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Vendée Militaire et Grand Ouest
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12 février 2015

Combat de Touchenault

Combat de Touchenault
Combat de Touchenault
Informations générales
Date 30 mai 1832
Lieu Saint-Germain-du-Pinel (Ille-et-Vilaine)
Issue Victoire des Orléanistes
Belligérants
Flag of France.svg Orléanistes Royal Standard of King Louis XIV.svg Chouans
Commandants
  • de Malnoë
• de Courson
Forces en présence
103 hommes 800 hommes
Pertes
5 morts
3 blessés
~ 40 morts
~ 40 blessés
Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832
Batailles
Touchenault · La Hautière · Le Chêne ·La Penissière · Riaillé
 

Le combat de Touchenault se déroula lors de l'insurrection légitimiste de 1832.

Le combat

En 1832, dans le cadre du soulèvement légitimiste, il se forma une petite armée de Chouans dans le pays de Vitré en Ille-et-Vilaine. Cette troupe était commandée par Malnoë et Courson, quelques anciens combattants de la première chouannerie s'y joignirent comme Louis Hubert et Pierre Carré dit Piquet.

Les Chouans de Vitré furent signalés aux autorités dès la fin du mois de mai alors que la date de soulèvement prévue par la Duchesse de Berry avait été fixée pour début juin.

Le 26 mai les Chouans pillèrent la maison du maire de Val d'Izé puis 450 d'entre-eux se rassemblèrent à Parcé le 27. Deux jours plus tard une première escarmouche éclata au Bretonnières, près de Saint-M'Hervé face à un détachement de soldats, l'affrontement fit quelques blessés.

Le lendemain, 800 Chouans se réfugièrent dans les landes de Touchenault, près de Saint-Germain-du-Pinel, ils y furent attaqués par les troupes orléanistes composées de 65 gardes nationaux de Vitré, 35 soldats du 56e régiment d'infanterie de ligne et du 61e régiment d'infanterie légère, ainsi que de 3 gendarmes.

Les paysans, peu aguerris, furent mis en déroute. Hubert et Piquet qui gardaient un prisonnier (nommé Dubourg enrôlé de force par les Chouans puis condamné à mort par un conseil de guerre improvisé pour tentative de désertion et suspecté d'être un espion), furent tués lors du combat. 80 Chouans étaient morts ou blessés, les soldats eurent 5 morts et 3 blessés. Quelques paysans furent capturés, mais comme beaucoup semblaient avoir été enrôlés de force, tous furent relâchés à l'exception des chefs.

Le 18 février 1833, six chefs insurgés passèrent en jugement à Rennes. À l'issue du jugement, deux d'entre-eux Chadeysson, ancien garde du corps de Charles X et Tharin, dit Capitaine Cancan, furent condamnés à la déportation, les autres furent relâchés.

Sources

  • Adolphe Orain, La Chouannerie en pays gallo, éditions la découvrance, p.133-150
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