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Vendée Militaire et Grand Ouest
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22 avril 2023

Grundler Louis Sébastien

 Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

 

Louis Sébastien Grundler

250px-Louis_Sebastien_Grundler


Naissance 20 juillet 1774
Paris
Décès 27 septembre 1833 (à 59 ans)
Troyes (Aube)
Origine Drapeau de la France France
Grade Lieutenant-général
Années de service 1792 – 1833
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Expédition d'Espagne
Distinctions Comte
Baron de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Commandeur de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 5e colonne.
Autres fonctions Gentilhomme honoraire de la Chambre du roi Charles X

Louis Sébastien Grundler, né à Paris le 20 juillet 1774 et mort le 27 septembre 1833 à Troyes, est un ébéniste et général français de la Révolution et de l’Empire.

Sommaire

  • 1 Biographie
    • 1.1 Origine et ascension militaire
    • 1.2 Chef d'état-major
    • 1.3 Les Cent-Jours et le retour des Bourbons
  • 2 Décorations
  • 3 Armoiries
  • 4 Notes et références
  • 5 Voir aussi
    • 5.1 Bibliographie
    • 5.2 Liens externes

Biographie

Origine et ascension militaire

D'origine bavaroise par son père Jean François qui possédait un atelier d'ébénisterie au faubourg Saint-Antoine à Paris, et français par sa mère, Marie Marguerite Hoquet, elle aussi issue d'une famille d'ébénistes parisiens, Louis-Sébastien Grundler, débute dans le métier familial mais le quitte très tôt pour s'engager le 7 septembre 1792 dans un bataillon de volontaires, celui de Sainte-Marguerite, du nom de sa paroisse du faubourg. Lieutenant le 21 décembre 1793, il sert successivement en Champagne, à Mayence, en Vendée, aux armées du Nord, du Midi et d'Italie. Le 24 mars 1799, il a la mâchoire brisée à la bataille de Stockach par un coup de mousquet autrichien qui lui laisse une impressionnante balafre au visage.

Chevalier de la Légion d'honneur le 17 janvier 1805, chef de bataillon à l'état-major de la Grande armée en 1805, il fait la campagne d'Austerlitz et celle d'Iéna. Il est nommé adjudant-commandant en 1807, et est envoyé sous les murs de Stralsund en Poméranie pour en faire le siège.

Chef d'état-major

Après la paix de Tilsitt en 1808, il commande le département de la Manche ; il sert en Espagne, puis à Anvers, et en Hollande où les Britanniques avaient débarqué, et fait ensuite la campagne de 1812 en Russie avec le 2e corps de la Grande Armée. Il sert à l'état-major du maréchal Oudinot, puis comme chef d'état-major du maréchal Gouvion-Saint-Cyr. Pendant la campagne de Russie il combat avec distinction et reçoit, à Moscou, le 10 septembre 1812, le grade de général de brigade. Blessé de nouveau au passage de la Bérézina, il est ensuite nommé au 11e corps du maréchal Macdonald dont il devient le chef d'état-major. S'étant trouvé aux batailles de Lützen et de Bautzen, il est créé baron de l'Empire le 11 mai 1813. En 1814, il offre, comme beaucoup de généraux, ses services au roi Louis XVIII, reçoit le commandement de Paris et du département de la Seine, est chargé en cette qualité de l'arrestation du général Exelmans et d'autres agitateurs bonapartistes et est créé comte et chevalier de Saint-Louis.

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Nord, 5e et 6e colonnes.
Les Cent-Jours et le retour des Bourbons

Au débarquement de Golfe-Juan, Louis XVIII fait appel au maréchal Clarke, duc de Feltre comme ministre de la Guerre, lequel désigne Grundler le 13 mars 1815, comme secrétaire de son ministère. Après la bataille de Waterloo, il est envoyé à Soissons comme commissaire, puis commande le département. Rapporteur dans le procès du maréchal Ney, au côté duquel il a combattu en Russie, il plaide l'incompétence du Conseil de guerre avec une impartialité qui lui vaut d'être disgracié et éloigné de Paris. Fait cependant comte héréditaire en 1817, Grundler est nommé lieutenant-général en 1823, et participe à l'expédition d'Espagne, engagée pour rétablir les Bourbons.

Gentilhomme honoraire de la Chambre du roi Charles X en 1826, il meurt du choléra le 27 septembre 1833, dans sa propriété du Plessis près de Troyes. Son nom est inscrit sous le pilier nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.

Décorations

  • Legion Honneur GO ribbon.svg Grand-officier de la Légion d'honneur - 17 août 1822
  • Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis Chevalier ribbon.svg Commandeur de Saint-Louis - 22 novembre 1823
  • Ord.Leopold.PNG Commandeur de l'ordre de Saint-Joseph de Wurzbourg - 5 janvier 1812
  • Military Order of Max Joseph ribbon.svg Chevalier de l'ordre militaire de Bavière - 16 décembre 1814
  • CroceLaureada.PNG Grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint Ferdinand d'Espagne - 31 décembre 1823
  • Us redribbon rib.png Grand-croix de l'ordre du Faucon Blanc de Saxe-Weimar - 1824

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext baron de l'Empire ComLH.svg
Blason famille fr Louis Sébastien Grundler (baron).svg
Armes du baron Louis Sébastien Grundler et de l'Empire

Barré d'argent et d'azur, de dix pièces, au pal d'or brochant sur le tout, chargé d'un dextrochère armé tenant une lance banderollée, de sable, mouvant du flanc dextre ; et d'un dextrochère armé, aussi de sale, la main étendue pour recevoir la lance, mouvant du flanc sénestre.

  • Livrées : les couleurs de l'écu1.

Notes et références

  1. Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial PLEADE [archive]

Voir aussi

Bibliographie
  • « Louis Sébastien Grundler », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
  • Georges Six : Dictionnaire des généraux de la Révolution et de l'Empire
  • Archives militaires de l'Armée de Terre de Vincennes
  • Archives Grundeler
  • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 6, L'auteur, 1822 (lire en ligne [archive]) ;
  • GRUNDLER (Louis-Sébastien) sur lesapn.forumactif.fr [archive]
Liens externes
  • Notices d'autorité
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