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Vendée Militaire et Grand Ouest
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18 mars 2015

Dezoteux de Cormatin Pierre

 
Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 
 
Pierre Dezoteux

200px-Pierre_Dezoteux_Cormatin


Gravure au burin par François Bonneville, fin XVIIIe siècle 
Musée de Bretagne, Les Champs Libres, Rennes.

Surnom Baron de Cormatin
Naissance 23 novembre 1753
Décès 31 juillet 1812 (à 58 ans)
Lyon
Origine Français
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Pavillon LouisXIV.svg Chouan
Grade Maréchal de camp
Conflits Guerre d'indépendance américaine
Chouannerie
Faits d'armes Bataille de la baie de Chesapeake
Bataille de Yorktown
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Pierre Marie Félicité Dezoteux, baron de Cormatin, né le 23 novembre 1753 en Bourgogne et mort le 31 juillet 1812, est un militaire français qui a participé à la Chouannerie.

Biographie

En 1772, Pierre Dezoteux s'engage comme sous-lieutenant au régiment de cavalerie de Royal-Navarre, puis se préparant à une carrière diplomatique, il fait entre 1776 et 1780 de nombreux voyages en Grande-Bretagne, Espagne, Portugal, Maroc, Provinces-unies, Pologne et Russie.

Il sert comme capitaine et aide de camp lors de la guerre d'indépendance américaine. Il prend part à la Bataille de la baie de Chesapeake et participe à la prise des redoutes à la bataille de Yorktown.

De retour en France, il épouse la baronne de Cormatin et prit ainsi le titre de baron de Cormatin.

Entre 1784 et 1788, il sert à l'état-major de l'armée, reçoit le grade de major et la distinction de chevalier de Saint-Louis.

Cormatin est d'abord favorable à la Révolution française et partisan de La Fayette, mais il finit par s'attacher à François Claude de Bouillé qui le nomme colonel. Cormatin émigre en 1792 ; il est cependant mal accueilli par les émigrés qui lui reprochent son passé révolutionnaire. Il retourne donc en France et sert un temps à la garde constitutionnelle du Roi[1].

Après l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, il se joint aux chouans de Bretagne.

Il se met aux ordres de Joseph de Puisaye qui en fait son lieutenant et le nomme major-général.

Suite au départ de Puisaye pour l'Angleterre en septembre 1794, dans le cadre de la politique de pacification voulue par la Convention et menée par les généraux Hoche (Armée des côtes de Brest) et Canclaux (Armée de l'Ouest), Cormatin ouvre des négociations avec les républicains, mais mis à part Boishardy, il n'a la confiance d'aucun des principaux chefs chouans, ni même celle de Hoche.

Les négociations aboutissent malgré tout au traité de la Mabilais (20 avril 1795), mais la paix ne dure que jusqu'au 27 mai et Cormatin est arrêté chez Bollet par les républicains[2]. Il reste emprisonné jusqu'en 1802.

Après sa libération, il continue d'être surveillé par la police impériale jusqu'à sa mort en 1812.

Bibliographie

Notes et références

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