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Vendée Militaire et Grand Ouest
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13 juin 2023

Lepercq Aimé

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Aimé Lepercq

440px-Aimé_Lepercq_en_1944


Aimé Lepercq en 1944.
Fonctions
Ministre des Finances
4 septembre 1944 – 9 novembre 1944
(2 mois et 5 jours)
Gouvernement Charles de Gaulle
Prédécesseur Pierre Mendès France
Successeur René Pleven
Biographie
Nom de naissance Aimé Marie Antoine Lepercq
Date de naissance 2 septembre 1889
Lieu de naissance Collonges-au-Mont-d'Or (France)
Date de décès 9 novembre 1944 (à 55 ans)
Lieu de décès Lille (France)
Nationalité Drapeau de la France France

Aimé Marie Antoine Lepercq, né le 2 septembre 1889 à Collonges-au-Mont-d'Or (Rhône) et mort le 9 novembre 19441 à Lille, est un ingénieur, industriel, résistant et homme politique français.

Sommaire

  • 1Biographie
    • 1.1Études
    • 1.2Première Guerre mondiale
    • 1.3Entre-deux-Guerres
    • 1.4Seconde Guerre mondiale
    • 1.5Libération et 1er gouvernement provisoire
    • 1.6Famille
  • 2Décorations
  • 3Notes et références
  • 4Annexes
    • 4.1Liens externes

Biographie

Aimé Lepercq est le fils de Gaston Paul Jules Lepercq, professeur de chimie à la faculté catholique de Lyon, et de Claudine Fichet. Il est l'aîné d'une famille de neuf enfants.

Il est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (26e division).

Études

Aimé Lepercq intègre l'École polytechnique en 1909 et en sort classé quatrième sur 197 élèves ; comme conséquence de ce rang de sortie, il devient ingénieur-élève du Corps des mines à l'École des Mines de Paris et sort premier de sa promotion.

Première Guerre mondiale

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en octobre 1915, alors qu'il est lieutenant au 54e régiment d'artillerie, avec cette citation : « Exceptionnellement doué en intelligence comme en vigueur, d'une bravoure au-dessus de tout éloge, remplit les missions les plus difficiles et les plus périlleuses avec un sang-froid magnifique ; blessé grièvement deux fois, la première s'est échappé de l'hôpital où il était soigné pour revenir à son poste ; la seconde a refusé de se laisser évacuer. »

Il est en tout blessé à trois reprises et reçoit cinq citations dont quatre à l'ordre de l'armée. Il est fait officier de la Légion d'honneur.

Entre-deux-Guerres

Après la guerre, il est directeur des services de l'Union européenne, industrielle et financière en Tchécoslovaquie de 1923 à 1929, ainsi qu'administrateur délégué de la société tchécoslovaque Škoda.

Seconde Guerre mondiale

Mobilisé en 1939, Aimé Lepercq commande le 2e groupe du 182e régiment d'artillerie. Deux fois cité, il refuse de déposer les armes malgré les ordres de ses supérieurs et ne le fait qu'à l'entrée en vigueur de l'armistice, le 25 juin 1940. Il est alors fait prisonnier. Libéré en octobre de la même année, il assure la présidence du Comité d'organisation des combustibles minéraux solides. Il est révoqué en juin 1943, s'opposant ouvertement à la politique de Laval relative au STO.

Il s'engage alors dans la Résistance. À partir de 1943, il se consacre à l'organisation de la résistance active dans le cadre de l'Organisation civile et militaire (OCM) dont il prend la tête. Il est en 1943 le premier commandant FFI de Paris, chef des FFI de l'Île-de-France. Arrêté en mars 1944 puis libéré à la faveur de la désorganisation de l'administration allemande en août, il prend le commandement militaire de l’hôtel de ville de Paris jusqu'au 26 août.

Il est fait compagnon de la Libération en décembre de la même année.

Libération et 1er gouvernement provisoire

Directeur de l'Union européenne industrielle et financière, il répond à l'appel du Général de Gaulle et entre au gouvernement comme ministre des Finances dans le 1er gouvernement « de Gaulle » dès le 4 septembre 1944. La mort le surprit accidentellement, dans l'accomplissement de ses hautes fonctions, le 9 novembre 1944, alors qu'il venait de quitter Lille en voiture, après s'y être assuré personnellement que toutes les mesures étaient prises pour assurer le succès de l'emprunt de la Libération, décidé quelques jours auparavant en Conseil des Ministres. Il est déclaré « mort au service de la France1 ».

Le Général de Gaulle lui rendra hommage appuyé dans son allocution lors de ses obsèques : « Dans une guerre qui frappe à coups redoublés l'élite du courage, la mort d'Aimé LEPERCQ , Ministre des Finances, est l'une des pertes les plus cruelles que nous ayons eu à subir. Car c'est bien le mot courage qui exprime le mieux ce qu'était son caractère. » « Il était comme marqué d'avance pour paraître, dans les épreuves inouïes que traverse à présent la Patrie, au premier rang des plus ardents et des plus efficaces. » .

René Pleven lui succède au gouvernement.

Famille

Aimé Lepercq est père de quatre enfants dont Paul Adolphe Lepercq (1922-1999), également polytechnicien, de la promotion 1942.

Décorations

  • Officier de la Légion d'honneur
  • Croix de Guerre 1914-19183
  • Croix de guerre 1939-19453
  • Military Cross (britannique)
  • Compagnon de la Libération

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f g h et i Ouvrir la « Page d’accueil » [archive], sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le 25 mai 2016), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Aimé Lepercq », résultat obtenu : « Lepercq, Aimé Marie Antoine (X 1909 ; 1889-1944) ».
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f g et h Mines 2016.
  3. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e et f « Il y a vingt mourrait Aimé Lepercq », Le Monde,‎ 11 novembre 1964 (lire en ligne [archive], consulté le 14 janvier 2021)
  4. ↑ Ordre Libération 2016.
  5. ↑ Son véhicule, une Traction Avant conduite par un chauffeur avec à son bord son directeur de cabinet Ricquebourg (IF 1939) et son chef de secrétariat particulier Raoux, est tombée dans le canal de la Deûle, au lieu-dit « le Pont-maudit » proche du village d'Estevelles, après avoir quitté la route dans un virage donnant accès à un pont provisoire. Le ministre rentrait de Lille où il s’était rendu pour le lancement de l’emprunt de Libération.

Annexes

Liens externes
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