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Vendée Militaire et Grand Ouest
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19 février 2015

d'Amphernet de Pontbellanger

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 

Antoine-Henry d'Amphernet de Pontbellanger

200px-Antoine-Henry_d'Amphernet_de_Pontbellanger[1]


Naissance 18 janvier 1759
Pont-Bellanger
Décès 24 février 1796 (à 37 ans)
Médréac
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Flag of Royalist France.svg Armée des émigrés
Conflits Guerres de la Révolution française
Chouannerie
Faits d'armes Expédition de Quiberon

Antoine-Henry d'Amphernet, vicomte de Pontbellanger, né le 18 janvier 1759 à Pont-Bellanger, tué le 24 février 1796 à Médréac, est un militaire français.

Biographie

Fils de Françoise Le Forestier et d'Antoine-Michel d'Amphernet de Pontbellanger. Marié le 22 mai 1787, à la chapelle du château de Trevarez à Laz, avec Louise Exupère Françoise Charlotte Bot Du Grego.

Il est capitaine au Régiment du Royal-Lorraine en 1783 et reçoit les honneurs de la Cour en 1786.

Opposé à la Révolution dès 1789, il émigre rapidement et rejoint l'Armée des émigrés, il est un temps aide de camp du comte d'Artois.

Il participe à l'Expédition de Quiberon en 1795 et à la marche de l'Armée rouge avec les Chouans. Il prend la tête de l'Armée rouge, forte de 5 000 hommes, après la mort du général de Tinténiac, cependant il n'est pas apprécié des Chouans qui auraient préféré l'un des leurs pour chef, et une bonne partie de ses hommes désertent. Pontbellanger prend Quintin, et marche sur la baie de Saint-Brieuc où les Royalistes s'attendent à accueillir une flotte britannique, cependant ces derniers ne paraissent pas.

Face à la progression des colonnes républicaines, Pontbellanger abandonne son armée, mais il est rattrapé par les Chouans qui le condamnent à mort au terme d'un conseil de guerre. Pontbellanger est finalement gracié et relâché par Georges Cadoudal, nouveau général des Chouans du Morbihan.

Par la suite Pontbellanger prend la tête d'une petite bande de Chouans, mais il est grièvement blessé lors d'un combat et meurt des suite de ses blessures à Médréac, le 24 février 1796. Les anciens médréaciens se souviennent qu'une croix de chemin aujourd'hui disparue a existé en face du nouveau cimetière, à l'emplacement du décès de Pontbellanger.

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