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Vendée Militaire et Grand Ouest
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25 octobre 2016

Bô Jean-Baptiste

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

 

Jean-Baptiste Bô
Fonctions
Député de l'Aveyron
4 septembre 1791 – 20 septembre 1792
(1 an et 16 jours)
Gouvernement Assemblée législative
Député de l'Aveyron
5 septembre 1792 – 26 octobre 1795
(3 ans 1 mois et 21 jours)
Gouvernement Convention nationale
Biographie
Date de naissance 1er juillet 1743
Lieu de naissance Mur-de-Barrez (Rouergue)
Date de décès 15 septembre 1814 (à 71 ans)
Lieu de décès Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Gauche
Montagne
Profession Médecin
députés de l'Aveyron

Jean-Baptiste Bô, né à Mur-de-Barrez (Rouergue) le 1er juillet 1743 et mort à Fontainebleau le 15 septembre 1814 est un homme politique français, député de la Convention nationale, accusateur public du département de l'Aveyron.

 

Sommaire

  
  • 1Biographie
    • 1.1Vie pré-révolutionnaire
    • 1.2Mandat à la Législative
    • 1.3Bô conventionnel
      • 1.3.1Le député Montagnard
      • 1.3.2Les missions
      • 1.3.3La réaction thermidorienne et l'arrestation
    • 1.4Fin de vie
  • 2Source

 

Biographie

Vie pré-révolutionnaire

Bô est d'abord militaire avant de se lancer dans des études de médecine. Le 5 mai 1770, il est reçu docteur par l'Université de Montpellier puis il s'établit dans sa région d'origine.

La Révolution place ce médecin à la tête du mouvement patriote de son pays natal. En 1790, il est élu procureur-syndic de son district.

Mandat à la Législative

Le 4 septembre 1791, Bô est élu député de l'Aveyron à l'Assemblée législative, avec 249 voix sur 407 votants. Révolutionnaire avancé, il siège avec la gauche. Au cours de ce mandat il se consacre surtout aux questions militaires et présente devant ses collègues un rapport sur l'état des armes existantes dans les magasins du royaume.

Bô conventionnel
Le député Montagnard

En 1792 Bô soutient la chute de la monarchie puis est facilement réélu par son département à la Convention, avec 335 voix sur 495 votants. Son républicanisme intransigeant le porte tout naturellement sur les bancs de la Montagne. Au procès du roi, il vote contre l'appel au peuple, pour la mort et contre le sursis. Son activité parlementaire se concentre sur les questions d'éducation. Il entre ainsi en 1793 au comité d'instruction publique.

Les missions

Mais c'est surtout en tant que représentant en mission que Bô va se forger une réputation. Envoyé en mission en Corse, il est arrêté à Toulon par des royalistes marseillais et enfermé pendant trois mois dans la cité phocéenne. Il est finalement libéré lors de la reprise de la ville par le général Carteaux le 25 août 1793.

Bô est aussitôt renvoyé en mission dans le Nord-Est, où il réprime des troubles dans les Ardennes, puis dans l'Aube et la Marne. Il y fait de grandes réquisitions d'argenterie et transforme la cathédrale de Reims en magasin de fourrages. Il repart ensuite pour le Midi et s'installe dans le Cantal, le Lot et son Aveyron natal. Il y fait preuve d'une grande rigueur révolutionnaire et prend des mesures contre des fonctionnaires suspects à Aurillac, ce qui lui vaut de subir une tentative d'assassinat. En mars 1794, soutenant une motion de la société populaire de Cahors, il ordonne la démolition des clochers, mesure qui n'est pas appliquée. De plus il demande que les prêtres, qualifiés d'oisifs, soient employés aux travaux des champs.

Au printemps 1794 Bô est envoyé avec Bourbotte dans la Loire-Inférieure et en Vendée, où ils succèdent au fameux Carrier. En thermidor, il intercepte depuis Nantes une lettre de Fouché à sa sœur, dans laquelle le député nantais évoque à mots couverts le complot se préparant contre Robespierre. Bô écrit à l'Incorruptible pour lui révéler l'affaire et l'engager à éliminer Fouché sur le champ, mais sa lettre arrive trop à tard à Paris.

La réaction thermidorienne et l'arrestation

Après la chute de Robespierre, Bô reste sur les bancs de la Montagne. Toutefois il fait preuve de modération et en janvier 1795 n'approuve pas la mise en place de nouvelles sanctions contre ses ravisseurs marseillais. Il s'apprête à partir pour une nouvelle mission auprès de l'armée des Pyrénées lorsque la réaction thermidorienne rattrape cet ancien robespierriste. Le 22 thermidor an III (9 août 1795) il est dénoncé par Genissieu pour avoir peuplé la commission révolutionnaire d'Aurillac de prétendus royalistes. Tallien et d'autres réactionnaires obtiennent sa mise en accusation, ainsi que celles d'autres députés montagnards dont Fouché.

Fin de vie

Amnistié à la séparation de la Convention, fin octobre 1795, Bô abandonne la vie politique. Sans fortune, il accepte en 1799 le poste de chef du bureau des émigrés au ministère de la Police dirigé par... Fouché. Il perd sa place après le 18 brumaire et s'installe à Fontainebleau pour pratiquer la médecine. En 1811, il publie une topographie médicale de sa ville de résidence.

Il décède en 1814 à l'âge de soixante-et-onze ans.

Source

  • « Jean-Baptiste Bô », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition]
  • Fiche sur Assemblée nationale
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