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Vendée Militaire et Grand Ouest
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9 janvier 2023

Ribot Théodule

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous
Théodule Ribot (peintre)

 

Théodule Ribot

(Toulouse)_Théodule_Ribot_vers_1880_par_Ferdinand_Mulnier_-_Paris_musée_d'Orsay

Théodule Ribot photographié vers 1880 par Ferdinand Mulnier, Paris, musée d'Orsay.
Naissance 5 août 1823
Saint-Nicolas-d'AttezVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès 11 septembre 1891 (à 68 ans)
Colombes
Sépulture
Cimetière du MontparnasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité 1838-1891Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance Augustin Théodule Ribot
Nationalité
FrançaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Peintre
Maître Auguste-Barthélemy Glaize
Mouvement Réalisme
Enfant
Germain RibotVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Médailles aux Salons de 1864 et 1865
Officier de la Légion d'honneur en 1887

Biographie

Fils d’un ingénieur civil, Théodule Ribot doit se livrer d’abord aux travaux géométriques et au dessin linéaire. Se destinant à la carrière artistique, il était entré à l’école des arts et métiers de Châlons, lorsque la mort de son père, en 1840, le force à demander des ressources à l’industrie. Ayant trouvé, pour assurer la subsistance de sa mère et ses sœurs, du travail chez un décorateur de stores, il peint des bordures pour un fabricant de glace. Il se marie tôt et se rend à Paris en 1845, où il est employé comme commis d’atelier tout en étudiant dans l’atelier du peintre Auguste-Barthélemy Glaize.

Après un séjour de trois ans en Algérie pour surveiller et diriger des constructions, il revient à Paris en 1851 et subsiste en exécutant un grand nombre de dessins pour des industriels et des copies d’Antoine Watteau destinés aux États-Unis le jour, et en peignant pour lui-même la nuit.

Il débute au Salon de 1861 avec six toiles d’intérieur de cuisine et de basse-cour qui le font connaître du grand public.

Il obtient une médaille de 3e classe aux Salons de 1864 et de 1865, ainsi qu'une médaille de 3e classe à l’Exposition universelle de 1878. Il emménage à cette époque à Colombes, mais tombe malade et abandonne peu à peu la peinture.

En 1871, il s'installe à Colombes où il peint la majeure partie de son œuvre. Très honoré à son époque, il vit replié sur lui-même, reçoit peu, mais est reconnu et sollicité par ses contemporains.

En 1884, alors qu’il est affaibli, ses amis Henri Fantin-Latour, Eugène Boudin, Jules Bastien-Lepage, Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Rodin et Claude Monet donnent un banquet en son honneur et lui offrent une médaille gravée de l’inscription : « À Théodule Ribot, artiste indépendant ».

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878, il est promu officier du même ordre en 1887.

Il est le père du peintre Germain-Théodore Ribot (1845-1893) et de Louise-Aimée Ribot. Il est également l'oncle de la comédienne Berthe Legrand (née Berthe-Eugénie Ribot, 1850-1913).

Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (29e division).

Œuvre

Autoportrait (1887-1890), Colombes, musée de Colombes.
Jeune homme.
Tireuse de cartes, Colombes.

Théodule Ribot, qui a aussi traité avec succès l’eau-forte et l’aquarelle, a peint des scènes historiques, des compositions religieuses, des natures mortes, des portraits et des scènes de genre. Il est l’ami d’Henri Fantin-Latour et de François Bonvin.

Le parallèle entre Théodule Ribot et José de Ribera, son illustre prédécesseur espagnol du xviie siècle, a très tôt été mis en chanson. Chaque nouvelle exposition justifiait la comparaison et disait un peu plus la dette du cadet envers son aîné puisque, aussi bien, les sujets que l'ensemble des couleurs utilisées permettaient ce rapprochement.

Les œuvres de Théodule Ribot sont conservées au musée d’Amsterdam, au musée des Beaux-Arts d'Arras, à Boston, Budapest, de Chicago, à Dresde, Grenoble, au Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, à Lille, à Paris au musée du Louvre, à Philadelphie, San Francisco, Vienne.

Argentine
  • Buenos Aires, musée national des Beaux-Arts : Vieille Bretonne, 1877.
Espagne
  • Bilbao, musée des Beaux-Arts : Nature morte aux citrouille, prunes, cerises et figues avec jarre, vers 1860.
États-Unis
  • Cleveland, Cleveland Museum of Art :
    • Les Chanteurs, 1862 ;
    • La Petite Laitière, vers 1865
    • Lazarillo de Tormes et son maître aveugle (l'aveugle à la cruche verte et l'enfant)
  • New York, Metropolitan Museum of Art : Pêcheurs bretons et leurs familles, vers 1880-1885.
France
  • Amiens, musée de Picardie
    • Un gigot;
    • Héraclite .
  • Bayeux, musée Baron Gérard
    • Paysage, dit La Maison de Corot à Ville-d'Avray;
    • Etude de femme
    • Paysage avec une église.
  • Beauvais, MUDO - Musée de l'Oise :
    • Côtelettes et rognons ;
    • Crâne de mouton ;
    • Paysage .
  • Besançon, musée des Beaux-Arts : La Charbonnière.
  • Bordeaux, musée des Beaux-Arts : La Lecture de la bible, vers 1875.
  • Breteuil-sur-Iton, hôtel de ville : Nature morte.
  • Caen, Musée des beaux-arts
    • L'huître et les plaideurs 1868.
    • Nature morte à la volaille plumée .
  • Colombes, musée d'Art et d'Histoire : Autoportrait (1887-1890), huile sur toile, 44 × 63 cm, dépôt du musée d'Orsay.
  • Courbevoie, Musée Roybet Fould : La Dépense
  • Deauville, Les Franciscaines Deauville: Huître et timbale.
  • Lille, palais des Beaux-Arts :
    • Autoportait, 1863 ;
    • Saint Vincent, 1867.
  • Lyon, musée des Beaux-Arts : Tête de femme .
  • Marseille, musée des Beaux-Arts :
    • Le Cuisinier comptable, 1862 .
    • Le Flûteur, dit La Recette, 1865.
    • La Tricoteuse .
  • Paris ;
    • musée d'Orsay :
      • Autoportrait, 1887-1890 ;
      • Un gigot ;
      • Le Bon Samaritain, vers 1870, huile sur toile, 112 × 145 cm ;
      • Saint Sébastien martyr, vers 1865, huile sur toile, 97 × 130 cm ;
      • Au sermon, vers 1887, huile sur toile, 55 × 46 cm .
    • Petit Palais : Chez l'Antiquaire
    • musée Rodin : Nature morte (La Gibecière).
  • Pau, musée des Beaux-Arts : Le Bon Samaritain, 1870 .
  • Reims, musée des Beaux-Arts :
    • Le Joueur de guitare, 1862 ;
    • Portrait de ma fille, 1884.
    • Les titres de famille,
  • Roubaix, Musée d'Art et d'Industrie : Moine en prière, 1872.
  • Rouen, musée des Beaux-Arts : Le Supplice des coins ou Le Supplice d'Alonso Cano, 1867, huile sur toile, 150 × 209 cm.
  • Saint-Omer, Musée de l'hôtel Sandelin : Les Philosophes 1869.
  • Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer : Trois vieux juifs, 1880.
  • Senlis, musée d'Art et d'Archéologie : Nature morte aux œufs sur le plat.
  • Thaix, église Saint-Martin : Martyre de saint Sébastien, huile sur toile, achat de l’État en 1882.
  • Toulouse, musée des Augustins : La Chorale.
  • Troyes, musée Saint-Loup : La Jeune Fille à la guitare.
  • Valence-sur-Baïse, abbaye de Flaran
    • Portrait de la mère de l'artiste;
    • Les empiriques.
Hongrie
  • Budapest, musée des Beaux-Arts : Nature morte, vers 1865.
Pays-Bas
  • Amsterdam Rijksmuseum: Nature morte aux poissons et au homard, oignon et cuillère en bois.
  • Laren, Singer Laren : Marine.
Royaume-Uni
  • Glasgow, Collection Burrell :
    • Le Musicien, 1862 ;
    • Mère et fille, vers 1884.
    • La comptabilité.
  • Oxford, Ashmolean Museum : Femme au piano.

Salons

  • 1864 : Prière des petites filles ; Toilette du matin.
  • 1865 : Chant du cantique ; Rétameurs ; Le Martyre de saint Sébastien, acquis par l’État pour le musée du Luxembourg.
  • 1866 : Le Christ au milieu des Docteurs ; Le Flûteur.
  • 1867 : Le Supplice des coins, d’une énergie très remarquée, Un vieillard.
  • 1868: L’Huître et les plaideurs, acquis pour le musée des Beaux-Arts de Caen.
  • 1869 : Les Marionnettes au village ; Les Philosophes, Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin.
  • 1870 : Le Bon Samaritain ; Jeune Homme à la manche jaune, acquis pour le musée du Luxembourg.
  • 1874 : La Lecture ; Une jeune fille.
  • 1875 : Cabaret normand.
  • 1876 : Loge de famille ; Portrait de Madame Gueymard-Lauters.
  • 1877 : Bretonne de Plougastel ; Vieux Pêcheur de Trouville.
  • 1878 : Ménagère relevant ses comptes ; Mère Morieu.

Expositions

Son œuvre fait l'objet d'une exposition en 2021-2022 aux musées de Toulouse, Marseille et Caen.

Hommages

Louis-Émile Décorchemont, Monument à Théodule Ribot (1893), Breteuil.
  • Une rue de Paris porte son nom, dans le 17e arrondissement.
  • Des rues portent son nom à Béziers, Colombes, Courbevoie, Digne-les-Bains, Rennes et Vesoul.
  • Un monument sculpté en 1893 par Louis-Émile Décorchemont lui rend hommage à Breteuil. Le buste en bronze — envoyé à la fonte sous le régime de Vichy — a été recréé d'après le plâtre original et inauguré en 2000.

Notes et références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1880, 5e éd., 1892 p. (lire en ligne [archive])p. 1891.
  2. ↑ Base Léonore : Augustin Théodule Ribot [archive].
  3. ↑ Revenir plus haut en :a et b Alain Bonnet, Face à Face, Paris, Somogy Éditions d’art, 1998, 262 p. (ISBN 2-85056-332-3)p. 126.
  4. ↑ « Berthe Legrand  » [archive], sur lesarchivesduspectacle.net.
  5. ↑ « Obsèques du peintre Théodule Ribot », Le Figaro, 15 septembre 1891 (en ligne sur Gallica [archive]).
  6. ↑ Dictionnaire Bénézit 1999, p. 641.
  7. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Saint Sébastien » [archive], sur Musée d'Orsay (consulté le 12 janvier 2022).
  8. ↑ Notice no PM27002336 [archive], base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. ↑ Notice no 000PE024863 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture
  10. ↑ Notice no 000PE014542 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture
  11. ↑ Notice no 000PE014541 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture
  12. ↑ « Le Bon Samaritain » [archive], sur Musée d'Orsay (consulté le 12 janvier 2022).
  13. ↑ « Au Sermon » [archive], sur Musée d'Orsay (consulté le 12 janvier 2022).
  14. ↑ Notice no 00980001224 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture
  15. ↑ Notice no 03110041552 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. ↑ Notice no 03110006434 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture.
  17. ↑ « Supplice des coins » [archive], sur Notice Joconde (consulté le 12 janvier 2022).
  18. ↑ Notice no M0809005323 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture.
  19. ↑ Yves Ducroizet et Robert Pommery (illustrateur), « Le canton de Fours », La Camosine, Les Annales des Pays Nivernaisno 154, p. 37.
  20. ↑ Notice no 05620014373 [archive], base Joconde, ministère français de la Culture
  21. ↑ Didier Rykner, « Théodule Ribot. Une délicieuse obscurité » [archive], sur La Tribune de l'Art, 25 décembre 2021 (consulté le 25 décembre 2021).
  22. ↑ « Monument à Théodule Ribot » [archive], notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.

Voir aussi

Bibliographie
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1880, 5e éd., 1892 p. (lire en ligne [archive])p. 1891.
  • Dictionnaire BénézitDictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les paysvol. 11, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2-7000-3021-4)p. 641-642.
  • Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l’École française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Librairie Renouard, Paris, 1885, pp. 370-371 (lire en ligne) [archive].
  • Geneviève Lacambre, Jacqueline de Rohan-Chabot, Le Musée du Luxembourg en 1874, Paris, Éditions des Musées nationaux, 1974, p. 154.
  • Abbé Sertillanges, Notice sur la vie et les travaux de M. Théodule Ribot, Paris, imp. Firmin-Didot, 1920.
  • A.E.N., « À propos de Théodule Ribot », revue Artistes et écrivains norùmands, n°18, 15 avril 1934.
Liens externes
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