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Vendée Militaire et Grand Ouest
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23 juin 2023

Olivier Jean-Baptiste

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous 

 

 

Jean-Jacques Olivier

Jean Baptiste OLIVIER


Naissance 25 décembre 1765
Strasbourg (Bas-Rhin)
Décès 27 septembre 1813 (à 47 ans)
Witternesse (Pas-de-Calais)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 1770 – 1813
Commandement 20e ou 3e Division (Armée d'Italie)
16e Division (Nord-Pas de Calais)
Conflits 1re Coalition aux Pays-Bas (Belgique)
la 2e Coalition en Italie
Faits d'armes Batailles de Fleurus
Bataille de La Trebbia
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer
Baron de l'Empire
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 7e colonne et place Broglie à Strasbourg
Cœur transféré au Panthéon

Jean Jacques Olivier, né à Strasbourg le 25 décembre 1765, mort en service le 27 septembre 1813 à Witternesse, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Sommaire

  • 1 Biographie
  • 2 Famille
  • 3 État de service
    • 3.1 Durant l'Ancien Régime
    • 3.2 Durant la Révolution Française
    • 3.3 Durant le Directoire
    • 3.4 Durant le Consulat
    • 3.5 Durant le Ier Empire
  • 4 Distinctions honorifiques
  • 5 Armoiries
  • 6 Bibliographie
  • 7 Liens externes

Biographie

Fils de Jean Baptiste Olivier (officier du régiment d'Aquitaine) et de Louise Weisbrod, il naît sous les drapeaux du régiment.

Entré dans la carrière des armes le 1er juillet 1770 en qualité de soldat dans le 35e régiment, ci-devant Aquitaine, il est fait caporal, sergent, adjudant-major, chef de bataillon, puis général de brigade le 19 septembre 1793. Le 26 juin 1794 il monte dans le premier aérostat qui est lancé avant la bataille de Fleurus, il commande une brigade pendant cette journée, et y mérite de tels éloges que, pour en conserver le souvenir, il fait donner à son fils le nom de Fleurus. Le général Olivier commande en l’an IV la cavalerie de la division Grenier.

Au nombre des faits d’armes qui l'ont distingué, on peut citer le passage de la Lahn, où il charge l’arrière-garde ennemie, la culbute, la poursuit avec impétuosité et lui fait 130 prisonniers ; le combat de Rauch-Eberach où, chargé par le général Jourdan de débusquer un corps ennemi, il se précipite à l’instant sur lui, le bat et le met en fuite ; la prise et le combat de Subbach, où il s’établit, puis contraint l’ennemi de se retirer et d’aller chercher un refuge derrière les rochers. On cite la brillante défense de la tête du pont de Neuwied qu’il fait à l’armée de la Moselle en octobre 1796 ; la prise audacieuse des redoutes et du village de Bendorff, où il se signale en avril 1797 à l’armée de Sambre-et-Meuse, celle plus importante et plus difficile de Wetzlar, qu’il fait avec sa brigade seule en avril 1797. On cite encore les succès qu’il obtient avec sa division en 1798 sur les rebelles de la Calabre, qu’il bat et disperse complètement après leur avoir pris 35 000 fusils ; et les services qu’il rend à l’armée lors de la retraite dirigée par Macdonald. Ce dernier fait d’armes lui vaut le grade de général de division le 22 mai 1799. On cite enfin les prodiges de valeur que fait le général Olivier à la Bataille de La Trébie les 30 prairial et 1er messidor an VII (18-19 juin 1799) où sa division appuie la gauche de la ligne de bataille, et où il a une jambe emportée par le dernier boulet français au moment où il prodigue ses soins aux blessés sur le champ de bataille.

Lorsqu’il est de retour en France et en état de reprendre du service, le premier Consul lui confie une inspection générale le 21 pluviôse an VIII (10 février 1800), et il s’acquitte de ces nouvelles fonctions de 1800 jusqu’à la suppression du comité central des revues en 1806. Il a développé dans ce comité le caractère franc, ferme et judicieux qu’il a toujours eu, et il s’y est acquis l’estime et l’attachement de ses collègues et de ses subordonnés.

Dans le mois de floréal an X, il part pour l’Étrurie, se rend dans la République italienne en l’an XII. Le 24 prairial an XII (13 juin 1804) il rencontre un parti autrichien à San-Veneizo, le charge jusqu’à un mille de Modène, le culbute et lui fait un grand nombre de prisonniers. Le 30, il est blessé en combattant courageusement près de Plaisance. Il est mis en disponibilité en l’an XIII et commande la 20e division militaire. Le général Olivier est à cette époque baron de l'Empire, grand officier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre de la Couronne de Fer.

Le 4 avril 1809 il reçoit le commandement de la 16e division militaire, est employé près du corps d’armée rassemblé sur l’Escaut le 8 août, sert à l’armée du Nord le 26 septembre de la même année, et se rend à Lille, chef-lieu de son gouvernement. Il est en tournée pour le service de sa division lorsqu’il meurt au château de Saint-André à Witternesse le 27 septembre 1813. La ville entière accompagne son cercueil à sa dernière demeure.

Il apparaît sur la 7e colonne de l'Arc de Triomphe à Paris. Son nom figure sur la liste de généraux d'empire en façade du mess des officiers place Broglie à Strasbourg.

Famille

Jean Jacques Olivier s'est marié en 1789, avec Marie Anne Lambert dont il a neuf enfants dont Joseph Dagobert Olivier, député de Calais de 1830 à 1848

État de service

Durant l'Ancien Régime
  • 1er juillet 1770 : Enfant de troupes au Régiment d'Aquitaine (35e Régiment d'Infanterie de la Révolution)
  • 25 décembre 1781 : S'enrôle pour huit ans dans le Régiment d'Aquitaine
  • 1er octobre 1782 : Nommé Caporal dans le Régiment d'Aquitaine
  • 15 avril 1786 : Nommé Sergent dans le Régiment d'Aquitaine
Durant la Révolution Française
  • 6 janvier 1790 : Obtient son congé du Régiment d'Aquitaine
  • 25 août 1791 : Nommé adjudant-major au 4e bataillon de volontaires de la Moselle
  • 15 juin 1792 : Nommé chef de bataillon à l'armée de la Moselle
  • 19 septembre 1793 : Nommé général de brigade
  • 5 novembre 1793 : Nommé commandant de la 1re brigade de la 2e division (Lequoy)
  • 28 novembre 1793 : Se distingue à la bataille de Kaiserslautern
  • 1er décembre 1793 : Suspendu de ses fonctions et mis en état d'arrestation au motif de pillage
  • 8 avril 1794 : Remis en activité après jugement au sein de l'armée du Nord
  • 8 juin 1794 : Est affecté à la division Championnet
  • 26 juin 1794 : Participe à la bataille de Fleurus
  • 28 juin 1794 : Est affecté à l'Armée de Sambre-et-Meuse jusqu'en 1798
Durant le Directoire
  • 10 juillet 1796 : Participe à la victoire lors du Combat de Friedberg.
  • 18 avril 1797 : Nommé commandant de la 3e division du corps du centre de Sambre et Meuse au moment du passage du Rhin à Neuwied
  • 14 décembre 1797 : Nommé commandant de la 5e division de l'armée de Mayence
  • 1798 : Sort victorieux des rebelles de la Calabre,
  • 22 mai 1799 : Nommé général de division à titre provisoire
  • 18-19 juin 1799 : participe brillamment à la Bataille de la Trebbia (1799) au cours de laquelle il est grièvement blessé.
Durant le Consulat
  • 27 avril 1802 : Nommé général de division à titre définitif
Durant le Ier Empire
  • 4 avril 1809 : Nommé commandant de la 16e division militaire
  • 8 août 1809 : Employé près du corps d’armée rassemblé sur l’Escaut
  • 26 septembre 1809 : Sert à l’armée du Nord, et se rend à Lille, chef-lieu de son gouvernement.
  • 27 septembre 1813 : Mort en service au château de Saint-André, à Witternesse

Distinctions honorifiques

  • Grand officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804 ;
  • Chevalier de l’Ordre de la Couronne de fer ;
  • Baron de l'Empire par décret du 15 août 1810 et lettres patentes du 19 janvier 1811.

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext baron de l'Empire ComLH.svg
Blason famille fr Jean-Baptiste Olivier (baron).svg
Armes du baron Jean-Baptiste Olivier et de l'Empire

D'or à un olivier terrassé de sinople brochant sur un buisson de bruyère du même ; au canton des barons militaires brochant.

Blason modèle fr Armes parlantes.svg Armes parlantes (L'Olivier).

Bibliographie

  • « Jean-Baptiste Olivier », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
  • Alphonse Halter, « Jean-Baptiste Olivier (baron) », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 28, p. 2906
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, 1844 (lire en ligne [archive]) ;

Liens externes

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