Combat de la Croix-Couverte
Plaque commémorative du combat de la Croix-Couverte.
Date | 25 mars 1796 |
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Lieu | Le Tremblay |
Issue | Victoire des Chouans |
Républicains | Chouans |
• Louis d'Andigné • Mathurin Ménard |
300 hommes 1 | 1 000 hommes 2 |
40 morts 1 | 2 morts 2 |
Batailles
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Le combat de la Croix-Couverte a lieu lors de la Chouannerie. Le 25 mars 1796, les Chouans tendent une embuscade à un bataillon républicain.
Sommaire
- 1Prélude et forces en présence
- 2La bataille
- 3Les pertes
- 4Bibliographie
- 5Références
Prélude et forces en présence
Le 25 mars 1796, un bataillon de 300 hommes des chasseurs de Cassel 1, composé de Belges armés en bonne partie de carabines à deux coups, tombe dans une embuscade tendue par les chouans 2.
Ces derniers sont commandés par Louis d'Andigné, adjudant-général de l'Armée catholique et royale du Maine, d'Anjou et de la Haute-Bretagne, secondé par le colonel Mathurin Ménard, dit « Sans-Peur », commandant de la division de Segré. La force des chouans n'est pas connue avec précision, cependant d'Andigné écrit dans ses mémoires qu'au cours d'une escarmouche survenue peu de jours auparavant aux abords d'Angers, sa colonne était forte de 1 000 hommes 3.
La bataille
Le combat s'engage à huit heures du matin, les chasseurs belges qui avaient, selon d'Andigné, « une grande réputation de courage 2 » se portent en direction de Candé sans savoir que les Chouans se sont embusqués sur la route. Cependant les républicains dévient de l'itinéraire prévu par d'Andigné, de sorte que leur avant-garde rencontre les chouans non pas au centre, mais sur leur aile droite. Les royalistes, embusqués, ouvrent le feu, tuant ou blessant d'après d'Andigné, 60 républicains avant même que ces derniers n'aient aperçus l'ennemi. Aussitôt après, les Chouans chargent en poussant de grands cris. Complètement surpris, les républicains restent un moment immobile, puis commencent à reculer, et finalement prennent la fuite. Les chouans les poursuivent dans la lande pendant une heure où ils font la plupart des pertes, jusqu'à ce que la crainte de colonnes en renforts ne les poussent à se regrouper 2.
Les pertes
Selon les mémoires du général d'Andigné, les deux tiers des soldats républicains ont été tués lors de la bataille, contre seulement deux tués du côté des chouans, parmi lesquels un officier, nommé Girault 2. Cependant selon le rapport de l'adjudant-général républicain François-Guillaume d'Halancourt, les pertes des chasseurs belges sont de 40 morts 1.
Une plaque commémorative est posée, le 9 octobre 2010, à l'initiative de l'Association Vendée militaire 4.
Bibliographie
- Louis d'Andigné, Mémoires du général d'Andigné, t. I, Plon, 1901, p. 322-325. lire en ligne sur gallica.
- Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 1913, p. 296. texte en ligne sur gallica.
Références
- Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, p. 296.
- Louis d'Andigné, Mémoires du général d'Andigné, tome I, p. 324.
- Louis d'Andigné, Mémoires du général d'Andigné, tome I, p. 322.
- Ouest-France.fr: Journée sur la Chouannerie en souvenir des 300 tués de la Tuace. [archive]