28 novembre 2015
Perregaux Jean-Frédéric
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Les débuts
Révolution et corruption
Sous le Directoire
Sous le Consulat et l’Empire
Descendance
Notes
- Pierre-François Pinaud, Le cosmopolitisme bancaire à Paris à la fin du XVIIIe siècle, La revue du Trésor no 7, de juillet 1998.
- Beaujon est le parrain d’Hortense, future duchesse de Raguse, née en 1779, à qui il lègue par testament en 1786, la somme de 60 000 livres en vue de son établissement par mariage.
- Contrat du 4 décembre 1778 de Me Le Pot d’Auteuil, notaire.
- Lors de son mariage, elle vivait chez un tuteur et aucune mention n’est faite de ses parents dans l’acte de mariage. Les témoins sont Jean Philibert Quentin, tuteur de la future ; Louis Guillaume Hallé, comte de Rouville ; Alexandre de Bas ; Clément Belet ; Jean Juglin et Nicolas de La Marche.
- Il hébergera, en 1790, le comte et la comtesse d’Antraigues dans sa villa de Mendrisio en Suisse italienne.
- Son associé Jacques Laffitte parle de ses « goûts de jeunesse », c’est-à-dire du libertinage.
- Jean Bouchary, Manieurs d’argent, III, p. 12.
- Sa maison de banque restant domiciliée rue du Sentier.
- Il donne plus tard son nom à la célèbre banque.
- Étude X du minutier central des notaires parisiens
- BN, F.Fr., Ms -12759 (533)-12760, lettre du 3 ventôse an II
- AN, minutier central des notaires, Obligation à Benoît-Joseph Guffroy, le 6 août 1793
- Comme Maillard, le citoyen Lhuillier qui était dépositaire de nombreux secrets fut trouvé "suicidé" en prison et son témoignage ne bénéficia pas de la publicité d'un procès
- Sous le ministère Bouchotte, les affaires importantes étaient du ressort de Pache lui-même ou de son gendre François-Xavier Audouin
- AN, minutier central Étude X, 22 thermidor an III
- Correspondence of Lord Auckland, vol. III, p. 350 et suivantes
- Albert Mathiez, « Le Banquier Pérrégaux », Annales révolutionnaires, Paris, 1920, Jean Lhomer et surtout Jean Bouchary (voir bibliographie).
- Septembre 1793
- Michel Chemin-Deforgues
- Westermann
- Jacobins
- Chemin-Deforgues, l'agent de Barère de Vieuzac
- Olivier Blanc, Les espions de la révolution et de l'Empire, Paris, Perrin, 2003 (notamment sur Deforgues, Barère et le recrutement d'agent issus de l'espionnage anglais.
- Minutier central, inventaire après décès, étude X, le 8 pluviôse an II et Archives cantonales de Neuchâtel fonds de la famille Perregaux, lettre de Perregaux à son frère François-Louis.
- Sur rapport de Cambon, qui comme Carnot travaillait en étroite collaboration avec Barère (plutôt que Robespierre qui leur faisait confiance) Voir AN, F12/798B.
- Archives cantonales, lettres à son frère François-Louis.
- Robin, Le séquestre des biens ennemis pendant la Révolution, p.136. Parmi les gros clients de Perregaux sous la Révolution on remarque : Lord Cholmondeley, Lord Auckland, Geoge Stratton, William Beckford, le sieur Joseph Persico, Busoni, Hazon de saint-Firmin, Barthélémy Huber, Lord Stormont, Lord Munro, Grace Dalrymple Elliott, John-Augustus Rose, Rey, Grimm, Milnes, Farrel, Charles Kearney, Matthews, George Rumbold, Lord Whiworth, Berthold Proly ou Proli, Edgeworth, Luc White, Quintin Crawfurd, Eleonora Sullivan, de Buscher de l'Epinoy, Woodford, Lord Elgin, Caron de Beaumarchais, Henry Seymour, Mandrillon, Samuel Baldwyn, Mme de Saint-Léger, etc. Un grand nombre d'entre eux ont à voir avec la diplomatie et l'espionnage anglais.
- AN, F/7/3339 et cité dans différents rapports de cette époque, notamment le grand rapport sur les maisons de jeux dont une partie a été utilisée par l’auteur des mémoires de Barras.
- Cette fonction honorifique était assurée dans les faits par le général Gouvion, qui était un militaire expérimenté. Perregaux et son collègue le banquier Jauge eurent le titre plutôt que la fonction d’aide-de-camp. La Fayette n’eut jamais une confiance particulière en Perregaux, même si c’était le désir du banquier.
- Robert Fitzgerald avait laissé la place à Wickham agent diplomatique ayant fonction d’ambassadeur depuis octobre 1794.
- Il connaissait les Craufurd, Quentin l’oncle (le collectionneur ami de Talleyrand) et William Craufurd son neveu, chargé comme Wickham de l’espionnage anglais sur le continent.
- En fait de Ratisbonne.
- Frère de Marie-Antoinette.
- Le financement des révoltes lyonnaises eut un financement anglais via la Suisse par l’intermédiaire d’Imbert-Colomès, Précy, Duplain, la banque Baroud, etc.
- AN, F/7/6140 (124 et 125).
- Plusieurs lettres parmi les moins compromettantes ont été publiées dans la correspondance générale du baron Auckland, volume III, p. 289, 350, 353.
- AN, minutier, notaire Gobin, le 18 août 1807.
- Né en 1774 à Châtillon-sur-Seine, fils de Nicolas Edme Viesse de Marmont et Clotilde Hélène Chappron. Sur la fin de sa vie, Hortense, défigurée par un cancer de la face et portant un nez en argent, meurt le 25 août 1855 à Paris (au 65 rue de Varennes) et est inhumée au Père Lachaise. Marmont était mort le 2 mars 1852 à Venise et inhumé le 6 mai 1852 à Châtillon-sur-Seine.
Annexes
- Frédéric Barbey, Suisses hors de Suisse, Paris, 1903.
- Louis Bergeron, Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l’Empire, Paris, 1978.
- Olivier Blanc, La Corruption sous la Terreur, Paris, 1992.
- Olivier Blanc, Les Espions de la Révolution et de l’Empire, Paris, 1995.
- Jean Bouchary, Les Manieurs d’argent, t. III, Paris, 1943.
- Jean Lhomer, Perrégaux et sa fille la duchesse de Raguse, Paris, 1921.
- Albert Mathiez, « Le Banquier Perrégaux », Annales révolutionnaires, XI, mars 1920, p. 242-252.
- Albert Mathiez, « encore le banquier Perrégaux », Annales révolutionnaires, XII, avril 1920, p. 237-243.
- Romuald Szramkiewicz, Les Régents et censeurs de la banque de France nommés sous le consulat et l’Empire, Genève, 1974.
- Alain-Jacques Tornare et Thierry Claeys, Jean-Frédéric Perregaux banquier (1744-1808), Biographies neuchâteloises, t. I, Éditions Gilles Attinger.
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