • 4.2Références
  • 5Voir aussi
    • 5.1Bibliographie
      • 5.1.1Biographies
      • 5.1.2Catalogue
      • 5.1.3Roman
      • 5.1.4Bande dessinée
      • 5.1.5Illustration
    • 5.2Articles connexes
    • 5.3Liens externes

Biographie

Emma Calvé vers 1885.

Née à Decazeville en 1858 et élevée dans les Causses du Larzac, elle suit les cours de Mathilde Marchesi et de Rosine Laborde à Paris et les derniers cours de Jean-Baptiste Caylus à Bruxelles où elle débute à La Monnaie en 1882 dans le rôle de Marguerite de Faust.

Carrière

À partir de 1892, elle chante régulièrement au Royal Opera House de Londres et au Metropolitan Opera de New York. Elle crée le rôle de Suzel dans L'amico Fritz de Mascagni à Rome, le 31 octobre 1891.

Sa large tessiture lui permet de passer des emplois de soprano lyrique à ceux de soprano dramatique. Massenet crée pour elle le rôle d'Anita dans La Navarraise et lui confie celui de Sapho dans l'opéra du même nom. Carmen, qu'elle chante plus de mille fois, suffit à établir sa célébrité, notamment aux États-Unis. Elle entonne ainsi La Marseillaise à New York en 1916, devant 30 000 personnes.

Adulée dans le monde entier, Calvé vit « comme une reine ». Elle chante en Inde, au Japon, en Australie. Elle fréquente régulièrement le salon littéraire de Geneviève Halévy où elle rencontre Réjane, Lucien Guitry et le romancier Paul Bourget. On trouve même sa photographie dans les tablettes de chocolat Poulain.

Elle crée une école de chant dans le château de Cabrières, près de Compeyre, qu'elle acquiert en 1894, et revend à un industriel gantier quelques années plus tard. En 1904, à l’occasion de la millième de Carmen, elle renonce à l’opéra, tout en continuant jusqu’en 1926 à donner des concerts dans le monde entier.

Elle fait partie des artistes dont les enregistrements ont été scellés pour la postérité en 1907 à l'opéra de Paris (Urnes de l'opéra).

Pendant la première guerre mondiale, elle mobilise sa popularité pour le patriotisme français, posant en photo en tenue d'infirmière ou sacrifiant son costume de Carmen pour la fabrication de poupées dans le cadre d'une loterie en faveur des soldats. Elle réalise une quête de 15 000 francs or dans un casque de poilu au Metropolitan Opera de New-York en janvier 1916 après avoir chanté la Marseillaise enveloppée dans un drapeau français.

Adepte d'occultisme

Réputée pour sa personnalité dynamique, passionnée d'hindouisme et d'occultisme,, elle passe pour fréquenter le cabaret du Chat noir, à Paris, en compagnie d’Alfons Mucha, de Papus, qui, en 1893, la fait « Maître inconnu » de son ordre martiniste, en même temps que Camille Flammarion.

Elle vit une longue liaison tumultueuse avec l'écrivain Jules Bois ; en 1900, elle fait une croisière en Méditerranée en sa compagnie et celle du Swami Vivekananda.

La cantatrice aurait fréquenté le mystérieux abbé Bérenger Saunière, curé du village audois de Rennes-le-Château. Selon Gérard de Sède, le prêtre l'aurait rencontrée lors de son voyage à Paris pour faire décrypter les parchemins trouvés dans l'église Marie-Madeleine. Ils se seraient revus dans l'Aude. Néanmoins, aucune preuve formelle ne vient attester cette liaison.

On lui attribue aussi ainsi qu'à Jules Bois une participation active à la création de l'AMORC, sans qu'il y ait la moindre preuve.

Fin de vie

Elle séjourne à Peyreleau (Aveyron), dans la maison nommée Le Vieux Logis de 1935 à 1939.

En novembre 1941, Emma Calvé entre à la clinique du Dr Parès à Montpellier. Michel de Bry (journaliste à Radio Cité) l'enregistre le 4 janvier 1942, lisant une page de ses mémoires, celle où elle raconte qu'au bazar des Alliés, à New York, en juin 1916, 30 000 personnes vinrent l'entendre chanter La Marseillaise.

Elle meurt le 6 janvier 1942, âgée de 83 ans. Selon certaines sources, elle meurt à Millau ; d'autres situent son décès à Montpellier : « Minée par la maladie, elle s’éteignit dans une quasi solitude à Montpellier, dans la clinique du docteur Parès, avenue Gambetta, à quelques centaines de mètres de la somptueuse villa Harmonie, qu’elle avait habitée au temps de sa splendeur insouciante. On lui diagnostiqua un cancer du foie. Emma Calvé fut enterrée dans le cimetière de Millau. ».

Hommages

En 1931 elle est faite chevalier de la Légion d'honneur.

La principauté de Monaco lui a rendu hommage en émettant un timbre-poste à son effigie, en 2017, car elle avait chanté à l'Opéra de Monte-Carlo. Le dessin est dû à Cyril de La Patellière et se trouve au musée de Millau.

Le passage Emma-Calvé lui rend hommage dans le 12e arrondissement de Paris.

Autobiographie

  • Emma CalvéSous tous les ciels j'ai chanté : souvenirs, Paris, Plon, 1940, In-8°, V-299 p., pl., portraits, couv. ill. 33 fr. (BNF 31900375)

Dans la culture populaire

La version fictive d'Emma Calvé joue un rôle important dans le film d'animation de Michel Ocelot Dilili à Paris, sorti en 2018.

Notes et références

Notes

  1. ↑ Selon les auteurs de L'Énigme sacrée et de plusieurs autres, elle a été en relation avec l'abbé Saunière (p. 44).

Références

  1. ↑ « Mort d'Emma Calvé », Le Figaro, 6 janvier 1942 lire en ligne [archive] sur Gallica
  2. ↑ Piotr KaminskiMille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », 2003, 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8)p. 852.
  3. ↑ André Segond, Divines divas, Gallimard, p. 69
  4. ↑ Jeannette BlumSous le ciel de Rennes-le-Château : Emma Calvé, la diva de l'esotérisme, Bérenger Saunière, le prêtre initié : unis dans le même secret, Quillan, J. Blum, 2010, 1 vol. (68 f.) ; 21 x 30 cm (BNF 42251347).
  5. ↑ Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 139-140.
  6. ↑ Maçonnerie Egyptienne, Rose-Croix et Néo-chevalerie, Gérard Galtier, 1989, Éd. du Rocher, p 354-355
  7. ↑ Contrucci, p. 9.
  8. ↑ « Mort d'Emma Calvé », Le Figaro, 6 janvier 1942 lire en ligne [archive] sur Gallica
  9. ↑ « L'illustre Emma Calvé est morte », Comoedia, 10 janvier 1942 lire en ligne [archive] sur Gallica
  10. ↑ Aveyronnaise et Montpelliéraine : la diva Emma Calvé [archive]
  11. ↑ « Dossier dans l'ordre de la Légion d'honneur de Rosa Noémie Emma Calvet » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture
  12. ↑ Philippe Guedj, « Les secrets de fabrication de Dilili à Paris par Michel Ocelot » [archive], sur Le Point, 11 octobre 2018 (consulté le 13 octobre 2018).

Voir aussi

Bibliographie

Emma Calvé (Théobald Chartran, 1894).

Biographies

  • André Lebois, « Hommage à Emma Calvé (1858-1942) », Littératures 14, septembre 1967, p. 107-129 [lire en ligne [archive]]
  • Georges GirardEmma Calvé : étoile dans tous les cieux, cigale sous tous les ciels, Rodez, Cahiers rouergats, coll. « Les Cahiers rouergats » (no 5), 1971, 111 p., ill. ; 22 cm (ISSN 0184-5365, BNF 37439948)
  • Georges GirardEmma Calvé, la cantatrice sous tous les ciels, Millau, Éd. Grandes Causses, 1983, 195 p. (BNF 34860634)
  • Jean ContrucciEmma Calvé, la diva du siècle, Paris, Albin Michel, 1988, 378 p., couv. ill. en coul. ; 23 cm (ISBN 2-226-03541-9, BNF 34998909)
  • Association internationale de chant lyrique Titta Ruffo, Kathleen Schlesinger et Jean-Pierre Mouchon (Éditeur scientifique) (trad. Jean-Pierre Mouchon), Calvé : Artist and Woman : The Strand Magazine - juillet 1902, volume XXIV, n° 139, pp. 15-23,, Marseille, Association internationale de chant lyrique Titta Ruffo, coll. « Étude » (no 15), 2000, n° ; 30 cm (ISSN 2267-0068, BNF 43509129)
  • Jeannette BlumSous le ciel de Rennes-le-Château : Emma Calvé, la diva de l'ésotérisme, Bérenger Saunière, le prêtre initié : unis dans le même secret, Quillan, J. Blum, 2010, 1 vol. (68 f.) ; 21 x 30 cm (BNF 42251347)
  • Pascal Cazottes, Deux grandes figures du Rouergue : Emma Calvé & Denys Puech, Anneville-Ambourville, Faërie's Craft, 2020, 173 p. (ISBN 9782957440306, BNF 46676373)
  • Laetitia Bex, Emma Calvé, Toulouse, Acala, 30 avril 2021, 384 p. (ISBN 979-1-06-996926-1)

Catalogue

  • Musée de Millau et des Grands Causses et François Leyge (Directeur de publication), La collection Emma Calvé, Millau, Éd. Ville de Millau, 2009, 71 p., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 29 cm (ISBN 978-2-9503269-4-2, BNF 42291220)

Roman

  • Jean-Michel ThibauxLa cantatrice : roman, Paris, Olivier Orban, 1990, 371 p., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-85565-578-1, BNF 35092486)

Bande dessinée

  • Jérôme Félix et Paul GastineLe Secret du Mont-Saint-Michel : L'héritage du diable ; 2, Charnay-lès-Mâcon, Bamboo éd., coll. « Grand angle », 2011, 49 p., 1 vol. (49 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 32 cm (ISBN 978-2-35078-934-7, ISSN 1635-5482, BNF 42488671)Bande dessinée dans laquelle Emma Calvé tient un rôle de « méchante ».

Illustration

  • Cautin-BergerCouverture de "Musica", novembre 1903, c. 1902, 1 impr. photoméc. : photogravure, coul. ; 25 x 18 cm (BNF 39603059)

Articles connexes

  • Jules Massenet
  • La Navarraise
  • Carmen
  • L'Énigme sacrée

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Fichier d’autorité international virtuel
    • International Standard Name Identifier
    • CiNii
    • Bibliothèque nationale de France (données)
    • Système universitaire de documentation
    • Bibliothèque du Congrès
    • Gemeinsame Normdatei
    • Bibliothèque royale des Pays-Bas
    • Bibliothèque nationale de Pologne
    • Bibliothèque nationale d’Israël
    • Bibliothèque universitaire de Pologne
    • Bibliothèque nationale de Suède
    • Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
    • Bibliothèque nationale d’Australie
    • WorldCat Id
    • WorldCat
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Discography of American Historical Recordings
    • Discogs
    • (en) Carnegie Hall
    • (en) Grove Music Online
    • (en) MusicBrainz
    • (en) Muziekweb
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • (en) National Portrait Gallery
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Les Archives du spectacle [archive]
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata : 
    • Brockhaus Enzyklopädie [archive]
    • Collective Biographies of Women [archive]
    • Deutsche Biographie [archive]
    • Dictionnaire universel des créatrices [archive]
    • Enciclopedia De Agostini [archive]
    • Encyclopædia Britannica [archive]
    • Encyclopædia Universalis [archive]
  • « Emma Calvé » [archive], sur artlyriquefr.fr (consulté le 27 janvier 2019)
  • « Emma Calvé - Encyclopédie Agora » [archive], sur agora.qc.ca (consulté le 28 novembre 2013)
  • sa chambre à coucher, à Montpellier, villa Harmonie [archive]
  • (en) Emma Calvé [archive] sur l’Internet Movie Database

Posté par blonjacky à 00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,