Chautemps Félix
Félix Chautemps | |
Fonctions | |
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Député de la Savoie | |
6 mai 1906 – 31 mai 1914 | |
Réélection | 24 avril 1910 |
Prédécesseur | Auguste Proust |
Successeur | Jean Sibuet |
Biographie | |
Date de naissance | 14 août 1877 |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | 20 janvier 1915 |
Lieu de décès | Hartmannswillerkopf |
Nature du décès | tué à l'ennemi |
Nationalité | France |
Père | Émile Chautemps |
Fratrie | Camille Chautemps |
Conjoint | Gabrielle Spinelli1,2 |
Profession | Avocat |
Marie Félix Chautemps est un homme politique français né le 14 août 1877 à Paris et mort le 20 janvier 1915 à Silberloch (Haut-Rhin)3, tombé au champ d'honneur lors de la bataille du Hartmannswillerkopf.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Distinction et hommages
- 3 Bibliographie
- 4 Notes et références
- 5 Voir aussi
- 5.1 Articles connexes
- 5.2 Liens externes
Biographie
Fils aîné du docteur Émile Chautemps et de Blanche Chevalier, Félix Chautemps naît le 14 août 1877 rue Béranger dans le 3e arrondissement de Paris1. Il est issu d'une famille de républicains et franc-maçons. Son père, Émile Chautemps, fut ministre des Colonies en 1895 et un de ses quatre frères, Camille Chautemps, sera président du Conseil. Félix Chautemps est avocat à Paris et est lui aussi initié à la franc-maçonnerie4.
Député de la Savoie de 1906 à 1914, inscrit au groupe radical, il est secrétaire de la Chambre de 1910 à 19125.
Parti sur le front comme sergent de Chasseurs alpins, il est promu lieutenant après avoir participé aux batailles de la Marne et de l'Yser. Alors que ses frères Maurice et Pierre ont déjà été l'un tué6, l'autre grièvement blessé en 1914, il tombe le 20 janvier 1915 alors qu'il entraînait ses chasseurs à l'assaut d'une position allemande au Hartmannswillerkopf7. Malgré leur inimitié politique, Maurice Barrès « salue ces beaux combattants »8.
Ses obsèques ont lieu à Valleiry, commune natale de son père, le 18 septembre 1921 5,9.
Distinction et hommages
- Chevalier de la Légion d'honneur2.
- Un buste10, destiné à perpétuer son souvenir, est inauguré le dimanche 3 novembre 1929 à Albertville, sous la présidence de Paul Painlevé11, en présence d'une « foule considérable »12. Le ministre de la Guerre sortant célèbre « l'image du lutteur et du héros que fut Félix Chautemps », après que de nombreux discours, dont celui d'Antoine Borrel, ont rappelé ses « vertus civiques et militaires »12.
- Son nom, avec celui de son frère Maurice, est inscrit sur le monument aux morts de Fontaine-la-Guyon13, commune natale de leur mère Blanche Chevalier.
- Albertville et Ugine ont une rue Félix-Chautemps.
Bibliographie
- « Félix Chautemps », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- André Gaucher, Une grande famille parlementaire : les Chautemps, Paris, Société nouvelle d'éditions parisiennes, 1908, 335 p. (lire en ligne [archive]). La diffusion de ce livre « à profusion » en Savoie est citée par Félix Chautemps comme un des éléments constitutifs de la campagne de diffamation dont il a été victime, et qui a conduit selon lui à son échec à l'élection d'avril-mai 1914. À la suite de sa protestation officielle le 8e bureau de la Chambre adopte, sans commission d'enquête14, la proposition d'annuler l'élection de son concurrent « due à des faits de pression et de corruption dûment établis »15,16 mais la discussion de cette proposition, la guerre ayant éclaté, est « ajournée à la fin des hostilités »17. MM. Gaucher et Chautemps avaient déjà eu maille à partir en 1913 : A. Gaucher, s'estimant offensé par un article publié par Félix Chautemps dans un journal « savoisien », lui avait envoyé ses témoins18.
Notes et références
- Acte no 1512 du 16 août 1877, registre des naissances du 3e arrondissement de Paris.
- Jean de Paris, « Informations : L'affaire André Gaucher-Félix Chautemps », Le Figaro, 24 octobre 1913, p. 5 (lire en ligne [archive])
Voir aussi
- Bataille du Hartmannswillerkopf
- Députés de la Savoie
- :
- Ressources relatives à la vie publique
- « Cote LH/509/3 » [archive], base Léonore, ministère français de la Culture
- « Marie Félix Chautemps » [archive], sur Mémoire des hommes (consulté le 6 octobre 2015)
- Jean-André Faucher, Histoire de la Grande Loge de France, 1738-1980, Éditions Albatros, 1981, 323 p., p. 160.
- « Félix Chautemps », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore [archive]]
- « Louis Maurice Chautemps » [archive], sur Mémoire des hommes (consulté le 8 octobre 2015)
- « Quand le Petit Comtois s’enorgueillit des morts de la famille Chautemps » [archive], sur aetdebesancon (consulté le 8 octobre 2015)
- Maurice Barrès, L’Âme française et la guerre, t. III : La Croix de guerre, 1916 (présentation en ligne [archive]), p. 299
- « Le monde & la ville : deuils », Le Figaro, 20 septembre 1921, p. 2 (lire en ligne [archive])
- « Buste Félix Chautemps à Albertville » [archive], sur Panoramio (consulté le 15 octobre 18)
- « Un monument à F. Chautemps », Le Petit Parisien, 18 octobre 1929, p. 1 (lire en ligne [archive])
- « L'inauguration du momument Félix Chautemps », Le Temps, 5 novembre 1929, p. 3 (lire en ligne [archive])
- « Monument aux morts : Fontaine-la-Guyon » [archive], sur Perche-Gouët (consulté le 15 octobre 18)
- « Dépêches particulières de la Chambre : les élections contestées », Le Temps, 8 juillet 1914, p. 8 (lire en ligne [archive])
- « Rapport d'élection ... : département de la Savoie, circonscription d'Albertville », Journal officiel de la République française - débats parlementaires, 7 juillet 1914, p. 2737-2739 (lire en ligne [archive])
- L.L., « Coulisses politiques : commissions d'enquête », Le Gaulois, 8 juillet 1914, p. 2 (lire en ligne [archive])
- « Une élection en suspens », Le Matin, 20 mars 1915, p. 3
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Notices d'autorité