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Vendée Militaire et Grand Ouest
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27 mai 2015

Jacquet dit Taillefer Michel

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

jacquet Michel dit Taillefer

Michel Jacquet
Surnom Taillefer
Naissance 23 août 1754
La Chapelle-Rainsouin
Décès 8 mars 1796 (à 41 ans)
Saint-Georges-le-Fléchard
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Flag of Royalist France.svg Chouan
Grade Colonel
Conflits Chouannerie
Commandement Division de Vaiges
Autres fonctions Maréchal-ferrant

Michel Jacquet (ou Jaquet), dit Taillefer (° 23 août 1754 - † 18 ventôse an IV (8 mars 1796)) fut un chef chouan de la Mayenne durant la Révolution française.

Michel Jacquet, aîné de 10 enfants, fils de Michel Jacquet et de Perrine Lebreton, est né le 23 août 1754 à La Chapelle-Rainsouin (autrefois Bourg-le-Prêtre, du nom de la baronnie). Il doit son surnom à sa profession de maréchal-ferrant, qu'il exerçait à Chémeré-le-Roi.

Ce furent les vexations des Républicains qui le jetèrent dans la Chouannerie, dont il fut l'un des plus nobles caractères. Au passage des Vendéens, il courut se jeter dans leurs rangs, et après sa campagne, où il s'était fait un nom, il revint former une compagnie aux alentours de Chémeré-le-Roi. Sa bravoure, son désintéressement, sa piété exemplaires le firent désigner comme chef de tous les Chouans de la rive gauche de la Mayenne, de Laval jusqu'à Château-Gontier, après la mort de Monsieur Jacques. Il aimait d'ailleurs laisser la direction des opérations à Le Chandelier.

Vers la fin de 1795, avec Martial de Savignac, curé de Vaiges, il alla trouver au château de Bourmont le général Marie Paul de Scépeaux de Bois-Guignot pour lui demander un officier expérimenté qui prît le commandement de sa division. On lui donna le général Claude-Augustin Tercier, qu'il fit reconnaître, heureux « de n'avoir plus qu'à se battre ». Mais on continua à appeler Division Taillefer la division de Vaiges.

Il donna en effet plus que jamais des preuves de sa bravoure. Le 7 mars 1796 il subit, à Saint-Georges-le-Fléchard, contre les troupes du général Œhlert, un grave échec, bataille continuée le lendemain dans la neige, dans les bois de La Chapelle. Taillefer avait pour celui qu'il s'était donné comme chef un dévouement sans bornes. C'eût été facile pour lui de se dérober aux Bleus, mais il ne voulait pas se séparer de Tercier, et se réfugia avec lui à la Cognardière de Vaiges. À peine sont-ils arrivés, harassés de fatigue, qu'on leur crie : « Sauvez-vous, voilà les Bleus ! » Tercier peut à peine marcher; Taillefer l'entraîne et le porte presque ; puis, quand, près d'être saisi, son chef s'est jeté, épuisé, dans un fourré, le brave et malheureux jeune homme fait encore quelques pas, est atteint d'une balle et veut se cacher sous un petit pont près du château de Lénières. Il y est surpris, haché à coups de sabre et dépouillé tout nu par les républicains, qui emportent les lambeaux ensanglantés de ses vêtements au bout de leurs fusils.

La déclaration faite à la mairie de La Chapelle-Rainsouin, le 4 fructidor an IV (21 août 1796) porte que « Michel Jacquet est décédé le 18 ventôse (8 mars), en la commune de Vage, et (que) son corps a été entéré en notre dite commune (de la Chapelle), le lendemen, en présence de Joseph Proudhomme, Jacque Proudhomme et Piere LeBreton demeurant en notre bourg».

Quelques jours après, Tercier fit célébrer devant toute la division un service solennel pour celui à qui il devait la vie.

Ses exploits ont servi à Victor Hugo pour son roman Quatrevingt-Treize:

Voir aussi

Notes et références

Sources et bibliographie

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