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Vendée Militaire et Grand Ouest
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3 septembre 2016

Liste de massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie

 

Clic pour voir sa notice sur son nom couleur orange

 

Liste de massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie

 De nombreux massacres furent commis pendant guerre de Vendée et de la Chouannerie contre des prisonniers de guerre et des civils. L'ensemble des exactions fit, entre 1792 et 1801, de plusieurs dizaines de milliers à peut-être plus de 100 000 victimes. La guerre fut particulièrement brutale et meurtrière de l'automne 1793 au printemps 1794 lors de la Virée de Galerne et des colonnes infernales.

 

Sommaire

   
  • 1 Les Vendéens
  • 2 Les Républicains
    • 2.1 Sous la Terreur
    • 2.2 Sous le Directoire
  • 3 La Chouannerie
  • 4 La guerre de 1815
  • 5 1792
    • 5.1 Août 1792
  • 6 1793
    • 6.1 Mars 1793
    • 6.2 Avril 1793
    • 6.3 Mai 1793
    • 6.4 Juin 1793
    • 6.5 Juillet 1793
    • 6.6 Aout 1793
    • 6.7 Septembre 1793
    • 6.8 Octobre 1793
    • 6.9 Novembre 1793
    • 6.10 Décembre 1793
  • 7 1794
    • 7.1 Janvier 1794
    • 7.2 Février 1794
    • 7.3 Mars 1794
    • 7.4 Avril 1794
    • 7.5 Mai 1794
    • 7.6 Juin 1794
    • 7.7 Juillet 1794
    • 7.8 Août 1794
  • 8 1795
    • 8.1 Janvier 1795
    • 8.2 Février 1795
    • 8.3 Avril 1795
    • 8.4 Mai 1795
    • 8.5 Juin 1795
    • 8.6 Juillet 1795
    • 8.7 Août 1795
    • 8.8 Novembre 1795
    • 8.9 Décembre 1795
  • 9 1796
    • 9.1 Janvier 1796
    • 9.2 Février 1796
    • 9.3 Mars 1796
    • 9.4 Avril 1796
    • 9.5 Mai 1796
  • 10 1798
    • 10.1 Décembre 1798
  • 11 1799
    • 11.1 Juillet 1799
    • 11.2 Octobre 1799
    • 11.3 Novembre 1799
  • 12 1800
    • 12.1 Janvier 1800
    • 12.2 Février 1800
  • 13 1815
    • 13.1 Mai 1815
  • 14 Références
  • 15 Articles connexes
  • 16 Bibliographie

 

Les Vendéens

Lorsque la révolte éclate en mars 1793, de nombreuses violences sont commises par certains groupes d'insurgés. Celles-ci tendent cependant à se raréfier à mesure que s'établit un semblant de discipline dans l'armée catholique et royale. À la suite des succès initiaux, les Vendéens font de nombreux prisonniers. Plusieurs d'entre eux sont utilisés en mars et en avril comme boucliers humains, notamment à la bataille de Jallais, à la bataille de Chemillé et à la bataille de Saumur. Cette tactique, inefficace car les prisonniers réussissent souvent à s'échapper, est cependant abandonnée par la suite 1.

Des chefs vendéens, comme Charette, proposent alors des échanges de prisonniers, mais ces propositions sont rejetées par les Républicains qui refusent toute négociation avec les rebelles 23. Les prisonniers sont alors internés, cependant leur traitement varie beaucoup selon les chefs, ainsi d'après l'officier vendéen Lucas de La Championnière, au printemps 1793, à Legé, dirigée par Charette, les exécutions sont rares tandis qu'au Port-Saint-Père, les rebelles commandés par La Cathelinière exécutent tous leurs prisonniers 4. Dans l'armée du bocage, les généraux d'ElbéeBonchampsLescure et Henri de La Rochejaquelein font preuve de clémence 5, (ainsi D'Elbée réussit à empêcher ses hommes de massacrer 400 prisonniers après la bataille de Chemillé 6, Lescure met fin à un massacre et sauve plusieurs centaines de Républicains lors de la première bataille de Châtillon 7, tandis que Bonchamps, mortellement blessé à la bataille de Cholet, parvient, quelques heures avant sa mort, à empêcher ses hommes de massacrer 4 000 à 5 000 prisonniers républicains qui sont ensuite relâches 8). En revanche le général Marigny n'épargne presque jamais ses prisonniers 9. Lucas de La Championnière, officier dans l'armée du Marais rend également compte, en septembre, des différences avec la Grande Armée ou armée du bocage : « L'esprit des paysans qui composaient les détachements de la grande Armée, était bien différent de celui qui régnait parmi nous. Les nôtres pillaient, battaient et juraient comme de vrais soldats ; les autres dans ce temps là revenaient du combat en disant leur chapelets, ils faisaient prisonniers tous ceux qu'ils pouvaient prendre sans les tuer et rarement s'emparaient de leurs dépouilles 10. »

En Anjou et dans le Haut-Poitou, les habitants patriotes sont soumis à une très étroite surveillance tandis que les soldats républicains sont maintenus en prison. D'après des témoignages de captifs républicains, à Mortagne-sur-Sèvre les 2 000 prisonniers sont bien traités par la population, les gardiens et le général Sapinaud 115. À Châtillon-sur-Sèvre cependant, où sont enfermés 3 000 prisonniers, le gardien agit de manière brutale en faisant exécuter les captifs qui cherchent à s'évader 5.

Après les victoires de mai 1793, les Vendéens font un nombre de prisonniers encore plus considérable mais ne sont pas en mesure de les garder. Une proposition du général Donnissan est alors adoptée par l'état-major vendéen, les prisonniers sont relâchés contre le serment de ne plus prendre les armes contre les Vendéens, ils sont ensuite tondus afin de pouvoir être reconnus s'ils trahissent leur serment, les tondus repris seront fusillés 5. Ainsi 3 000 prisonniers républicains sont relâchés après la bataille de Thouars 12, 3 250 après la bataille de Fontenay-le-Comte 13 et 3 000 à 11 000 après la bataille de Saumur 14. Il y aurait eu peut-être jusqu'à 25 000 prisonniers républicains tondus 5. La Convention nationale refuse cependant de reconnaître la validité de ce serment, les soldats tondus sont renvoyés au combat une fois leurs cheveux repoussés. Le 22 juin, la Convention décrète que tout homme qui prêtera ce serment à partir de cette date sera « déclaré lâche et déserteur de la liberté, comme tel privé du droit de citoyen pendant dix ans [...] mis en état d'arrestation 15. »

À partir de l'été 1793, le conflit devient plus brutal. En septembre l'armée de Mayence est envoyée dans l'Ouest. Celle-ci avait capitulé devant les Prussiens après le Siège de Mayence puis mise en liberté contre le serment de ne plus combattre la Première Coalition. Bien que les Vendéens n'aient pas été mentionnés dans les termes de la capitulation, l'état-major de l'armée catholique et royale les déclare traîtres à leur serment et proclame qu'il ne sera pas fait de prisonniers Mayençais 16. Lors de la bataille du Pallet, les blessés de l'Armée de Mayence sont massacrés par les Vendéens, en représailles les Mayençais décident à leur tour de ne plus faire de prisonniers 17.

Pendant la Virée de Galerne, un certain nombre d'exécutions sommaires sont commises par les Vendéens, des blessés sont achevés à la bataille de Pontorson tandis qu'à la bataille de Dol les républicains qui se rendent sont aussitôt abattus. La plupart des républicains capturés par les Vendéens sont cependant épargnés. À Fougères, 400 à 800 prisonniers sont relâchés après avoir été tondus 1815, ceux pris à Avranches sont également libérés 19, ainsi que les 200 soldats capturés lors la prise du Mans 20. Le général en chef Henri de La Rochejaquelein libère également 150 blessés républicains à Antrain 21.

Contre les colonnes infernales, les Vendéens ne font plus de prisonniers, les républicains capturés sont presque toujours exécutés 22.

Lorsque la deuxième guerre de Vendée éclate en 1795, le général Charette capture 200 à 400 Républicains lors de deux attaques surprises. Un échange de prisonniers est proposé aux Républicains mais il est refusé par ces derniers 23. En août, Charette ordonne l'exécution de tous ses prisonniers en représailles des massacres de Quiberon, six hommes seulement sont épargnés 24.

Le nombre total des victimes d'exactions vendéennes n'est pas connu, 1 000 à 3 000 sont tués lors des principaux massacres (Machecoul, Châtillon, Le Pallet, Bouin, la route de Cholet et Belleville). Plus quelques milliers d'autres lors d'exactions de moindre ampleur.

Les Républicains

Sous la Terreur
Article détaillé : La Terreur dans l'Ouest.

Le 19 mars 1793, quelques jours seulement après le début de l'insurrection vendéenne, la Convention nationale décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'une cocarde blanche 25. Ceux-ci doivent être jugés par une commission militaire ou le tribunal criminel du département et la sentence exécutée dans les 24 heures 26. Le décret est modifié le 10 mai, sur l'initiative de Danton, de manière à ne viser désormais que les chefs rebelles 27. Néanmoins dans les mois qui suivent, plusieurs représentants en mission et commissions militaires continuent de prononcer des condamnations à mort au nom de la loi du 19 mars 28. Le 1er août, la Convention nationale planifie la répression en décrètant la loi d'anéantissement de la Vendée ; la politique de la terre brûlée devra être appliquée en Vendée, les « brigands » exterminés, les patriotes, les femmes et enfants conduits en dehors de la Vendée 293031. Dans un second décret, du 1eroctobre 1793, la Convention nationale renouvelle son ordre d'extermination des brigands 32.

Après la Virée de Galerne, la répression est mise en place par les représentants en mission, lesquels établissent des Commissions militaires révolutionnaires pour juger les prisonniers. L'armée est ensuite chargée de détruire les dernières résistances en Vendée. L'armée de l'Ouest passe sous la domination des Sans-culottes hébertistes aux premiers jours de 1794 à la suite de l'arrivée du général en chef Louis Marie Turreau 33 et aux renforts de 10 000 hommes détachés de l'Armée du Nord 34.

Turreau met en place les colonnes infernales et donne l'ordre de massacrer les populations jugées royalistes, hommes, femmes et enfants, et de faire évacuer celles jugées neutres ou républicaines 3536. Les officiers et les troupes agissent cependant de manière très diverses, certaines commettent peu d'exactions, d'autres exterminent des populations entières sans distinctions d'aucune sorte 373839. Le plan du général en chef est d'abord approuvé par le Comité de salut public 4041avant que celui-ci ne dénonce les massacres commis contre des populations patriotes 42. Le Comité de salut public n'intervient plus et laisse les colonnes agir de février à avril, il délègue ses pouvoirs dans l'Ouest aux représentants en mission 43, ceux-ci se montrent cependant partagés entre partisans et opposants à Turreau 4445. Ces derniers, d'abord minoritaires prennent de plus en plus d'importance à cause de l'incapacité du général en chef à achever la guerre de Vendée et du soutien des Républicains de Vendée. Turreau est finalement destitué par le Comité de salut public en mai 1794. Par la suite les généraux Vimeux et Dumas, partisans d'une politique plus clémente, lui succède.

Les exactions commises par les républicains lors des guerres de l'Ouest pendant la Terreur font 55 000 à 100 000 victimes.

  • Les massacres commis par l'armée, les plus importants ont lieu lors de la Virée de Galerne principalement lors de la bataille du Mans (10 000 à 15 000 morts, tant par les combats que par les massacres 464748) et la bataille de Savenay (3 000 à 6 000 morts, tant par les combats que par les massacres 49).
  • La répression mise en place par les représentants en mission dans les départements de l'Ouest fait 15 000 à 20 000 morts, guillotinés, fusillés ou noyés à Nantes. Les prisonniers sont condamnés à mort par les commissions militaires révolutionnaires ou les tribunaux criminels, plusieurs représentants ordonnent cependant des exécutions sans jugements 5051. 52 % des condamnations à mort prononcées lors de la Terreur ont lieu dans l’Ouest vendéen ou chouan (Poitou, Anjou, Bretagne, Maine et Basse-Normandie) 52.
  • Une grande mortalité dans les prisons : dans la Loire-Inférieure et Maine-et-Loire, plus de 5 000 détenus sur les 23 000 à 28 000 que comptent ces deux départements, périssent par les maladies et les conditions d'emprisonnements mortifères 53. Plusieurs milliers d'autres prisonniers décèdent dans les autres prisons des départements de l'ouest.
  • Les colonnes infernales du général Louis Marie Turreau du 21 janvier au 13 mai 1794, massacrent 20 000 à 50 000 civils vendéens 545556.
Sous le Directoire

La Chouannerie

La Chouannerie ne fut pas aussi brutale que ne le fut la guerre de Vendée de l'automne 1793 à l'été 1794. Cependant de nombreuses exactions continuent d'être commises.

Avec le début de la deuxième chouannerie, la Convention nationale décrète le 18 juin 1795, la peine de mort pour tous les Chouans pris les armes à la main, ainsi que les embaucheurs et les instigateurs des rassemblements. Pour les habitants des campagnes pris sans armes dans les rassemblements, la peine est de quelques mois de détention. Selon le décret, les prisonniers pris lors de rassemblement doivent être jugés par un tribunal militaire, ceux pris sans armes et hors des rassemblements par un tribunal criminel 57.

Après l'expédition de Quiberon en juillet 1795, les Républicains capturent 2 662 soldats de l'armée des émigrés, et environ 5 000 Chouans et 5 000 civils. Les civils sont rapidement relâchés et les 1 632 transfuges de l'armée des émigrés, enrôlés de forces par les Royalistes, sont réincorporés dans l'armée républicaine. Lazare Hoche, général en chef de l'Armée de l'Ouest, écrit à la Convention nationale que selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main doivent être exécutés. Cependant Hoche demande et obtient de la Convention la grâce des prisonniers Chouans. 2 000 d'entre-eux sont relâchés contre une amende et 3 180 autres sont acquittés ou condamnés à des peines d'emprisonnement. Le sort des émigrés est plus sévère, 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 Chouans sont condamnés à mort et exécutés 5859.

Le nombre des exactions diminuent lors de la troisième chouannerie (1799-1800). Dans ses mémoires, le général chouan Louis d'Andigné écrit que cette campagne « ne fut pas souillée d'autant d'actes de cruauté que l'avaient été les campagnes précédentes 60. »

La guerre de 1815

Lors de l'insurrection de 1815, un seul massacre est connu, rapporté par Mercier du Rocher lorsqu'après le combat des Échaubrognes, une partie des prisonniers impériaux est fusillée. En dehors de cet épisode, les Vendéens font 66 prisonniers lors de la guerre, lesquels sont relâchés contre la promesse de plus prendre les armes 61. Les commandants impériaux Lamarque et Travot font également preuve de modération, Travot relâche notamment une vingtaine de prisonniers après le combat de L'Aiguillon 62. Les Fédérés sont cependant accusés d'exactions par les Chouans 63. Après la Restauration, l'Ouest n'est pas touché par la Terreur blanche de 1815 et la répression reste modérée, quelques condamnations à mort sont prononcées lors des procès de Bonapartistes, mais aucune n'est exécutée 64.

1792

Août 1792
Le 24
  • Bressuire : exécutions sommaires de paysans insurgés. Des colliers de nez et d'oreilles tranchées sont rapportés comme trophées par les gardes nationaux 65.

1793

Mars 1793

Massacre_de_Machecoul


Le Massacre de Machecoul, huile sur toile de François Flameng, 1884, musée d'art et d'histoire de Cholet.
Mort de Sauveur, héros breton, peinture d'Edmond-Louis Dupain, xixe siècle, musée des beaux-arts de Bordeaux.
Le 11
  • Legé : 25 ou 26 administrateurs et gendarmes patriotes sont massacrés par la population insurgée 6667.
Du 11 mars au 22 avril
  • Massacres de Machecoul : 180 à 200 patriotes sont fusillés sommairement ou massacrés à coups de piques par les paysans insurgés sur ordre du comité royaliste présidé par René Souchu. Seulement 20 captifs survivent dans les prisons 6869.
Le 12
  • Savenay : quatre patriotes, (le prêtre constitutionnel, un administrateur et deux douaniers) sont lynchés à mort par les paysans insurgés lors du combat de Savenay. La plupart des patriotes sont retenus prisonniers 70.
Les 12 au 14
  • Saint-Étienne-du-Bois : environ 15 patriotes sont massacrés par les paysans insurgés 71.
Le 13
  • Entre Tiffauges et Montaigu : 25 à 35 gardes nationaux de Mortagne-sur-Sèvre sont fusillés par les insurgés 72.
Le 15
  • Cholet : plusieurs exécutions sommaires contre des patriotes sont commises par les insurgés lors de la prise de la ville. La grande majorité des prisonniers sont cependant épargnés.
Le 16
  • Rochefort-en-Terre : trois prisonniers patriotes sont massacrés par des insurgés, après le premier combat de Rochefort-en-Terre. La plupart des patriotes sont retenus prisonniers 73.
  • La Roche-Bernard : deux administrateurs républicains, Joseph Sauveur et Le Floch sont massacrés par la foule 74.
Le 17
  • Paimbœuf : trois insurgés, sont exécutés après jugement de la commission militaire car « pris les armes à la main » 75.
Le 20
  • Dompierre-du-Chemin : trois patriotes de Parcé, dont le maire de la commune, sont fusillés par les insurgés 7677.
Le 23
  • Pornic : 11 habitants, dont deux officiers municipaux, sept vieillards et un attardé mental sont tués par des paysans insurgés. Quelques heures plus tard, les Républicains reprennent la ville, 216 paysans sont tués, tant par les combats que par les exécutions 78
  • Bourgneuf-en-Retz : 3 ou 12 personnes sont fusillées par les insurgés lors de leur retraite 78.
Le 26
  • Rochefort-en-Terre : plusieurs insurgés sont fusillés sommairement par les soldats républicains lors du deuxième combat de Rochefort-en-Terre 70.
Le 29
  • Savenay : 12 prisonniers républicains sont fusillés par les insurgés 79.
Les 29 et 30
  • Pontivy : 12 des 53 insurgés capturés au combat de Pontivy sont guillotinés après jugement devant une commission militaire 80.
Avril 1793
Le 2
  • Angers : après jugement d'une commission militaire, 22 des 25 insurgés pris au combat de Loiré sont guillotinés 81.
  • Lamballe : 7 paysans insurgés capturés lors du combat de Lamballe, sont condamnés à mort par une commission militaire et exécutés 82.
Le 6
  • Les Sables-d'Olonne : 12 insurgés, âgés de 18 à 29 ans, « pris les armes à la main » sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés 8384.
Le 13
  • Fougères : après le combat de Fougères, 10 insurgés sont guillotinés après jugement d'une commission militaire 8577.
Du 15 avril au 30 mai
  • Les Sables-d'Olonne : 61 prisonniers, essentiellement « pris les armes à la main » « agents des rebelles » « chefs de rebelles » ou « courrier des rebelles », dont deux femmes, sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés 8384.
Du 23 au 28
  • Machecoul : 16 à 17 insurgés sont fusillés ou décapités à la hache, dont René Souchu, après jugements de trois commissions militaires mises en place par le général Beysser. 6 acquittements et 8 renvois sont également prononcés 86.
Fin avril
  • Bressuire : 11 prisonniers vendéens sont massacrés par des volontaires marseillais 87.
Mai 1793
Le 13
  • La Châtaigneraie : après la bataille de La Châtaigneraie, des Vendéens, furieux d'apercevoir la guillotine dans la ville, massacrent des prisonniers et des habitants patriotes, jusqu'à ce que l'intervention des officiers mette fin aux tueries 88.
Le 22
  • Fougères : 3 ou 4 insurgés sont guillotinés 8977.
Juin 1793
Le 21
  • Le Busseau : les républicains Chalbos et Salomon, venus de Niort, attaquent le camp, massacrent 200 vendéens et font 20 prisonniers.
Juillet 1793
Le 1er
  • Amailloux : massacre d'habitants par les troupes républicaines de Westermann 90.
Le 5
  • Mauléon : plusieurs centaines de prisonniers républicains de l'armée de Westermann sont massacrés par des Vendéens menés par le général Marigny, lequel aurait égorgé 75 hommes de sa main, jusqu'à ce que le général Lescure mette fin aux tueries 91.
Aout 1793
Septembre 1793
Le 22
  • Le Pallet : 400 soldats républicains de l'Armée de Mayence, blessés à la bataille de Torfou sont massacrés par les Vendéens lors de la bataille du Pallet 92.
Du 24 septembre au 13 avril
  • Les Sables-d'Olonne : 55 prisonniers sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne 8384.
Octobre 1793
Le 11
  • Châtillon-sur-Sèvre (Mauléon) : massacre d'habitants, dont des femmes et des enfants, exécutions sommaires de soldats vendéens et incendie de la ville, par les troupes républicaines du général Westermann lors de la deuxième bataille de Châtillon 93.
Le 13
  • Cholet : 63 soldats républicains capturés à la deuxième bataille de Châtillon sont fusillés, un seul qui ne porte pas d'uniforme, est épargné 94.
Les 16 et 17
  • De Cholet à Saint-Florent-le-Vieil : les Vendéens évacuent 5 000 prisonniers Républicains sur Saint-Florent. Au cours du trajet plusieurs captifs, trop blessés ou malades pour suivre ou cherchant à s'évader, sont exécutés sommairement ou massacrés, on compte entre 80 et 600 morts 95.
Le 17
  • Bouin : 180 des 800 prisonniers républicains faits à la première bataille de Noirmoutier sont fusillés sur ordre de François Pajot.
  • Beaupréau : 400 Vendéens, blessés de la bataille de Cholet, sont massacrés par les troupes de Westermann 96.
Le 21
  • Candé : environ 30 blessés vendéens laissés dans les hôpitaux, sont massacrés par les Républicains lorsque ces derniers reprennent la ville 97.
  • Château-Gontier : 14 administrateurs républicains sont fusillés par les Vendéens 98.
Novembre 1793
Les Noyades de Nantes en 1793, huile sur toile de Joseph Aubert, 1882.
Le 3
  • Fougères : environ 10 à 60 administrateurs et soldats républicains tondus sont fusillés par les Vendéens. Les soldats prisonniers sont cependant relâchés 99100.
Du 9 novembre à mi-janvier
  • Rennes : 56 prisonniers sont condamnés à mort par la commission Vaugeois, contre 17 peines de fers, 20 peines de prison et 37 acquittements 101.
Le 16
  • Avranches : 55 à 60 Vendéens pris dans les hôpitaux sont fusillés sur ordre de la municipalité de la ville 102103.
  • Dinan : 14 Vendéens, dont 3 femmes et 2 enfants, pris dans les environs de Dol-de-Bretagne, sont fusillés par une commission militaire en présence du représentant Prieur de la Marne 82.
Le 17
  • Nantes : 90 prêtres réfractaires sont noyés lors de la première exécution des noyades de Nantes 104.
Le 18
  • Fougères : les soldats des généraux Canuel et Amey torturent et massacrent 200 Vendéens dans les hôpitaux, dont de nombreuses femmes 105.
  • Pontorson : environ 50 prisonniers vendéens sont fusillés au matin sur ordre du général Triboust 21. Dans la soirée, à la suite de la victoire des Vendéens à la bataille de Pontorson, les blessés républicains trouvés dans les hôpitaux de la ville sont jetés par les fenêtres et achevés à la baïonnette 106.
Du 18 au 21
  • Laval : 12 prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Parein-Félix 107.
Le 19
  • Granville : 16 prisonniers vendéens, jugés par une commission militaire, sont condamnés à mort et exécutés. Au moins 27 autres exécutions se déroulent dans la ville jusqu'au 11 mai 1794 108.
Le 21
  • Massacre d'Avranches : 800 prisonniers Vendéens sont fusillés par les Républicains sur ordre du représentant Laplanche 109110.
Du 21 novembre au 5 juin
  • Rennes, Fougères et Saint-Aubin-du-Cormier : 268 prisonniers, dont 19 femmes, majoritairement des Vendéens et des Chouans, sont condamnés à mort et guillotinés après jugements de la commission Brutus Magnier sur un total 744 personnes jugées 111112.
Le 22
  • Le Gorvello, en Sulniac : 10 Chouans sont fusillés 113.
Le 25
  • Mayenne : 28 rebelles pris dans l'hôpital de la ville sont jugés par le tribunal criminel sur ordre du représentant Le Tourneur et fusillés 114.
De fin novembre à mi-janvier
  • Les Ponts-de-Cé : 1 500 à 1 600 prisonniers vendéens sont exécutés sans jugement lors de douze fusillades sur ordre des représentants Hentz et Francastel 115.
Décembre 1793
L'exécution des sœurs La Métairie, huile sur toile de Auguste-Hyacinthe Debay, 1838, Château des ducs de Bretagne, Nantes.
Les fusillades de Nantes, aquarelle de Béricourt.
Mémorial situé au 7 rue des Martyrs, à Nantes
Plaque commémorative située sur la façade de l’ancienne prison de l'Entrepôt des cafés, au 2 rue Lamoricière à Nantes.
Le 1er
  • Noyal-Muzillac : 8 habitants sont fusillés ou tués en cherchant à fuir par les troupes de l'armée révolutionnaire de Le Batteux 116.
Le 2
  • Juigné-sur-Loire : 124 prisonniers vendéens sont fusillés sur ordre de la commission Parein-Félix 117.
Du 2 décembre au 1er mai
  • Saint-Malo : exécutions de prisonniers après jugements de la commission O'Brien. Le nombre des morts est inconnu, plus de 200 rebelles sont exécutés selon une lettre du représentant Laplanche en janvier 1794. 88 victimes sont identifiées 118119
Les 3 et 4
  • Châteauneuf-sur-Sarthe : 19 prisonniers Vendéens sont fusillés 120.
Le 6
  • Bouin : après la bataille de l'île de Bouin; les blessés et les malades sont achevés par les Républicains. 25 victimes sont identifiées 121.
Du 6 au 12
  • Doué-la-Fontaine : 200 prisonniers vendéens sont fusillés et 11 guillotinés après jugement de la commission Parein-Félix, laquelle ne prononce que 15 acquittements 122.
Le 7
  • Sablé-sur-Sarthe : 12 prisonniers, dont 7 femmes, sont condamnés à mort par la commission Thirion et exécutés pour « avoir suivi les brigands de la Vendée 123. »
Le 10
  • Nantes : 58 prêtres réfractaires sont noyés lors de la deuxième expédition des noyades de Nantes 124.
  • La Flèche : 700 Vendéens sont « tués et massacrés » dont 100 dans la ville et 600 dans les villages des environs, selon les déclarations du général Westermann 125.
Le 11
  • La Flèche : 300 malades et blessés Vendéens achevés par les hommes de la division Kléber 125.
Les 12 et 13
  • Bataille du Mans : 10 000 à 15 000 Vendéens, hommes, femmes et enfants, sont tués dans la ville et sur la route de Laval, tant par les combats que par les massacres. 600 prisonniers sont fusillés après le combat, 400 malades et blessés sont achevés dans les hôpitaux 464748.
Du 12 décembre au 31 mars
  • Fontenay-le-Comte : 192 prisonniers sur 332 jugés, sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission militaire mise en place par le représentant Lequinio. Il y a au total 230 exécutions à Fontenay, du 1er janvier 1793 au 27 juillet 1794 126127.
Du 13 au 23
  • Saumur : 29 prisonniers vendéens sont guillotinés et 16 fusillés 122
Le 14
  • Le Mans : 12 prisonniers vendéens sont exécutés après jugement de la commission Bignon 48.
Le 15
  • Nantes : 129 détenus de la prison du Bouffay sont noyés lors de la troisième expédition des noyades de Nantes 128. Par la suite, les noyades se poursuivent jusqu'au 27 février 1794, mais à dates inconnues, au total 1 800 à 4 860 personnes périssent lors des noyades de Nantes 129130131.
Le 16
  • Nort-sur-Erdre : 300 à 400 traînards vendéens sont massacrés par l'avant-garde de Westermann 132.
  • Sablé-sur-Sarthe : 122 prisonniers vendéens sont fusillés 133.
Le 17
  • Nantes : 24 Vendéens, dont quatre enfants de 13 à 14 ans, sont guillotinés sans jugement 134.
Le 18
  • Nantes : 279 prisonniers vendéens pris dans les environs d'Ancenis et sur la route de Vannes sont fusillés 135.
Le 19
  • Nantes : 27 Vendéens et Chouans du Morbihan, font 7 femmes parmi lesquelles les sœurs La Métayrie, âgées de 17 à 28 ans, sont guillotinés sans jugement 134.
Le 21
  • Près de Fougères : 12 Chouans sont capturés par les troupes du général Beaufort, 6 d'entre eux pris les armes à la main sont aussitôt fusillés 114.
Du 22 au 29
  • Laval : 28 prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Proust, d'Angers 107.
Le 23
  • Bataille de Savenay : 3 000 à 6 000 Vendéens, hommes, femmes et enfants sont tués tant par les combats que par les massacres 49.
  • Savenay : 288 ou 290 Vendéens, pris les armes à la main, sont fusillés après jugement de la commission Bignon 136137.
Les 23 et 24
  • Saumur : 154 prisonniers vendéens sont fusillés au bois d'Asnières après jugement devant la commission Parein-Félix 122.
  • Le Marillais : plusieurs centaines de Vendéens sont fusillés lors des fusillades du Marillais 138.
Du 23 au 26
  • Mayenne : 39 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés, 4 sont acquittés, après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 25
  • Savenay : 188 Vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 136137.
Le 26
  • Savenay : 184 Vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 136137.
  • Prinquiau : 500 à 700 Vendéens, dont des femmes et des enfants, sont fusillés à la butte de Sem 139140.
  • Saumur : 233 prisonniers vendéens sont fusillés aux buttes de Bournan après jugement devant la commission Parein-Félix 122.
Le 27
  • Ernée : 4 prisonniers fusillés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 29
  • Nantes : 100 prisonniers Vendéens, jugés par la commission Bignon, sont fusillés lors des fusillades de Nantes 141.
Le 30
  • Nantes : 97 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 31
  • Nantes : 120 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.

1794

Janvier 1794
La mort du général D'Elbée, huile sur toile de Julien Le Blant, 1878, musée du Château,Noirmoutier-en-l'Île.
Le massacre du Carrefour-des-chats (vitrail de l'église de La Salle-de-Vihiers, par R. Desjardins, 1931).
Vitrail martyrologe situé dans l'église de Chanzeaux.
Les fusillades d'Avrillé, vitrail de l'église d'Avrillé par Jean Clamens, 1894.
Ruines du château de Pouzaugesdans lesquelles 30 femmes sont fusillées le 30 janvier 1794.
Ruines du château du parc Soubise à Mouchamps devant lequel 200 personnes sont fusillées le 31 janvier 1794 142.
Le 1er et 2
  • Sablé-sur-Sarthe : 31 prisonniers vendéens et chouans sont exécutés après jugement de la seconde commission de la Sarthe 143.
Le 1er
  • Nantes : 118 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 2
  • Nantes : 289 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 3
  • Nantes : 99 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 4
  • Nantes : 199 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 5
  • Nantes : 250 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Les 5 et 6
  • Île de Noirmoutier : 1 500 prisonniers Vendéens, dont le général Maurice Gigost d'Elbée, sont fusillés après la bataille de Noirmoutier, sur ordre de la commission militaire Collinet mise en place par les représentants en mission Prieur de la Marne, Turreau et Bourbotte malgré la promesse de vie sauve faite par le général Haxo 144.
Du 5 janvier au 28 février
  • Laval : 223 prisonniers, principalement Vendéens et Chouans, hommes et femmes, sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés aux fers, 91 à la détention et 204 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 6
  • Nantes : 202 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 7
  • Nantes : 62 femmes et filles vendéennes fusillées après jugement de la commission Bignon 141.
Du 7 au 16
  • Le Mans : 135 prisonniers vendéens et chouans du Maine sur 148 sont condamnés à mort par le tribunal criminel de la Sarthe et exécutés, seuls des prisonniers âgés de 15 ans sont épargnés 143.
Le 8
  • Nantes : 45 femmes et filles condamnées à mort par la commission Bignon, des femmes enceintes obtiennent cependant un sursis 141.
Du 11 au 14
  • Sablé-sur-Sarthe : 10 prisonniers vendéens sont condamnés à mort par la commission Proust d'Angers et exécutés 145.
Du 12 janvier au 16 avril
  • Avrillé : entre 1 000 et 3 000 prisonniers, majoritairement Vendéens, hommes et femmes, sont fusillés lors des fusillades d'Avrillé. Certains après condamnations des commissions militaires Parein-Félix et Proust, d'autres sans jugement. 863 victimes sont identifiées 146147.
Le 13
  • Massacre de Legé : 64 prisonniers Vendéens sont fusillés après jugement d'une commission militaire 148149.
Le 15
  • La Gaubretière : environ 10 hommes sont surpris à la ferme de la Petite Renaudière où se déroule une messe tenue par un prêtre réfractaire, ils sont fusillés à cause de leur refus de crier « Vive la République ! » 150.
Le 17
  • Nantes : 97 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 18
  • Nantes : 57 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 19
  • Nantes : 207 prisonniers vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
Le 21
  • Vendée militaire : début des colonnes infernales.
  • Les Cerqueux-sous-Passavant : massacres par la division du général Louis Bonnaire 151.
  • Cernusson : 40 habitants, dont le maire, massacrés par la même troupe 151.
  • Montilliers : environ 30 femmes et enfants massacrés par la même troupe 151.
Le 22
  • Frossay : environ 20 Vendéens sont massacrés 152.
  • Saint-Aubin-du-Plain : 79 habitants massacrés par la 3e colonne infernale du général Louis Grignon 153.
  • Étusson : massacre des habitants par les mêmes troupes 153
Le 23
  • Maulevrier et Yzernay : 14 femmes et filles sont fusillées par la colonne du général Caffin 154.
  • Gonnord : environ 200 habitants sont massacrés par la colonne du général Crouzat, 2 femmes et 30 enfants sont enterrés vivants 155156.
Le 25
  • Nantes : 26 prisonniers Vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
  • La Jumellière : des habitants dont 37 femmes et enfants, ainsi que les conseillers municipaux et le prêtre constitutionnel sont massacrés à la baïonnette dans un pré par la 9e colonne infernale du général Cordellier 157158.
  • Melay : 29 femmes et 23 enfants sont fusillés par la même colonne 159.
  • Chanzeaux : 14 femmes et un vieillard sont fusillés en chantant le Salve Regina, auquel les soldats répondent par La Marseillaise 160.
  • Saint-Pierre-des-Echaubrognes : 14 femmes sont fusillées par la colonne Caffin 161.
Du 25 janvier au 8 juillet
  • Vitré : 28 condamnations à mort, 16 aux fers, 11 à la détention contre 354 acquittements prononcés par la commission Vaugeois 101.
Le 26
  • Châteaumur : 10 personnes tuées par la 3e colonne 162.
  • Saint-André-sur-Sèvre : massacre des habitants par la colonne de Lachenay 153.
  • Saint-Mesmin : bien que le bourg soit patriote, 6 habitants sont tués par les hommes de Lachenay mais la plupart réussissent à s'enfuir 163.
  • Cerizay : massacre d'habitants, dont des femmes et des enfants par la colonne Grignon. Le bourg, patriote, est épargné mais habitants des fermes et des villages de la commune sont massacrés. 300 morts selon le général Grignon mais ce nombre est probablement exagéré 162164165166.
Le 27
  • La Caillère : 15 prisonniers Vendéens fusillés par les Républicains des 1re et 2e colonnes infernales 153.
Du 27 janvier au 8 mai
  • Nantes : 53 prisonniers fusillés après jugement de la commission Bignon 167.
Le 28
  • Nantes : 6 prisonniers Vendéens fusillés après jugement de la commission Bignon 141.
  • Saint-Sulpice-en-Pareds : 18 prisonniers Vendéens fusillés par les mêmes troupes 168.
  • La Flocellière : massacre des habitants par la 3e colonne 162
  • Le Boupère : le général Louis Grignon fait fusiller 19 prisonniers 162.
  • La Poitevinière : des femmes et des enfants sont découverts, cachés derrière des taillis et massacrés par les Républicains de la colonne du général Jean-Baptiste Moulin, un petit enfant est promené au bout d'une pique par un soldat 169.
Le 30
  • La Meilleraie-Tillay : menés par Grammont, les Républicains fusillent 24 ou 25 personnes 170171.
  • Pouzauges : 30 prisonnières vendéennes sont violées par les officiers de la colonne Grignon avant d'être fusillées près du donjon du château 162
Le 31
  • Les Herbiers : les troupes du général Amey massacrent des habitants sur la route de La Rochelle, tuant indistinctement femmes et enfants, rebelles et patriotes 172. Au château du Boistissandeau, une femme de 84 ans et ses deux filles sont sabrées par des hussards 162.
  • Mouchamps : environ 200 habitants sont fusillés au château du parc Soubise par la colonne de Lachenay 173142.
Février 1794
Assassinat d'une femme vendéenne et de sa fille par des soldats de la colonne Bonnaire (vitrail de l'église de La Salle-de-Vihiers, par R. Desjardins, 1931).
Puits du château de Clisson.
Le massacre des Lucs-sur-Boulogne
Le 1er
  • Saint-Laurent-sur-Sèvre : environ 20 prisonniers Vendéens fusillés par la colonne Caffin.
Le 4
  • La Gaubretière ; l'église est prise d'assaut par la colonne Boucret, 32 défenseurs sont tués et 53 sont pris et fusillés, dont une vingtaine de femmes 174.
Le 5
  • Gesté : 138 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier 175.
  • Montfaucon : 41 habitants massacrés par la même colonne 176.
  • Venansault : environ 100 femmes et enfants sont coupés en morceaux par des hommes de la colonne Duquesnoy 177.
Le 6
  • Tiffauges : le général Cordellier écrit que « indépendamment que tout brûle encore, j'ai fait passer derrière la haie 600 particuliers des deux sexes 178. »
Le 7
  • Les Landes Génusson : 98 personnes massacrées par la colonne Cordellier.
Le 8
  • Clisson : des Vendéens sont jetés morts ou vivants dans le puits du château de Clisson, 18 squelettes sont exhumés en 1961 179.
Le 10
  • La Limouzinière : une centaine de femmes et d'enfants sont égorgés dans le bourg et d'autres dans les environs, par la colonne Duquesnoy. Quelques habitants parviennent à se sauver à la suite de l'attaque des troupes de Charette lors de la bataille de Saint-Colombin 180.
Le 22
  • Vieillevigne : 15 personnes exécutées par la colonne Cordellier 162.
  • Les Brouzils : environ 100 personnes massacrées par les mêmes troupes 181.
Le 23
  • Chavagnes-en-Paillers : 201 habitants au moins sont massacrés par la colonne Cordellier 182.
Le 24
  • Bressuire : exécutions sommaires de soldats républicains, dont les malades et les blessés trouvés dans les hôpitaux lors de la bataille de Bressuire par les Vendéens de Stofflet 183.
Le 26
  • Vieillevigne et Montbert : 35 personnes sont exécutées par la colonne Cordellier 181.
  • Saint-Sulpice-le-Verdon : 50 habitants massacrés par la colonne Cordellier 184.
Le 27
  • Massacre de La Gaubretière : 107 à 128 habitants massacrés par la colonne du général Huché 185186.
  • La Verrie : Huché écrit avoir fait « passer au fil de la baïonnette tout ce que j'y ai trouvé, à la réserve des enfants » 186.
  • Baie de Bourgneuf : une noyade est ordonnée par l'adjudant-général Lefebvre et le commandant Foucault, 41 personnes: 2 hommes, dont un vieillard aveugle de 78 ans, 12 femmes, 12 filles, 10 enfants âgés 6 à 10 ans et 5 nourrissons sont embarqués à Paimbœuf sur un navire, conduits au large et précipités dans les flots 187188.
Le 28
  • Massacre des Lucs-sur-Boulogne : 500 à 590 habitants sont massacrés par la colonne infernale Cordellier à la chapelle du Petit-Luc. 564 victimes sont recensées par l'abbé Charles Vincent Barbedette, dont 109 enfants de moins de 7 ans 189.
  • Vezins : Huché écrit : « Nous passâmes par Vezins où nous tuâmes tout ce que nous y trouvâmes. J'ai incendié les villages et tué à peu près 300 de ces scélérats par-ci par-là 190. »
Mars 1794
Les fusillades du Marillais, vitrail de la chapelle du Marillais.
Croix commémorative du massacre du Puiset-Doré.
Le 1er
  • Saint-Étienne-du-Bois : 66 personnes massacrées par la colonne infernale Cordellier 191.
  • La Roche-sur-Yon : les blessés de l'armée de Charette, transportés sur des charrettes, sont sabrés par des hussards 192.
Du 4 au 7
  • Lassay-les-Châteaux : 6 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 22 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 5
  • La Remaudière : 5 personnes sont tuées dans les landes de Sainte-Catherine par la colonne Cordellier 193.
Le 10
  • La Chapelle-Basse-Mer : 26 personnes, dont 11 femmes, 9 enfants de moins de 11 ans, et trois nouveau-nés sont tués par la colonne Cordellier dans le village de Beauchêne 194.
Le 12
  • Le Puiset-Doré : 56 personnes tuées par la colonne Cordellier 195.
Du 12 au 20
  • Ernée : 34 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 4 sont condamnés à la détention et 39 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 13
  • Le Fief-Sauvin : 178 personnes, dont 53 enfants de moins de 10 ans, sont massacrées par la colonne Cordellier.
  • La Chaussaire : 42 femmes et enfants sont tués par la même troupe.
Le 14
  • Montrevault : 72 personnes massacrées par la colonne Cordellier 196.
Les 16 et 17
  • Saint-Laurent-des-Autels : 230 personnes, dont 93 hommes, 66 femmes et 71 enfants, sont massacrés par la colonne Cordellier 197.
  • Champtoceaux : 82 habitants massacrés par la même colonne 198199.
  • Liré : 102 habitants massacrés par la même colonne.
  • Drain : 106 ou 108 massacrés par la même colonne 200.
  • La Chapelle-Basse-Mer : au moins 118 habitants sont massacrés par la même colonne 196.
  • Saint-Julien-de-Concelles : massacre des habitants 201.
  • La Remaudière : 96 habitants massacrés par la même colonne, dont 8 bébés, 20 enfants entre 2 à 11 ans, 10 adolescents de 12 à 18 ans, 22 femmes et 17 hommes adultes, 19 personnes âgées de plus de 60 ans 193.
  • La Boissière-du-Doré : 48 personnes sont massacrées par la même colonne, dont 5 hommes et 8 femmes de plus de 60 ans, 5 bébés de moins de 2 ans, 6 fillettes et 4 garçons de moins de 11 ans, 4 adolescents, 7 femmes et 9 hommes adultes 202.
  • Plaudren, Saint-Jean-Brévelay, Plaudren et Bignan : 20 Chouans et paysans sont exécutés sommairement après le combat de Mangolérian 203.
Le 19
  • Vannes : 9 Chouans sont fusillés sur la Garenne 204.
Du 24 au 29
  • Mayenne : 14 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la réclusion, 2 à la détention et 7 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 24
  • Montournais et Épesses : le 24 mars, les commissaires municipaux Morel et Carpenty déclarent devant la Convention, que plus de 23 femmes et enfants ont été jetés vivants dans des fours à pain par des soldats du général Amey 205206.
Le 25
  • Le Marillais : principale exécution des fusillades du Marillais, les Vendéens enfermés à l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil sont fusillés sur ordre du général Legros. Selon un survivant, le massacre fait plus de 1 000 morts, dont une moitié de femmes et d'enfant 138200.
Le 27
  • Vezins : la colonne Cordellier, désormais commandée par Crouzat fouille la forêt et trouve des blessés et « quelques femmes de brigands, cachées çà et là, qui ont été exterminées 207. »
Du 27 mars au 11 avril
  • Paimbœuf : 103 prisonniers sur 162 sont condamnés à mort par la commission militaire révolutionnaire Lenoir et exécutés 208209.
Les 30 et 31
  • Château-Guibert : 80 hommes, femmes et enfants sont massacrés par une troupe de la colonne Huché menée par le capitaine Goy-Martinière 210211.
Avril 1794
Le Château d'Aux
Massacre du Moulin-de-la-Reine, le 5 avril 1794 (vitrail de l'église de Montilliers, par Jean Clamens, 1901).
Le 2
  • Tiffauges : des habitants sont fusillés dans le Pré-Guérin, près du château de Tiffauges par la 9e colonne 212.
Les 2 et 3
  • Massacre du château d'Aux : 209 hommes de Bouguenais, âgés de 15 à 78 ans, sont condamnés à mort par la commission Bignon et fusillés à La Montagne près du château d'Aux 213.
Le 3
  • Maisdon-sur-Sèvre : le général Cambray écrase un rassemblement, le massacre fait peut-être 300 à 400 morts, dont des femmes et des enfants 214.
Le 5
  • Torfou : des habitants sont massacrés par la colonne Cordellier, 141 au total sont tués par les colonnes infernales 215.
  • Clisson : environ 30 personnes cachées dans les ruines du château sont massacrées par les mêmes troupes 216.
  • Cossé-d'Anjou : 15 femmes et enfants sont tués par les Républicains dans les bois de la Frappinière 217.
  • Montilliers : 22 femmes et enfants sont capturés dans le bois des Marchais par un détachement du camp dit « du Moulin » ; vingt d'entre eux sont fusillés au Moulin de la Reine et seuls deux enfants sont épargnés 217.
Le 9
  • Chanzeaux : 170 habitants, aux trois quarts des femmes et des enfants, sont massacrés par la colonne républicaine de Dusirat 218.
  • Saint-Lambert-du-Lattay et Gonnord : le général Grignon écrit avoir « fait tuer quantité d'hommes et de femmes » 219.
Du 7 avril au 22 juin
  • Mayenne : 101 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 44 sont condamnés à la détention et 273 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 19
  • Moutiers-les-Mauxfaits : 92 patriotes sont massacrés par les Vendéens lors de la bataille de Moutiers-les-Mauxfaits 220221.
Mai 1794
Le 17
  • Champtoceaux : 37 habitants sont tués par les Républicains, dont 28 sont enfumés dans la grotte de Vau-Brunet, seuls une femme et un enfant en ressortent vivants 198222.
Le 19
  • Saint-Méen-le-Grand : 27 paysans sont fusillés sans jugement sur ordre du général républicain Vachot 223.
Juin 1794
Du 17 juin au 14 août
  • Île de Noirmoutier : 25 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission Félix d'Angers. 18 accusés sont condamnés à la déportation et 600 acquittés 224.
Juillet 1794
Du 13 au 24
  • Craon : 19 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la détention et 30 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Le 14
  • Rouans : 60 réfugiés sont tués dans la forêt de Princé par la troupe de l'adjudant-général Lefebvre 225.
Le 18
  • Legé : les hommes et les femmes du village de La Bésillière sont massacrés par les troupes républicaines du général Huché 226.
Le 19
  • Les Lucs-sur-Boulogne : plusieurs paysans trouvés sans armes sont fusillés sur ordre du général Huché 227.
Du 26 au 30
  • Champtoceaux : 13 personnes assassinées par les Républicains 198222.
Du 27 juillet au 11 août
  • Château-Gontier : 10 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 8 sont condamnés à déportation et 17 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.
Août 1794
Le 3
  • Saint-Laurent-des-Mortiers : 8 patriotes sont fusillés par les Chouans de Coquereau, seuls quelques vieillards sont sauvés lorsque des femmes s'interposent 228.
Du 16 août au 12 novembre
  • Mayenne : 15 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 45 sont condamnés à la détention, 1 à la déportation à vie et 152 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne 107.

1795

Dates inconnues
  • Guiscriff : 30 Chauffeurs Faux chouans sont massacrés par les Chouans du chef Bonaventure et la population à la foire Saint-Antoine 229.
  • Moustoir-Ac : 40 Faux chouans sont capturés par les Chouans à Kerdroguen, ils sont conduits près de la forêt de Lanvaux, déshabillés et fusillés après avoir creusés leurs propres tombes 230.
Janvier 1795
Le 27
  • Melrand : plusieurs habitants, dont des femmes, des enfants et des vieillards sont massacrés par des soldats républicains après un combat contre les Chouans 231.
Février 1795
La Chapelle de La Madeleine à Malestroit - 15 nivose an III, huile sur toile d'Alexandre Bloch, 1886, musée des beaux-arts de Quimper.
Le 13
  • Landévant : 6 Chouans, dont le chef Louis Calan sont fusillés après un combat, sur ordre du représentant Louis-Urbain Brüe 232.
Le 25
  • Angers : 7 officiers vendéens, dont le général Jean-Nicolas Stofflet, sont fusillés 233
Avril 1795
Le 12
  • Entre Varades et Ancenis : 28 volontaires républicains sont fusillés par les Chouans après avoir creusés leurs propres tombes 234.
Mai 1795
Le 28
  • Grand-Champ : Deux femmes et deux enfants sont assassinés par des soldats républicains après le combat de Grand-Champ livré contre les Chouans 235.
Juin 1795
Le 8
  • Brée : une vingtaine de soldats républicains et quelques patriotes de la commune se rendent aux Chouans mais ils sont fusillés malgré la promesse d'avoir la vie sauve 236.
Le 11
  • Saint-Denis-d'Anjou : 25 Chouans et habitants du bourg sont surpris et tués par des Républicains de Sablé-sur-Sarthe et de Morannes lors d'une messe 236.
Le 26
  • Plougoumelen : 18 soldats républicains sont tués au combat à Pontsal ou fusillés au manoir de Kersal par les Chouans de Mercier la Vendée, après le combat de Pontsal 237.
Juillet 1795
Le 21
  • Segré : 38 Républicains, capturés lors de la bataille de Segré, sont fusillés par les Chouans 238.
Le 24
  • Juvigné : 4 laboureurs sont massacrés 239.
Le 26
  • Landéan : 13 soldats et gardes territoriaux républicains sont exécutés sommairement lors du combat du Rocher de La Piochais sur ordre de du Boisguy qui sabre lui-même plusieurs prisonniers. Quelques-uns survivent à leurs blessures. Deux femmes sont également assassinées, leurs deux assassins seront arrêtés, jugés par un conseil de guerre chouan, et exécutés à Saint-Brice-en-Coglès le 12 août 240241242.
Août 1795
Les fusillés de Vannes, peinture de R. de Coueson, 1895.
Le 1er
  • Saint-Gilles-du-Mené : 18 personnes; des Chouans blessés aux combats de Josselin et de Coëtlogon, des domestiques et trois ouvriers, sont surpris par des Républicains Cents-Sols au château de Bocenit et fusillés sur place, un seul survit à ses blessures 243244.
Du 1er au 25
  • Quiberon, Vannes et Auray : 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 chouans sont fusillés par les Républicains après la défaite des Royalistes lors de l'expédition de Quiberon. Les 5 000 prisonniers chouans sont pour la plupart relâchés, dont 2 000 contre rançon 245246.
Le 9
  • Massacre de Belleville : 200 à 400 prisonniers républicains sont fusillés par les Vendéens sur l'ordre de Charette en représailles des massacres de Quiberon 247248.
Novembre 1795
Le 8
  • Tremblay : 6 Républicains, reconnus pour avoir exécutés deux Chouans, sont fusillés par les Chouans de du Boisguy après le combat de Tremblay. Les autres prisonniers, plusieurs dizaines, sont relâchés 249250251.
Décembre 1795
Le 2
  • Saint-Senier-de-Beuvron : 4 ou 5 soldats républicains, sur 55 capturés, sont fusillés par les Chouans de du Boisguy après le combat de Bois-Rouland pour « propos outrageants » (35 prisonniers s'enrôlent chez les Royalistes et 16 autres sont relâchés) 252253254.

1796

Janvier 1796
Le courrier des Bleus, huile sur toile de Julien Le Blant, 1882.
Le 23
  • Plumaugat : 10 habitants, dont une femme, sont massacrés par des soldats républicains 255.
Le 24
  • En représailles du massacre de Plumaugat, le chef chouan Lantivy fait fusiller environ 20 prisonniers républicains du bataillon de l'Ain 255.
Le 31
  • Blandouet : 4 Chouans sont fusillés par des chasseurs républicains de la garnison de Saint-Denis-d'Orques 256.
Du 31 janvier au 1er février
  • Grand-Auverné, Petit-Auverné et Moisdon-la-Rivière : plusieurs habitants, hommes et femmes, sont assassinés par des soldats républicains (4 morts à Moisdon) 257.
Février 1796
Le 20
  • Romazy : le maire, le prêtre constitutionnel et un ou six vieillards sont assassinés par des Chouans lors du combat de Romazy-Rimou 258259260.
Mars 1796
Le 16
  • Argentré : 11 personnes, hommes et femmes, Chouans ou suspectés d'avoir des attaches avec eux, sont fusillés par des soldats républicains d'une colonne mobile 261.
Avril 1796
début avril
  • Locminé : 18 Chouans sont fusillés par les Républicains, sur ordre du général Mermet 262.
Du 1er au 13
  • Bayeux : 18 Chouans, âgés de 18 à 27 ans, sont condamnés à mort et fusillés malgré une capitulation signée. Un autre est exécuté à Caen, un deuxième est délivré, le sort du troisième est inconnu 263.
Les 7 et 8
  • Antrain et Saint-Ouen-la-Rouërie : 23 habitants, dont 5 femmes depuis l'âge de 18 à 80 ans, sont massacrés pendant la nuit par des Chouans 264265.
Le 14
  • Chailland et La Bigottière : 14 « pères et mères de Chouans » sont massacrés dans les campagnes par des gardes nationaux en représailles de l'exécution de l'un des leurs dans la même journée 266.
Le 30
  • Guingamp : 4 Chouans sont fusillés au champ du Vally 267.
Mai 1796
Le 5
  • Entre Romagné et Saint-Sauveur-des-Landes : le général Gency fait fusiller 7 ou 8 Chouans, un chef est ensuite exécuté à Coglès 268.
Le 15
  • Saint-Cornier-des-Landes : 11 soldats républicains sont fusillés par les Chouans. Quatre autres sont épargnés contre un enrôlement chez les rebelles 263.

1798

Décembre 1798
Le 22 ou 23
  • Parigné : 4 personnes (un aubergiste, sa femme et deux ouvriers) sont massacrés pendant la nuit par des Faux-Chouans 269270.

1799

Juillet 1799
Le 24
  • Saint-Mars-sur-la-Futaie : plusieurs Chouans sont pris et fusillés par des gardes nationaux de La Bazouges-du-Désert et du Loroux 271.
Octobre 1799
Le 29
  • Locminé : environ 50 volontaires républicains des colonnes mobiles sont fusillés par les Chouans de Pierre Guillemot après la bataille de Locminé. Les 47 soldats de ligne capturés sont en revanche relâchés contre serment 272.
Novembre 1799
Le 4
  • Brémelin, entre Guéhenno et Saint-Jean-Brévelay : des soldats républicains sont faits prisonniers par les Chouans de Cadoudal lors de la bataille du Mont-Guéhenno. Les témoignages divergent, selon des officiers chouans, tous les prisonniers, au nombre de 32, sont fusillés. Cependant d'après le rapport de la municipalité républicaine de Pontivy, exceptés les officiers, tous les prisonniers, au nombre de 22, ont été relâchés et conduits sur la ville contre la promesse de ne plus porter les armes 273.
Le 5
  • Billé : 17 prisonniers républicains sont fusillés par les Chouans, 7 autres sont relâchés après le combat de Vendel 274.
Le 24
  • Saint-Fraimbault : 4 chouans sont fusillés 275.

1800

Janvier 1800
Le 25
  • Grand-Champ : 16 Chouans sont fusillés par des volontaires des colonnes mobiles 276.
Le 27
  • Entre Grand-Champ et Saint-Jean-Brévelay : 32 volontaires républicains des colonnes mobiles sont fusillés par les Chouans sur ordre de Pierre Guillemot en représailles du massacre de Grand-Champ. Les soldats de ligne sont relâchés 277.
  • Entre Le Ménil-Broût et Le Mêle-sur-Sarthe : plusieurs Chouans sont fusillés après un combat 278.
Le 28
  • Saint-Christophe-du-Jambet : 27 Chouans, blessés, sont fusillés par les Républicains après un combat 279.
Février 1800
Le 18
  • Verneuil-sur-Avre : le général chouan Louis de Frotté et six de ses officiers, venus négocier leur capitulation, sont arrêtés par les soldats du général Guidal. Bien que porteurs d'un sauf-conduit, les officiers chouans sont condamnés à mort et fusillés 280.

1815

Mai 1815
  • Saint-Pierre-des-Échaubrognes : 26 prisonniers impériaux sur 54 sont fusillés par les Vendéens après la bataille des Échaubrognes. Les 28 autres prisonniers sont en revanche relâchés.

Références

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  9.  Mémoires de Mme la marquise de La Rochejaquelein, p.154
  10.  Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p.51
  11.  Émile Fournier, La Terreur bleuep. 56-57.
  12.  Yves Gras, La Guerre de Vendée, éditions Economica, 1994, p.40-42
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  14.  Émile Gabory, Les Guerres de Vendéep. 274.
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  17.  Jean-Baptiste Kléber, Mémoires politiques et militaires 1793-1794, p.112.
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  20.  André Lévy, Les batailles du Mans, le drame vendéen, éditions Bordessoules, 1993, p.44.
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  252.  Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, p.462.
  253.  Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, p. 216.
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  271.  Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouanneriep. 299.
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  278.  Léon de La Sicotière, Louis de Frotté et les insurrections normandes, t. II, p. 439.
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  280.  Léon de La Sicotière, Louis de Frotté et les insurrections normandes, t. II, p. 493-496.

Articles connexes

  • Liste de massacres
  • Lois de la guerre
  • Guerre de Vendée
  • Chouannerie
  • Terreur (Révolution française)
  • Colonnes infernales

Bibliographie

  • Charles Berriat-Saint-Prix, La justice révolutionnaire, août 1792 - Prairial an III, d'après des documents originauxt. I, Michel Lévy frères, éditeurs,‎ 1870. texte en ligne sur google livres
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  • Hervé Coutau-Bégarie et Charles Doré-Graslin (dir.), Histoire militaire des guerres de Vendée, Economica,‎ 2010, 649 p.
  • Nicolas Delahaye et Pierre-Marie Gaborit, Les 12 Colonnes infernales de Turreau, Éditions Pays et Terroirs,‎ 1995, 159 p.
  • Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont,‎ 2009, 1476 p.
  • Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques,‎ 2007, 634 p.
  • Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen 1793-1796, Les Éditions du Bocage,‎ 1994.
  • Reynald Secher, La Vendée-Vengé: le génocide franco-français, Perrin,‎ 2006, 351 p.
  • Reynald Secher, Vendée du génocide au mémoricide, Cerf,‎ 2011, 444 p.
  • Jean-Clément MartinLa Vendée et la Révolution, Perrin, coll. « Tempus »,‎ 2007, 283 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Clément MartinBlancs et Bleus dans la Vendée déchirée, Découvertes/Gallimard,‎ 1986, 160 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Émile FournierLa terreur bleue, Albin Michel,‎ 1984, 283 p. (ISBN 978-2226019851)
  • Roger DupuyNouvelle histoire de la France contemporainet. 2 : La République jacobine, Paris, Seuil,‎ 2005, 366 p.(ISBN 2-02-039818-4)
  • Alfred LalliéLes noyades de Nantes, Nantes, Imprimerie Vincent Forest et Émile Grimaud,‎ 1878, 104 p.
  • Hippolyte de La GrimaudièreLa Commission Brutus Magnier à Rennes, Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne,‎ 1879, 178 pages p. (lire en ligne) (rééd. BiblioBazaar, LLC, 2009, 184 pages, p. 116 et alii).
  • Gaëtan Bernoville et L. GuéryL'épopée des Lucs et les Saints Innocents de la Vendée,‎ 1991 (1re éd. 1945) (notice BnFno FRBNF36651731).
  • Toussaint du Breil de PontbriandMémoires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la chouannerie, Paris, Plon,‎ 1897
  • Simone LoidreauLes colonnes infernales en Vendée, Éditions du Choletais,‎ 1994
  • Jean Julien Michel SavaryGuerres des Vendéens et des Chouans contre la Républiquet. III
  • Jean Julien Michel SavaryGuerres des Vendéens et des Chouans contre la Républiquet. IV (lire en ligne)
  • Léon de La SicotièreLouis de Frotté et les insurrections normandes, 1793-1832t. I, Plon,‎ 1889
  • Léon de La SicotièreLouis de Frotté et les insurrections normandes, 1793-1832t. II, Plon,‎ 1889
  • Christian Le BoutellierLa Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères,‎ 1989
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