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Vendée Militaire et Grand Ouest
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6 septembre 2018

Bataille de Saint-Colombin (1793)

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Bataille de Saint-Colombin (1793)

 

Bataille de Saint-Colombin
Informations générales
Date 7 mai 1793
Lieu Saint-Colombin
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Flag of France.svg Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Laborie François-Athanase Charette
Forces en présence
300 hommes1
1 canon1
1 500 hommes
Pertes
quelques morts2
150 à 200 prisonniers1
1 canon capturé1
1 blessé2

Guerre de Vendée

Coordonnées 47° 00′ 35″ nord, 1° 34′ 55″ ouest

Le combat de Saint-Colombin ou combat de Pont-James se déroule lors de la guerre de Vendée. Le 7 mai 1793, les Vendéens s'empare d'un poste républicain

La bataille

Le 17 mai 1793, partis de Vieillevigne attaquent un poste républicain établit à Saint-Colombin3. Commandés par le chef de bataillon Laborie, les Républicains sont au nombre de 300 selon le rapport du général Boulard1, le chef vendéen Lucas de La Championnière parle dans ces mémoires de 300 à 400 hommes3.

Les républicains sont surpris à 6 heures du matin, selon le rapport du général Canclaux, seuls 120 à 130 hommes, dont Laborie, sont parvenus à s'enfuir, sans arme pour la plupart, et à trouver refuge à Machecoul1. La plupart sont faits prisonniers3. Les républicains déplorent également la perte d'un canon1,3. Selon Le Bouvier-Desmortiers, le combat fait peu de victimes, quelques Républicains sont tués et les Vendéens ne déplorent qu'un homme blessé, ainsi que deux chevaux tués2.

« C'est là qu'il apprit l'arrivée d'un détachement de 3 à 400 hommes à Saint-Colombin ; on partit de grand matin pour le surprendre, le coup réussit parfaitement : les soldats étaient tranquillement couchés et n'avaient que des gardes peu avancées ; on les fit presque tous prisonniers ; le petit nombre qui s'échappa se sauva à Saint-Philbert. Une pièce de canon, la caisse du régiment, le drapeau et beaucoup de fusils furent le prix de la victoire.

La manière dont M.Charette traita les prisonniers fit bien voir qu'il n'était pas l'auteur des massacres de Machecoul. On ne leur fit aucun mal, malgré le supplice de M. Beaudoin de Sainte-Pazanne, de M. de la Berillais, de MM. Danguy, Léoté et de beaucoup d'autres qui forts de leur innocence s'étaient présentés d'eux-même aux Républicains3. »

— Mémoires de Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière.

Bibliographie

  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. I, 1824. , p. 186-187. texte en ligne sur google livres [archive].
  • Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen 1793-1796, Les Éditions du Bocage, 1994. , p. 18.
  • Urbain-René-Thomas Le Bouvier-Desmortiers, Réfutation des calomnies publiées contre le général Charette, t. I, 1809, p.79. texte en ligne sur google livre [archive].
Références
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