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Vendée Militaire et Grand Ouest
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24 février 2015

Amelot Sébastien-Michel

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

100px-Blason_famille_fr_Amelot

Sébastien-Michel Amelot
Biographie
Naissance 1741
Décès 1829
Évêque de l’Église catholique
Dernier titre ou fonction Évêque de Vannes

Ornements extérieurs Evêques.svg
Blason famille fr Amelot.svg

Sébastien-Michel Amelot, né en 1741 à Angers, mort en 1829 à Paris, fut évêque de Vannes.

Sommaire

   
  • 1 Aperçu biographique
  • 2 Voir aussi
    • 2.1 Bibliographie
    • 2.2 Notes et références

 

Aperçu biographique

Sébastien-Michel Amelot est le second fils de Denis-Michel Amelot, seigneur de Châteauneuf et de Juvardeil (1).

Il devient docteur en théologie en 1765 et est nommé grand-vicaire à Aix. Il est ensuite nommé évêque de Vannes, et sacré le 23 avril 1775. Durant la Révolution française, il est un des premiers à refuser le serment constitutionnel, encourageant les prêtres de son diocèse à en faire autant. Des fédérés bretons envahissent alors le palais épiscopale afin de le garder à vue. Le 13 février 1791, une foule de paysans tentent de le libérer, mais échoue et se fait sabrer aux portes de Vannes. Sébastien-Michel parvient néanmoins à s'enfuir et se réfugie au presbytère de Plumergat, avant de revenir à Vannes sous la protection de la ville (1).

La Convention nationale décide de le convoquer par décret le 14 février 1791. Tardant à obéir, il y est amené sous escorte de deux gardes nationaux. Il donne par écrit sa soumission aux décrets et est assigné à résidence. À la dissolution de la Constituante, il s'enfuit en Suisse accompagné de son frère, René-Michel Amelot du Guépéan. Il décide alors de rejoindre l'Angleterre pour participer à l'expédition de Quiberon en 1795, mais en apprend l'échec en route (1). Il retourne en Suisse, puis s'enfuit à Augsbourg à la suite de l'invasion française, et enfin à Londres. Lors du Concordat, il refuse de démissionner, comme 38 autres évêques. Il ne revient en France qu'en 1816. Il perd la vue peu-après, et meurt à Paris le 2 avril 1829 (2).

Voir aussi

Bibliographie
  • Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997 (notice d'Emmanuel Salmon-Legagneur).
  • Célestin PortDictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-Ct. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie,‎ 1874, 1e éd. (lire en ligne)
Notes et références
  • Au moins six rues portent son nom en Bretagne (« Sébastien Amelot »), d'après Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997.
  1. ↑ a, b et c Port 1874, p. 17
  2.  Port 1874, p. 18
Dernière modification de cette page le 26 janvier 2015 à 14:10.
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