Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vendée Militaire et Grand Ouest
Vendée Militaire et Grand Ouest
Publicité
Newsletter
7 abonnés
Archives
Vendée Militaire et Grand Ouest
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 295 316
4 août 2013

du BREIL de PONTBRIAND Toussaint Marie

Clic pour voir sa généalogie sur la ligne en dessous

 Toussaint Marie du BREIL de PONTBRIAND 

  • Né le 2 septembre 1776 - Dinan, 22, , ,
  • Décédé le 20 février 1844 - Pluduno, 22, , , Château de La Ville-Robert , à l’âge de 67 ans

toussaint_marie

Toussaint du Breil, vicomte de Pontbriand, né en 1776, mort en 1844, fut un colonel chouan durant la Révolution française.

Biographie

Toussaint Marie du Breil de Ponbriand est né le 2 septembre 1776 en l'hôtel de Pontbriand à Dinan, 4e fils de Joseph Victor du Breil, comte de Pontbriand et d'Agathe du Plessis de Grénédan, il est issu d'une famille de 8 enfants de la noblesse chevaleresque de Bretagne. Il épouse le 2 septembre 1796 Colette Appoline Marie Picquet du Boisguy, née le 23 mars 1775 à Fougères qui fut condamnée à mort sous la révolution et suivit l'armée vendéenne, avec sa mère, dans la fameuse Virée de Galerne au nord de la Loire. Elle échappera à la peine capitale et décédera le 21 octobre 1838 à Pluduno

Toussaint aurait été recruté dans l'Association bretonne de la Rouërie, âgé de quatorze ans. À la suite d'une dénonciation, il est obligé d'émigrer à la fin de l'année 1791. Il rentre en France le 25 décembre 1792 et arrêté en débarquant près de Dol-de-Bretagne, incarcéré au château de Saint-Malo, puis, dans la tour Solidor à Saint-Servan, il est condamné à mort après huit mois de détention, il s'évade grâce à la complicité d'un gardien ému par son jeune âge. Mais il fut contraint de s'engager, sous le nom de Lebreton, dans l'armée républicaine au 4e régiment de hussards. Démobilisé sur le front de l'Est, il retraverse la France et rejoint les chouans de Saint-Ouën-des-Toits en 1795, il deviendra officier chouan, colonel d'infanterie, puis d'état-major.

D'abord chargé de remplacer les frères Cottereau, dans le Bas-Maine, il réorganise les paroisses du nord-ouest de la Mayenne, nommé chef du canton Argentré-du-Plessis en mai 1795. Il devient avec Henri du Boishamon le principal lieutenant de Alexis du Bouays de Couësbouc.

Le 30 juin 1795, avec 2 compagnies de La Croixille et de Bourgon, il ne put empêcher un détachement républicain de 600 hommes de passer à La Gravelle pour se rendre dans le Morbihan, mais livra de nombreux combats victorieux en Bretagne. Il réunit les compagnies de Bourgon, du Bourgneuf, de La Croixille et de Saint-Ouën-des-Toits le 22 juillet 1795. À la fin de janvier 1796, il repoussa de Juvigné une colonne républicaine de 400 hommes.

Nommé lieutenant-colonel le 10 mars 1796, il prit part durant cette période aux combats nombreux et meurtriers livrés par les division de Fougères et de Vitré, sous les ordres du général Aimé Picquet du Boisguy.

Il rentra dans ses foyers en Bretagne à la pacification de 1796. Il reprit les armes en septembre 1799, fut nommé le 2 octobre, colonel chef de division de l'arrondissement de Dinan, il leva une légion nombreuse, avec laquelle il tint la campagne jusqu'à la fin de l'insurrection. Après les derniers combats, livrés dans le montagnes du Menez, il signa lui-même le 19 février 1800, une convention honorable qui garantissait ses soldats de toutes poursuites et assurait aux prêtres insermentés toutes libertés du culte.

Il refusa, comme Boisguy, les offres du premier consul, d'intégration, à une arme de son choix, dans l'armée de la République

il se retire dans son château de la Ville-Robert en Saint-Lormel et reçut la croix de chevalier de Saint-Louis, le 7 septembre 1814.

Il reprit du service lors des événements de 1815, puis, lorsque l'occupation étrangère pesa sur la France, il conclut une convention avec le baron général Wangler, d'après laquelle les troupes prussiennes ne dépasseront pas les limites des cantons occupés par les troupes royalistes. Chargé par ordonnance en novembre 1815, de former et de commander la légion des Côtes-du-Nord, qu'il organisa remarquablement. Il est nommé le 29 décembre 1816 dans le Jura, colonel d'état-major, puis colonel-lieutenant du Roi aux îles d'Hyères, puis à l'île de Ré.

Il rentra dans ses foyers en décembre 1817.

Il demanda à reprendre du service lors de la guerre d'Espagne de 1823, dans l'armée des Pyrénées, chargé par le duc de Reggio du commandement militaire de Tolède, où il réussit à maintenir l'ordre, malgré les passions populaires exacerbées. À l'issue de cette campagne, Il reçut la croix de la Légion d'honneur et celle de commandeur de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne. Il est alors nommé gouverneur de l'île de Léon, près de Cadix, poste où il restera jusqu'à la fin de l'occupation française. Il embarque à Cadix, le 5 mai 1828, à bord de "la Truite", pour rentrer définitivement en France.

Il prend alors sa retraite, dans son château de la Ville-Robert, où il écrira ses mémoires, dont quelques sources proviennent en partie de notes écrites par ses compagnons d'armes et notamment Boisguy.

Il décède le 20 février 1844 à la Ville-Robert, en Saint-Lormel, enterré au cimetière de Pluduno (22). Le vicomte et la vicomtesse de Pontbriand avaient eu de leur mariage, 9 enfants.

" Edmond " Toussaint du Breil de Pontbriand, né le 28 juin 1797, décédé le 2 juillet 1851

Victor du Breil de Pontbriand, né le 3 septembre 1803, décédé le 24 janvier 1873

" Frédéric " Louis Marie du Breil de Pontbriand

Stanislas du Breil de Pontbriand

Sources 

Notes et références 

Bibliographie 

Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la chouannerie, Plon, Paris, 1897, (et sa ré-édition Yves Salmon, Vezin-le-Coquet, 1988, 2 tomes, 630 pages).

François Marie Toussaint du Breil de Pontbriand (vicomte de Marzan), Notice historique sur M. le vicomte du Breil de Pontbriand, Bureau de la Revue générale, édition 2, 1846, 71 p.

« Toussaint du Breil de Pontbriand », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 [détail de l’édition]

« Histoire généalogique de la Maison du Breil », A. Le Roy, Rennes, 1889 et ses Suppléments, Additions, Corrections, de 1898, 1980 & 1983

Joseph Chenu, « Un chouan en Espagne Toussaint du Breil de Pontbriand 1823-1828 », Bulletin de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, tome C, 1997, p. 151-198.

Il émigra en 1791, rentra en France à la fin de 1792 où, après un an de prison, il échappa à une condamnation à mort et entra dans l'armée royale de Bretagne où il fit la guerre dans le pays de Vitré et de Fougères sous les ordres de M. le colonel, comte de Coueshouc et du général Picquet du Boisguy (son beau-frère).

Au mois de février 1800, le château de la Caunelaye, où il demeurait, fut pris et entièrement pillé et dévasté par les troupes de la république (il avait éprouvé le même sort en 1794 et il avait été fait une vente publique de tout ce qui s'y trouvait).

      • Chevalier de la Légion d'honneur
      • Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du 7 septembre 1814)

Émigré durant la Révolution française, Chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis.

Sources:
- personne: Nicolas Dupont-Danican Philidor,

S.Fourlinnie (Nobiliaire universel de France, volume 11, page 321 et suivantes) 28/10/2012

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité