Gill André
Naissance |
17 octobre 1840
Paris |
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Décès |
1er mai 1885 (à 44 ans)
Charenton-le-Pont |
Nom de naissance |
Louis-Alexandre Gosset de Guines
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Pseudonyme |
Andrélol
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Nationalité |
Français
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Activités |
Chansonnier, caricaturiste, peintre, poète
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Domicile |
Paris
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André Gill1, pseudonyme de Louis-Alexandre Gosset de Guines, né à Paris le 17 octobre 1840 et mort à l'asile de Charenton à Saint-Maurice2, le 1er mai 1885, est un caricaturiste, artiste peintre et chansonnier français.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Citations
- 3 Publication
- 4 Galerie
- 5 Notes et références
- 6 Bibliographie
- 7 Liens externes
Biographie
Il est le fils naturel du comte de Guines et de Silvie-Adelinne Gosset, couturière née le 7 juillet 1818 à Landouzy-la-Ville en Thiérache dans l'Aisne. Ses amis le surnommaient « le beau Geille »3 – c’est ainsi que lui-même prononçait son nom.
Sous le Second Empire, il publie ses premiers dessins en 1859 dans le Journal amusant puis le Hanneton. Ses dessins paraissent dans le journal La Rue de son ami Jules Vallès, ainsi que dans des journaux satiriques comme Le Charivari, La Lune (1866), L'Éclipse (1868). Il publie aussi dans des revues dont il est le fondateur comme Gill-Revue (1868), La Parodie (1869-1870), La Lune Rousse (1876), Les Hommes d’aujourd’hui (1878), La Petite Lune (1878-1879) et l’Esclave ivre (1881). L'Assommoir de Zola - éditions Marpon et Flammarion s.d.
Il ne s'engagea que du bout des lèvres dans la Commune de Paris en 1871, acceptant tout de même de participer à la Fédération des artistes de Courbet et la responsabilité d'administrateur du Musée du Luxembourg.
Il fait partie du cercle des poètes Zutiques en compagnie de son ami et disciple Émile Cohl qui organisa une souscription4 lors de son internement à l'Asile de Charenton en 1883.
Certaines de ses caricatures d'hommes de son temps sont restées célèbres : Léon Gambetta, Victor Hugo, Richard Wagner, Alexandre Dumas père, Georges Bizet, Charles Dickens, Jules Verne, Adolphe Thiers.
Également chansonnier à Montmartre, il fréquente le Cabaret des Assassins (qui devait son nom à un tableau relatif aux crimes de Troppmann), qui deviendra célèbre sous le nom Lapin Agile5, dont il peint en 1875 en guise d'enseigne un lapin bondissant d'une casserole en cuivre6. Par jeu de mots, le « lapin à Gill » devint le « Lapin Agile ». L'original de l'enseigne est conservé au musée de Montmartre7.
Pour les dix ans de sa mort, un banquet est organisé à Montmartre et Auguste Roedel en fait l'affiche.
Sa sépulture se trouve au cimetière du Père-Lachaise sous un buste de Laure Coutan.
Citations
- Courteline disait de lui : « Gill, à soi seul, est toute une époque, comme Hugo tout un siècle. »
- Le poète Jules Jouy l'a dépeint ainsi :
Publication
- André Gill, Vingt années de Paris, préface d'Alphonse Daudet, édition C. Marpon et E. Flammarion, Paris, 1883 (en ligne [archive])
Galerie
-
Léon Gambetta
dans L'Éclipse du 17 avril 1870. -
Charles Dickens traversant la Manche en emportant ses livres.
dans L'Éclipse du 14 juin 1868. -
Napoléon III en Rocambole.
dans La Lune du 11 novembre 1867. -
Madame Anastasie, figure satirique de la censure
Le Canard enchaîné. -
Émile Littré et Charles Darwin
dans La Lune Rousse du 18 août 1878. -
Buste d'André Gill, anonyme, rue André-Gill à Paris 18e.
-
André Gill caricaturé par son collègue Alfred Le Petit pour l'hebdomadaire Les Contemporains, n°41, 1881.
-
La Parodie (Journal d'André Gill) : Le Parnasse contemporain vu par Félix Regamey.
-
La Parodie : Michelet vu par André Gill
Notes et références
- (fr) Notice d'autorité personne : Gill, André (1840-1885) [archive], BnF, consulté le 20 avril 2012.
- Anciennement Charenton-Saint-Maurice dans le département actuel du Val de Marne
- « Mémoires d'un Breton de Paris, Paul Sébillot (Lahic-iiac/Cnrs). » [archive]
- Marinone, « Émile Cohl et la bohème », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, no 53, 1er décembre 2007, p. 38–57 (DOI 10.4000/1895.2283, lire en ligne [archive])
- Jeu de mots sur « Lapin à Gill », ou « Là, peint A. Gill ».
- Paul Lesourd, Montmartre, France-Empire, 1973, p. 286
- Géraldine Bordère, Le Petit Livre de - Paris à Vélib EDI8, 2010, p. 153 [archive]
Bibliographie
- Charles Fontane, Un maître de la caricature, André Gill, édition L'Ibis, 1927
- Jean Valmy-Baisse, Le Roman d'un caricaturiste : André Gill, édition Marcel Seheur, 1927. Réédité sous le titre André Gill l'impertinent par les éditions du Félin en 1991
- Jean Frapat, catalogue de l’exposition André Gill du musée de Montmartre, 1993
- Fabrice Masanès, Le choix républicain d'André Gill. Préambule à l'élection d'octobre 1877, dans Gavroche, no 102, novembre-décembre 1998, pp. 13-16.
- Pierre-Robert Leclercq, André Gill. Les Dessins de presse et la censure, Les Belles Lettres, 2015, (ISBN 978-2-251-44541-0)
- Armand Lods et Véga, André Gill, sa vie - Bibliographie de ses œuvres, éditions Léon Vanier, Paris 1887.
Liens externes
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Union List of Artist Names • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale de Catalogne • Id RKDartists • WorldCat
- Album de La Lune et de L'Éclipse, 1866-1870 [archive]
- Caricature de Richard Wagner parue dans L'Éclipse, 1869 [archive]
- [PDF]André Gill, la caricature et l'esprit de Paris, par Bertrand Tillier, sur le site de la société des études romantiques et dix-neuviémistes. [archive]
- Aude Fauvel, Punition, dégénérescence ou malheur ? La folie d’André Gill (1840-1885), dans la Revue d’histoire du XIXe siècle no 26-27, 2003. [archive]
- Domaine de Senelles (Bias, Lot et Garonne) : nombreux dessins sur les murs