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Vendée Militaire et Grand Ouest
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2 novembre 2013

Deuxième bataille de Noirmoutier (1793)

Bataille de Noirmoutier
280px-Chateau_Noirmoutier_66[1]

Château de Noirmoutier
Informations générales
Date 12 octobre 1793
Lieu Île de Noirmoutier
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Flag of France.svg Républicains Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Conrad Wieland White flag icon.svg • François-Athanase de Charette
Forces en présence
800 hommes 3 000 hommes
Pertes
~ 800 prisonniers
(dont 180 fusillés)
 
Guerre de Vendée
Batailles
 
 

La bataille de Noirmoutier se déroula lors de la guerre de Vendée.

Prélude

Depuis longtemps Charette voulait s'emparer de l'Île de Noirmoutier. Les habitants de l'île étaient majoritairement favorables aux Vendéens et ce poste permettrait de tenir un coin de la côte propice à communiquer à avec la Grande-Bretagne, voire à accueillir des troupes anglaises et émigrées.

Dans la nuit du 28 au 29 septembre, Charette avait déjà effectuée une tentative sur le passage du Gois avec 2 000 hommes, mais ses soldats s'étaient enfuis dès les premiers coups de feu.

La bataille

Après avoir remporté la bataille de Saint-Fulgent le 22 septembre, Charette et Lescure s'étaient séparés. Désormais le général de l'armée du Marais s'était fixé la prise de Noirmoutier comme objectif prioritaire.

Le 9 octobre, Charette et ses 3 000 hommes quittèrent Legé que les Républicains du général Haxo occupèrent le lendemain. Charette marcha d'abord sur Saint-Gilles-Croix-de-Vie, mais jugeant la ville trop bien défendue, il gagna Bouin dans la soirée du 11 et y fit bivouaquer sa troupe.

Le passage du Gois était le seul endroit où l'accès à l'Île de Noirmoutier était possible à pied, mais seulement à marée basse. Le 12 octobre, à 1 heure du matin, Charette et ses hommes commencèrent la traversée du passage en entrant par le lieu-dit l'Arche-de-l'Église à Beauvoir-sur-Mer. Mais soudainement, après quelques minutes de marche les Vendéens s'aperçurent avec angoisse que la marée remontait derrière eux et qu'un retour en arrière n'était plus possible. Cette manœuvre avait été volontairement calculée par Charette qui ne voulait pas que la déroute de septembre se reproduise. Il déclara à ses hommes que désormais il n'y avait pas d'autres issues que la victoire ou la mort.

Plan de l'Île de Noirmoutier

N'ayant plus d'autres issues, les Vendéens passèrent à l'attaque et s'emparèrent par surprise de la batterie de la Maison rouge, située au nord de Barbâtre, qui gardait le passage du Goix. Les habitants de Barbâtre se joignirent alors aux soldats vendéens. Ceux-ci remontèrent alors vers le nord et repoussèrent un détachement républicain sur la pointe de La Casie. Richer, le commandant de ce détachement, fut tué par Charette lui-même.

Les Vendéens pouvaient alors faire marche sur le bourg de Noirmoutier-en-l'Île. Les républicains commandés par l'adjudant-général Conrad Wieland s'y regroupèrent et se retranchèrent dans le château. Mais Wieland, constatant qu'il n'avait aucune chance d'être secouru, proposa rapidement une capitulation à Charette. Elle fut acceptée et les Républicains se rendirent.

Suite à la reddition, Charette proposa à Wieland de rejoindre son armée mais celui-ci refusa, Charette lui accorda néanmoins la liberté ainsi qu'à ses officiers à la seule condition ne pas chercher à quitter Noirmoutier. Les soldats en revanche furent considérés comme des prisonniers de guerre.

Massacre des prisonniers à Bouin

Le 15 octobre, Charette quitta Noirmoutier après y avoir laissé la moitié de ses troupes pour en assurer la défense. René de Tinguy, secondé par Dubois de La Pastelière, fut chargé de prendre le commandement de la garnison en tant que gouverneur.

Charette laissa ses prisonniers à Bouin, sous la garde d'un de ses officiers, le chef de division François Pajot, qui les fit entasser dans les geôles de la ville. Cependant parmi les prisonniers furent reconnus des soldats du 5e bataillon des Chasseurs de la Manche qui s'étaient rendus coupable d'exécutions sommaires à Machecoul à la fin du mois d'avril 1793. Suite à une certaine agitation dans les prisons à cause de l'entassement des prisonniers, Pageot prit alors prétexte d'une révolte des détenus pour ordonner leur exécution; les chasseurs de la Manche furent sortis de leurs geôles et fusillés, suivis ensuite des canonniers de Noirmoutier qui n'avaient pourtant commis aucun massacre. Environ 200 prisonniers sur 800 furent fusillés.

Liens externes

Sources

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