10 novembre 2013
COTTEREAU Jean dit Chouan
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Jean Chouan, de son vrai nom Jean Cottereau (30 octobre 1757[1] à Saint-Berthevin - 18 juillet 1794 à Olivet) est avec ses frères Pierre, François et René Cottereau, un des chefs de l'insurrection contre-révolutionnaire et royaliste qui s'est développée en Mayenne en 1792 et 1793. Son surnom « Jean Chouan » est à mettre en relation avec son rôle dans la Chouannerie du Bas-Maine. Il était aussi surnommé « le gars mentoux » (le gars menteur en patois mayennais).
- 1 Origine
- 2 Avant la Révolution française
- 2.1 La condamnation à mort
- 2.2 La prison
- 3 La Révolution française
- 3.1 Le mécontentement
- 3.2 Début des troubles
- 3.3 Le marquis de la Rouërie
- 4 Chouannerie
- 4.1 Début du conflit
- 4.2 Rôle militaire
- 4.3 La virée de Galerne
- 4.4 Le repli à Misedon
- 4.5 Insurrection royaliste
- 5 Décès6 Historiographie
- 5.1 Conséquences familiales
- 7 Romans et postérité
- 8 Voir aussi
- 9 Vue romanesque
- 10 Bibliographie11 Adaptation cinématographique
- 10.1 Bibliographie ancienne
- 10.2 Bibliographie moderne
- 12 Notes et références
- 13 Liens externes
- 14 Source partielle
Origine
Avant la Révolution française
La Révolution française
Chouannerie
Il participe à la virée de Galerne jusqu’à la sanglante défaite du Mans, le 13 décembre 1793[26]
Décès
Les circonstances de son décès ont été évoqués de différentes manières[30],[31],[32],[33].
Historiographie
Romans et postérité
Voir aussi
Vue romanesque
Bibliographie
- Beauchamp, L'Histoire de la guerre de la Vendée et des chouans ;
- Lithographie du portrait de Jean Chouan par Boblet, 1852, format in-4°[53].
- Arthur de Gobineau, La Chronique rimée de Jean Chouan et de ses compagnons. 1846, Études gobiniennes du XXIe siècle. Calvados. 2004 ;
- Jacques Duchemin des Cépeaux, Souvenirs de la chouannerie, 1855 ; Lettres sur l'origine de la chouannerie et sur les chouans du bas Maine, 2 vol. in-8° ;
- Émile Souvestre, Scènes de chouannerie. Michel Lévy, Paris 1856[54] ;
- Léon de la Sicotière, La mort de Jean Chouan et sa prétendue postérité, Mamers, G. Fleury et A. Dangin, 1877, 38 p. (tiré-à-part de la Revue historique et archéologique du Maine) [1] ;
- Arthur Bernède, Jean Chouan, Tomes I: La Bataille Des Cœurs Et Tome II: La Citoyenne Maryse Fleurus, Librairie Jules Tallandier 1926 ;
- Ernest Laurain, Chouans et contre-chouans. Laval, Éditions des Arts Réunis, 1928 ;
- Jean Drault, Jean Cottereau dit Jean Chouan. Spes. 1927 ;
- La belle histoire de Jean Chouan. Bande dessinée. Série : Collection À la française no 3. Dessinateur : Pierre Rousseau. Scénariste : Job de Roincé. 1942.
- Jean Chouan, héros de légende. de M.-C. Meaux. 1977.
- Jean Chouan et ses compagnons, des paysans mayennais. André Avril. Association Le souvenir de la chouannerie mayennaise 1979
- Jean Chouan, Le Paysan Rebelle, Le Premier Insurgé Royaliste. Jean Silve de Ventavon. Albatros Paris 1985
- Jean Chouan l'insoumis. Spectacle du Château de Lassay. 1988.
- Histoire générale de la chouannerie, Anne Bernet, Perrin, 2000[55].
Adaptation cinématographique
Notes et références
- Son acte de naissance figure dans le registre paroissial de Saint-Berthevin (consultable en ligne sur le site des Archives Départementales de la Mayenne)B. (Baptême) Jean Cottereau. Aujourd’huy trente-un d’octobre mil sept cent cinquante-sept, a été baptisé par nous vicaire de cette parroisse soussigné Jean né du jour d’hier, fils issu du légitime mariage de Pierre Cotereau sabottier et de Jeanne Moyné son épouse. Ont été parrein Pierre L’Amy, cousin de l’enfant, et mareinne Marie Crouillebois, coussinne dudit enfant, laquelle a signé avec nous avec le père dudit enfant et autres présens à la cérémonie, et a ledit parrein déclaré ne sçavoir signer enquis. (Signatures : ) Marie Croulbois, P. Cottereau, J. Le Bourdais, M. Gallot prêtre
- En fraude de droits. Or, c'est là que le bât blesse : si le sel breton est dix fois moins cher que le sel mayennais à cause de la gabelle, à notre connaissance l'alcool était taxé de même façon des deux côtés de l'octroi. En l'occurrence, la gabelle représentait pour un paysan mayennais un précieux apport, puisque cet impôt sur le sel n'était pas prélevé dans la Bretagne toute proche. On appelait faussonniers ces contrebandiers. On trouve encore aujourd'hui un grand nombre de Fauconnier, Faussonnier, Fausonnier, etc. dans le Maine. On peut supposer, bien malencontreusement, qu'il s'agit d'un alcool non déclaré. À supposer qu'on rejette d'emblée l'anachronisme, on se demande comment les gabelous auraient pu reconnaître de l'alcool licite d'un alcool frauduleux.
- Pierre Bériteau et Jean Guitton.
- Provenant de Laval, ajoute-t-on en note. Comment et depuis quand ?
- Alors recueilli dans une auberge de Saint-Ouen-des-Toits.
- La ferte, en patois du Maine, est un long bâton qui servait aux contrebandiers à sauter les haies du bocage, très présent dans la région. On retrouve ce terme dans l'onomastique locale : La Ferté-Bernard, La Ferté-Macé, etc.
- "Et sera la présente sentence à l'encontre dudit Cottereau dit Chouan contumax exécutée par effigie en un tableau qui sera attachée à laditte potence par l'exécuteur de la haute justice" précise le jugement.
- Arrivée près du prince, elle oublia la leçon qu'on lui avait apprise, et demanda la vie pour son fils dans les termes que lui inspira sa tendresse. Le roi accorda la grâce...
- Qu'on ne retrouve à Lille ou ailleurs ni son nom de famille ni son nom de guerre sur les rôles, le fait est trop naturel pour qu'on s'en étonne.
- Ce qui accrédite la thèse d'une grâce royale.
- sur l'avis de M. l'Intendant de Tours
- Cet établissement accueillait des individus originaires de Bretagne, du Maine, de Normandie et même de Touraine. Les pensionnaires n'y étaient détenus toutefois qu'en vertu d'un jugement prévôtal ou sur ordre du roi. Jean Chouan est donc bien condamné à une peine privative de liberté, mais qui ne peut être purgée dans une prison ordinaire, seulement dans un établissement de réinsertion sociale. À La lecture de la liste des détenus en 1787, et après consultation des archives municipales de Rennes, on peut aller jusqu'à dire qu'il s'agissait d'un asile d'aliénés, dont certaines cellules étaient parfois réservées à des hôtes privilégiés qui eussent croupi en prison. En tout cas, ce placement renforce encore la thèse d'une intervention du roi
- Marie Le Bourdais, fille de notaire, était la femme de Alexis Ollivier, aussi fils de notaire. Elle achetait à peu près tout ce qui était à vendre dans sa paroisse. Son fils, l'abbé Alexis Ollivier, protecteur de Jean Chouan était propriétaire de plusieurs métairies sur Olivet et le Genest. Son frère, Jean Le Bourdais, parrain de Pierre Cottereau était marchand tissier. Du côté de la mère de Jean Chouan (Jeanne Moyné), on trouve un Pierre Anjuère, prêtre curé de Saint-Pierre-la-Cour, ainsi qu'un Nicolas Moyné, prêtre curé de La Croixille, lequel avait de nombreuses terres sur sa paroisse et celle de Bourgon, dont certaines étaient louées à Julien Pinçon et Pierre Huet, chouans notoires.
- De fait, les prêtres devenaient des fonctionnaires payés qui devaient consacrer la totalité de leur temps à leurs tâches sacerdotales, ce qui bouleversait totalement le mode de vie des ecclésiastiques habitués à vivre de leurs terres.
- L'abbé Alexis Ollivier possédait plusieurs métairies, à Olivet et au Genest. Jean Chouan se retrouvait sans travail et son bienfaiteur oisif sans moyen de subsistance, les terres des ecclésiastiques étant généralement donnée à bail à colonat paritaire (métairies), soit à ferme, au plus offrant et dernier enchérisseur.
- .Les Tuffin de la Rouërie étaient alliés avec la famille de Farcy, dont les deux frères habitaient l'un le château de Mué, à Parcé, l'autre le château de Launay-Villiers. M. de Mué avait encouragé un royaliste sûr de sa paroisse de Parcé, Jean-Louis Gavard à prendre les fonctions de maire. Il le mit plus tard en rapport avec le conspirateur, qui le chargea spécialement d'organiser la coalition sur la lisière de la Bretagne.
- Ce qui a fait dire à bon nombre d'historiens réalistes que ce soulèvement était, à l'origine, d'ordre économique et non idéaliste. La Révolution, en supprimant la gabelle, privait les faussonniers de la région d'un manque à gagner certain
- Qu'on nous rende nos prêtres ; nous ne partirons point pour faire la guerre au roi et à la religion ; que les acquéreurs de biens nationaux aillent défendre le gouvernement.
- des gardes nationaux et des gendarmes de Laval vinrent pour engager les jeunes gens à s'enrôler. Ces émissaires se rassemblèrent dans l'église de Saint-Ouen ; un d'entre eux prit la parole et vanta la liberté dont jouissait la France, devant une foule de spectateurs accourus pour voir ce qui allait se passer. On écouta tant bien que mal ce discours sur la liberté ; mais quand l'orateur en vint à la péroraison, et qu'il parla d'engagement et de volontaires, on entendit murmurer de tous les côtés. Les gendarmes reçurent l'ordre d'arrêter les perturbateurs. Alors tout le monde se soulève, et le désordre est à son comble. Le tirage au sort devient impossible. Le Directoire du département délibère sur cette affaire le 19 août et le rapport note que, parmi les jeunes qui s'étaient présentés, plusieurs avaient dit audit commissaire (Tellot) qu'ils souhaitaient que les Français fussent battus et que les Autrichiens entrassent en France ; que bientôt ils viendroient enlever les prêtres et mettre Laval à la raison ; qu'après la lecture de la Loi et le détail des mesures pour son exécution, les bancs de l'église avaient été cassés à coups de bâtons et la vie du commissaire et de ses adjoints menacée ; que la paroisse de la Brûlatte avoit offert de fournir son contingent, pourvu qu'elle qu'il lui fut permis de se rendre chez elle, ne pouvant opérer en sûreté à Sant-Ouen ; que les habitants de laditte paroisse de la Brulatte avoient bientôt après été attaqués en s'en allant par plus de deux cents personnes à la tête desquelles étoient Cottereau dit Chouan et Morlière, tous les deux demeurant paroisse de Saint-Ouen, dans laquelle attaque le maire et le commandant de la garde nationale ont été dangereusement blessés ; que ledit Morlière était revenu peu de temps après armé de fusil et de pistolets et ayant sa chemise ensanglantée offrir ses services au Maire de Saint-Ouen;(…)les nommés Dupont, Tambour au Genêt, Cottereau dit Chouan, Morlière et Colombier dit la jeunesse, seront dénoncés à M.le juge de paix du canton de Saint-Ouen, pour être poursuivis sur les charges du procès verbal du sieur Tellot fils du 15 du présent, dont copie lui sera remise, et que copie de la présente sera envoyée à laccusateur public du Département de la Mayenne et au Ministre de la justice.(Archives départementales de la Mayenne, L.504.) Menacé de poursuites, Jean Chouan, qui avait déjà goûté à la prison n'avait d'autres possibilités que se réfugier dans la fuite : telle est l'origine de la chouannerie.
- Jean Chouan, était bien obligé de tirer au sort, comme tous les hommes de 18 à 40 ans, et risquait donc de devenir soldat. Formé depuis longtemps par Gavard, mis en relation avec La Rouërie, plus directement aussi sous leur influence immédiate, il était mieux préparé aux évènements.
- Terme qui signifie ici lien, liaison, contact. Rien à vous avec la correspondance épistolaire.
- Il y a à leur tête, écrit le procureur syndic d'Ernée, le 28 avril 1793, deux hommes qui se nomment Cottereau, dit Chouan. Nous avons promis une récompense à qui les arrêtera, mais il faut y aller avec précaution car ces deux individus sont très braves et très déterminés. Si de votre côté vous pouviez vous en saisir, ce serait rendre à la chose public un vrai service
- Arrêté relatif aux chouans et autres,19 mai.
- Le 20 octobre 1793, il apprend du prêtre qui dit la messe au Genest que les Vendéens ont passé la Loire, et le 23, en conférence avec Puisaye et Boisguy dans la forêt du Pertre, il entend le canon qui tonne à Laval. Sans prendre désormais aucune précaution, il réunit ses hommes et marche sur la ville.
- La bataille d'Entrammes: 26 octobre 1793 : première bataille de la Virée de Galerne de Pierre Gréau.
- . Ses hommes constituent un corps à part et ne reconnaissent que lui pour les conduire. Au Mans, la mère de Jean Cottereau est écrasée accidentellement par une charrette. Sa troupe est décimée.
- Biographie universelle, ancienne et moderne, Volume 61, p. 54 de Joseph François Michaud et Louis Gabriel Michaud
- Parce que personne n'a su lire la dépêche dans laquelle on l'avertit que l'itinéraire de l'escorte avait changé.
- Il s'unit avec Jambe d'Argent, et Moulins pour attaquer les postes qui cernaient le bois de Misedon, et on commence par celui de Saint-Ouën-des-Toits qui est enlevé vers le 20 avril 1794.
- On ne trouve aucun détail dans les guerres des Vendéens et des Chouans par Savary, ni dans l'Histoire de la Révolution dans les départements de l'ancienne Bretagne, par A. du Chatellier, Paris, Desessart et Nantes, Mellinet, 1836, 6 volumes in-8.
- Mais le numéro du Moniteur du 8 février 1794 contient une lettre du général de division provisoire Beaufort, au Président de la Convention nationale, datée de Vitré, le 14 pluviôse (2 février) et ainsi conçue : « Nous venons de découvrir un repaire de cinquante-deux brigands ; un de leurs chefs a été tué en se sauvant ; il se nommait François Chouan ; c'était de lui que cette horde infâme tirait son nom. Comme il se sauvait dans les broussailles, des volontaires de la Manche ont fait feu dessus, l'ont tué et ont apporté sa tête à la Gravelle ; les autres brigands sont livrés à la Commission militaire. » Nous ne savons si les volontaires de la Manche portèrent en effet à la Gravelle la tête d'un rebelle tombé sous leurs coups ; c'eût été une abomination, assez commune du reste à cette époque, que cette mutilation d'un cadavre ; mais il est certain que cette tête n'était ni celle de François Chouan, qui n'était pas le chef de son parti et dont les détails de la mort sont bien connus, ni celle de Jean qui ne mourut qu'au mois de juillet suivant. Ce récit doit avoir été complété par quelques autres publications du XIXe siècle. Ainsi, suivant les uns, les Chouans dont il s'agit auraient été rencontrés au milieu d'un champ de genêts, dans la commune de Launay-Villiers, près des bois des forges de Port-Brillet, et non dans la forêt du Pertre (Darmaing, Résumé de l'Histoire des guerres de la Vendée, Paris, Lecomte et Durey, 1826, in-18, p. 357) ; suivant d'autres, leur bande aurait été commandée par les frères Cottereau, et ce serait sur la route de Vitré à la Gravelle, en essayant de résister aux troupes de Beaufort, que Jean Chouan aurait été frappé (Patu Deshautschamps, Dix ans de guerre intestine, Paris, G. Laguionie, 1840, in-8, p. 278). Le même donne comme positive la date du 3 février (15 pluviôse an II) dont ne parlait pas la lettre de Beaufort, date même inconciliable avec cette lettre, qui est du 2. Nous verrons A. de Beauchamp ajouter quelques autres détails.
- S'il fallait s'en rapporter à Pierre Renouard, ancien curé d'Izé, bibliothécaire du Mans, (Essai historique sur la province du Maine, t. 2, p. 270), un détachement cantonné dans le bourg de la Gravelle aurait surpris, dans une reconnaissance, une compagnie de cinquante-deux chouans, commandés par Jean Chouan en personne, qui fut tué dans cette affaire, ajoute Renouard ; la tête de ce trop fameux insurgé fut séparée de son corps, portée en triomphe à la Gravelle et exposée ensuite à un piquet sur la grande route de Laval à Vitré.
- Pierre Larousse a bien soin d'écarter cet odieux détail. Il suit d'ailleurs le récit de Renouard, tout en fixant la mort de Jean Chouan au mois de juillet, c'est-à-dire en avouant qu’il a connu la version rectificative de ce récit. (Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle. V° Cottereau.)
- « Le détachement cantonné à la Gravelle poussant une reconnaissance, surprit une cinquantaine d'insurgés armés, à la tête desquels marchait Jean Chouan, en personne. Les Républicains, plus nombreux, fondent sur les Royalistes qui se dispersent. Jean Chouan cherche aussi son salut dans la fuite, et serré de près dans les broussailles, il étend un tirailleur à ses pieds. A l'instant même, un grenadier du 6e bataillon de la Manche le met en joue et le frappe de deux balles. Jean Chouan tombe, et sa tête, bientôt séparée de son corps, portée en triomphe à la Gravelle, est exposée sur la grande route. » Histoire de la Guerre de la Vendée, t. III, p. 210, 4e édition, 1820.
- Le dernier survivant, Jean Gahéry, n'a jamais voulu plus tard révéler l'endroit parce que tous les témoins s'étaient engagés à en garder le secret.
- Berthre de Bourniseaux, dans son Histoire complète des Guerres de la Vendée, 1837, Paris, Brunot-Labbe, 3 vol. in-8°, reproduit le récit de Renouard (t. III, p. 135.) La première édition publiée sous le titre de Précis historique de la guerre civile de la Vendée, Paris, 1802, in-8, ne parlait pas de Jean Chouan. Patu Deshautschamps, p. 278, reproduit aussi ce récit. Darmaing, p. 357, fait de François, et non de Jean, la victime de l'affaire de Pluviôse.
- Histoire de la Vendée militaire, t. III, p. 168, 2e édition, 1843. Crétineau Joly ajoute ce détail, que les Chouans seraient revenus à la charge, auraient dispersé les Bleus et enlevé du champ de bataille le corps de leur chef.
- Histoire des Guerres de l'Ouest, t. III, p. 281, 1848. — Le Bon Messager pour 1847. — Biographie Hoëfer.
- Histoire complète de la province du Maine, t. II, p. 393. M. Lepelletier reproduit l'addition de Crétineau Joly.
- Album Vendéen, Angers, 2 vol. in-fol., 1854-1856 ; t. I. p, 90.
- Les Guerres de la Vendée et de la Bretagne, 1790-1802 ; 2e édition, Paris, Sagnier et Bray, 1853, in-12.
- La Chouannerie du Maine et pays adjacents, 1875, t. II, p. 240. L'abbé Paulouin, tout en critiquant amèrement l'ouvrage de Duchemin Descépeaux et en contestant à Jean Cottereau, l'importance et la priorité de son rôle dans l'insurrection de la Chouannerie, suit la version donnée par son devancier Seulement, il supprime le trait héroïque de ce vaillant homme attirant sur lui les coups pour protéger la fuite de sa belle-sœur, et c'est au passage de la haie qu'il le fait tomber. Il place aussi sa mort au 18 juillet au lieu du 28 : erreur typographique probablement.
- V° Chouan. L'article est de M. Badiche qui déclare en avoir recueilli les éléments sur les lieux mêmes, notamment les détails de la mort de Jean qu'il donne entièrement conformes à la version de Descépeaux. Il a été reproduit dans la seconde édition de la Biographie.
- Convaincues porte la sentence de la Commission révolutionnaire, d'avoir servi d'espions à leurs frères, chefs des rassemblements de Brigands, de les avoir alimentés, et enfin d'avoir endossé la cuirasse et participé à leurs massacres (Duchemin, p.211, Théodore Perrin, Les martyrs du Maine, 1832, 2 volumes in-12, t.II p.36., Dom Piolin, L'Église du Mans pendant la Révoltution, t.II.
- Voici leur sentence :
- Paris, Franck, 1846, in-12.
- 1877, t. II, p. 233. Ces vers furent publiés en feuilleton, avant la mise en vente du volume, dans le Temps du 26 février 1877.
- Les journaux radicaux se pâmèrent d'admiration. Les feuilles royalistes flairèrent la supercherie, sans la démasquer complètement. C'en était une, en effet, ou si l'on veut une gaminerie, une mystification indécente à l'endroit du grand poète, une usurpation effrontée vis-à-vis de la famille de Jean Cottereau dit Chouan. L'étourdi qui se permettait ce procédé, ou à qui on l'avait soufflé, et qui ne savait même pas son âge, — il se donnait quinze ans, quand il n'en avait que treize et demi ! — ni son nom véritable — il prenait le nom de Georges CHOUAN DE COTTEREAU, au lieu de celui de Georges-Auguste CHOUAN que lui donne son acte de naissance, — n'était ni le fils, ni le petit-fils, ni l'arrière-petit-fils, ni le neveu, ni le petit-neveu, ni l'arrière-petit-neveu, ni même, selon toute apparence, le parent à un degré quelconque, du fameux Jean Chouan. Les journaux qui l'avaient poussé ou soutenu dans cette triste campagne, avaient été les instigateurs ou les dupes d'une fraude si grossière qu'elle devait frapper tous les yeux. Il fut facile pour Léon de la Sicotière de le démontrer par la production d'actes de l'état civil et de pièces authentiques, qui étaient à leur disposition.
- Publiée chez Cadart vers 1870.
- Cet arbre, chêne ou châtaignier, est placé sur une éminence, au pied de laquelle coule un ruisseau. Il se ramifie, à une petite hauteur, en grosses branches qui s'étendent horizontalement de tous les côtés. Toutefois, Tancrède Abraham, a indiqué que cette gravure avait été exécutée d'après un croquis d'origine assez incertaine, et en dehors de toute étude personnelle des localités.
- Billard de Veaux, dans ses Mémoires d'un ancien chef Vendéen (Paris, 1832, 3 vol. in-8o), prétend tenir de Jean Chouan lui-même qu'il n'aurait jamais eu que dix-sept hommes avec lui : affidés et toujours sous sa main, le fait est possible ; mais il en réunit souvent bien davantage. Duchemin-Descépeaux donne le chiffre, peut-être un peu grossi, de ceux qu'il commandait en diverses rencontres.
- T. II, p. 112-113.
- On y voit que ce chef d'une nouvelle croisade portait au revers de son habit une croix et un Sacré-Cœur. Un chapelet et une médaille sont suspendus à la boutonnière de son gilet. Il devait faire partie de la collection des chefs vendéens dont les portraits auraient été tirés en pied. Douze seulement ont paru : les événements de juillet 1830 ont arrêté cette entreprise.
- Journaliste, Émile Souvestre fit une enquête auprès des survivants.
- À partir d'un travail de compilation de 88 ouvrages, sans aucun respect pour les archives, l'auteur a écrit une histoire de la chouannerie très romancée. Histoire générale, car l'auteur intègre les chouanneries mayennaise, normande et bretonne et elle associe le soulèvement vendéen. Original, car à partir de ces inventions historiques, elle fait vivre les personnages en mettant en scène certains moments de leur vie. En fin de livre, 2 index (16 pages de noms propres et 9 pages de noms de lieu) et quelques illustrations dont… un portrait-robot de Jean Chouan, réalisé récemment et sans tenir compte des caractéristiques physiques contenues dans les archives !
Liens externes
Source partielle
- « Jean Chouan », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 [détail de l’édition]
- « Jean Chouan », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
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